L’image répétée
Index des auteurs
___________________________
< sommaire

D’après Andy Warhol, Campbell’s Soup Cans, 1962

 

Aurélie Barre, co-fondatrice de la revue en ligne Textimage, est enseignante agrégée et docteur de Lettres Modernes. Elle travaille sur Le Roman de Renart et sur ses épigones, Renart le nouvel, Renart le contrefait ou encore Renart le bestourné.
Lire son article : Répétitions diaboliques dans Renart le nouvel. La plasticité des topoï

 

Sophie Bastien est professeure agrégée au département d’études françaises du Collège militaire royal du Canada, à Kingston. Son premier livre, Caligula et Camus. Interférences transhistoriques (Amsterdam/NewYork, Rodopi), a remporté en 2007 le prix de l’Association des professeurs de français des universités canadiennes. Elle a de plus dirigé un ouvrage collectif intitulé La Passion du théâtre. Camus à la scène, paru en 2011. Par ailleurs, outre sa vingtaine d’articles camusiens, elle a publié des travaux en études théâtrales, en études québécoises et sur le surréalisme.
Lire son article : La reprise de motifs iconiques à l’intérieur des « grandes proses » d’André Breton

 

Evelyne Berriot-Salvadore est professeur de littérature française du XVIe siècle à l’Université Paul-Valéry Montpellier III. Après plusieurs ouvrages sur les femmes dans la société française de la Renaissance, parmi lesquels Un corps, un destin. La femme dans la médecine de la Renaissance (H. Champion, 1993), elle a publié diverses études sur la littérature médicale en langue française, notamment sur les œuvres d’Ambroise Paré : Pratique et écriture de la science (H. Champion, 2003) ;  Ambroise Paré. Une vive mémoire (De Boccard, 2012). Elle a réalisé l’exposition virtuelle Ambroise Paré 1510-1590 chirurgien et écrivain français présentée sur le site de la BIU santé.
Lire son article : Images reproduites, images « monstrueuses » : l’étrange pouvoir de la vertu imaginative

 

Anne-Marie Bouchard est historienne de l’art, boursière postdoctorale du Conseil de la recherche en sciences humaines du Canada, et poursuit des recherches sur l’illustration photographique des journaux européens de l’entre-deux-guerres à l’Université McGill (Montréal). Elle est chargée de cours à l’Université de Montréal depuis 2007. Ses publications concernant la culture médiatique et visuelle, l’art social, l’anarchisme et, plus récemment, l’art actuel, sont parues dans les Cahiers du monde russe, Études littéraires, Belphégor, ETC, ainsi que dans les ouvrages collectifs L’Art de la caricature (dir. Ségolène Le Men) édité en 2010 et La Question de l’art social en France, de la Révolution à la Grande Guerre (dir. Neil McWilliam, Catherine Méneux et Julie Ramos) à paraître en 2012.
Lire son article : L’expérience individuelle d’une image reproduite massivement. L’illustration de la presse et la réalisation du monde

 

Cynthia J. Brown est professeur au Département de français et d’italien de l’Université de Californie à Santa Barbara.  Elle est spécialiste de la littérature et de la culture françaises du moyen âge tardif et travaille en particulier sur l’histoire du livre, la transition du manuscrit à l’imprimé, le mécénat féminin et la production livresque, et l’édition des textes.  Elle édite actuellement les œuvres de Pierre Gringore, dont deux volumes sont déjà sortis chez Droz (Les œuvres polémiques sous le règne de Louis XII [2003] et Les Entrées royales à Paris de Marie d’Angleterre [1514] et Claude de France [1517] [2005]).  Ses nombreuses autres publications comprennent Poets, Patrons and Printers : Crisis of Authority in Late Medieval France (Cornell University Press, 1995), qui a reçu le prix Scaglione de la Modern Language Association ; The Cultural and Political Legacy of Anne de Bretagne: Negotiating Convention in Books and Documents (volume édité) (D. S. Brewer, 2010); et The Queen’s Library: Image-Making at the Court of Anne of Brittany, 1477-1514 (University of Pennsylvania Press, 2011).
Lire son article : Les images récurrentes de femmes à l’aube de la Renaissance : Les XXI Epistres d’Ovide

 

Claire Carlin est professeure titulaire à l’Université de Victoria. Ses recherches portent sur le mariage sous l’Ancien Régime français et sur le théâtre de Pierre Corneille. Parmi ses publications récentes, la direction du collectif Imagining Contagion in Early Modern Europe (2005) et plusieurs études sur « l’imaginaire nuptial » dont « François de Sales et le discours sur le mariage des corps au XVIIème siècle », dans Mariage des corps, mariage des esprits (Groupe Renaissance et Âge Classique, Université Lyon Lumière II, 2009), et « Modernités de l’imaginaire nuptial : Anatomies du mariage », dans La religion, la morale et l’histoire à l'âge classique (Oxford, Peter Lang, 2007, pp. 91-116).
Lire son article : L’épouse affamée dans les estampes de la première modernité

 

Hélène Cazes est Associate Professor à l’université de Victoria (Canada), où elle enseigne la littérature française et les Humanités. Elle travaille actuellement sur l’humanisme et ses définitions historiographiques, ainsi que sur l’invention de l’histoire de la médecine. Ses dernières publications portent sur la bibliographie – deux numéros spéciaux de revue: Variétés Bibliographiques (Renaissance et Réforme, 34, 2) et Variations Bibiographiques (www.revue-analyses.org) – ainsi que sur l’amitié humaniste – Bonaventura Vulcanius, Works and Networks (Leiden, Brill, 2010) et, en co-direction, Facebook in the 16th century (Leiden, Bibliothèque Universitaire, 2010). Site personnel.
Lire son article : Anatomie de l’image répétée chez André Vésale et Charles Estienne

 

Julia Drobinsky est maître de conférences à l’université de Paris-Ouest Nanterre La Défense, où elle enseigne entre autres la langue et la littérature médiévales. Dans sa thèse « Peindre, pourtraire, escrire ». Le rapport entre le texte et l’image dans les manuscrits enluminés de Guillaume de Machaut (XIVe-XIe siècles), soutenue à l’Université de Paris IV en 2004, elle examine les diverses relations entre le texte et l’image dans l’ensemble des manuscrits illustrés du poète rémois. Ses recherches portent sur l’iconographie des textes littéraires profanes des XIIIe-XIe siècles, et en particulier sur l’Ovide Moralisé et le Pèlerinage de vie humaine de Guillaume de Digulleville.
Lire son article : Une « réplique exacte » ? Les reprises infidèles dans le cycle iconographique « américain » de Guillaume de Machaut

 

Nancy Frelick est professeure à l’Université de Colombie Britannique. Spécialiste en littérature du XVIe siècle, elle s’intéresse aussi à la théorie, notamment la psychanalyse et l’étude du genre.  Elle est l’auteure du livre Délie as Other: Toward a Poetics of Desire in Scève's Délie (French Forum 1994), ainsi que d'articles sur Maurice Scève, François Rabelais, Marguerite de Navarre, Marie de Gournay, Hélisenne de Crenne, Jeanne Flore, Michel de Montaigne et Etienne de la Boétie.  Ses recherches portent aussi sur la specularité et les rapports entre textes et images à la Renaissance.
Lire son article : Lire en abyme : les emblèmes spéculaires de Délie

 

Philippe Kaenel est professeur d’histoire de l’art contemporain à l’Université de Lausanne. Il est l’auteur de différents ouvrages et études sur l’art contemporain (R. Töpffer, J.-J. Grandville, H. Daumier, G. Doré, Th-A. Steinlen, E. Burnand, F. Hodler, S. Dali,…), sur l’illustration (Le métier d'illustrateur 1830-1900, rééd. 2004), la gravure, la caricature, l’imagerie politique, la photographie, l’affiche, la théorie de l’art, etc. Il a assuré le commissariat de plusieurs expositions dans des musées suisses et étrangers et prépare actuellement une rétrospective de l’œuvre de Gustave Doré au Musée d’Orsay à Paris (automne 2013). Page personnelle sur le site de l’Université de Lausanne.
Lire son article : Gustave Doré à l’œuvre : vision photographique, imitation et originalité

 

Olivier Leplatre est professeur de littérature française du XVIIe siècle. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur La Fontaine et de nombreux articles sur la littérature classique. Son travail actuel porte sur les rapports de tension entre le texte et l’image manifestant les limites de la représentation: impasses de l’illustration, détournements de l’image, formes de son opacité et régimes de sa destruction. Page personnelle sur le site de l’Université Jean Moulin Lyon III.
Lire son article : Sade-Cinéma

 

Christophe Martin est professeur de littérature française à l’université de Paris-Sorbonne. Spécialiste du XVIIIe siècle, et en particulier de Fontenelle, Marivaux, Montesquieu, Diderot et Rousseau ainsi que de l’illustration de la fiction au siècle des Lumières, il a publié notamment Espaces du féminin dans le roman français du XVIIIe siècle (Voltaire Foundation, 2004), « Dangereux suppléments ». L’illustration du roman en France au XVIII e siècle (Peeters, 2005), « Éducations négatives ». Fictions d’expérimentation pédagogique au XVIIIe siècle (Garnier, 2010), La Religieuse de Diderot (Gallimard, 2010) et dirigé plusieurs volumes collectifs (dernièrement Violences du rococo, PU de Bordeaux, 2012, avec Jacques Berchtold et René Démoris, Fictions de l’origine (1650-1800), Desjonquères, 2012 ; Lectures des Confessions de Rousseau, PU Rennes, 2012 avec Jacques Berchtold et Elisabeth Lavezzi).
Lire son article : « Le premier baiser de l’amour » : la scène du bosquet de Julie et ses variations iconographiques (XVIIIe-XIXe siècles)

 

Catherine Nesci est professeure d’études françaises et de littérature comparée à l’Université de Californie, campus de Santa Barbara. Spécialiste du romantisme français, du discours sur Paris au XIXe siècle et des études de genres, elle a écrit sur Balzac, Dumas, Nodier et Vallès, ainsi que sur Olympe de Gouges, Delphine de Girardin, les féministes saint-simoniennes, George Sand, Flora Tristan, Rachilde et Colette. Son premier livre portrait sur la différence des sexes et la performance des genres dans la création balzacienne (La Femme mode d’emploi, 1992). En 2007, elle a publié un livre sur les représentations genrées de la flânerie à l’époque romantique (Le Flâneur et les flâneuses, 2007). Elle prépare le second volume de sa réflexion sur genre, littérature et flânerie, de 1860 à l’aube du XXIe siècle, et un autre ouvrage sur mascarades et masculinités à l’époque romantique.
Lire son article : Images déplacées, images détournées ? D’Un Autre Monde de J.-J. Grandville au Diable à Paris de P.-J. Hetzel

 

Catherine Pascal est maître de conférences en littérature française du XVIIe siècle à l’université Paul-Valéry – Montpellier III. L’un de ses principaux domaines de recherches, qui a donné lieu à plusieurs communications ou articles, est dédié aux galeries d’Illustres aux XVIe et XVIIe siècles, dans une perspective liant histoire des idées, histoire de la littérature (« livres-galeries ») et histoire de l’art (gravures/peintures/tapisseries).
Lire son artcile : Galeries picturales, galeries littéraires : imitation et transposition de modèles dans Les Peintures morales (1640-1643) et La Gallerie des femmes fortes (1647) du père Pierre Le Moyne

 

Maître de conférences à l’Université Paul Valéry-Montpellier III, Catherine Soulier est membre du centre de recherche RIRRA21. Elle travaille sur la poésie contemporaine, avec un intérêt tout particulier pour les redéfinitions, les « dédéfinitions » et la mise en cause du « genre », à partir des années 1960 ; ce qui la conduit à s’interroger par exemple sur les polémiques autour du lyrisme, la « crise de vers », ou les interactions entre la poésie et les arts visuels.
Lire son article : Répéter crânement l’image. Sur les Vanités de Pierre Skira et les Memento mori de Gérard Titus-Carmel

 

Professeur de littérature française à l'université de Montpellier III, directrice du centre de recherches Rirra 21 (“Représenter, inventer  la réalité du romantisme à l’aube du XXIe siècle”),  Marie-Eve Thérenty est spécialiste des rapports entre presse et littérature, de poétique du support et d’imaginaire médiatique. Elle est l’auteur de Mosaïques, être écrivain entre presse et roman, Champion, 2003 et de La Littérature au quotidien, poétiques journalistiques au XIXe siècle, Seuil, 2007. Elle a codirigé avec Dominique Kalifa, Philippe Régnier et Alain Vaillant La Civilisation du journal, histoire culturelle et littéraire de la presse française au XIXe siècle, nouveau monde éditions, 2011. Elle est coresponsable avec Guillaume Pinson du site Medias19.org, consacré à la diffusion de la recherche sur la presse écrite. 
Lire son article : Le genre répété : étude de la grammaire illustrative de quelques romans réalistes du XIXe siècle

 

Trung Tran est maître de conférences en littérature française de la Renaissance à l’Université Paul Valéry-Montpellier III. Il est l’auteur de diverses publications portant sur la littérature illustrée au XVIe siècle en lien avec, d’une part, la politique et l’esthétique de l’imprimé et, d’autre part, la pensée symbolique et figurative à l’âge humaniste. Il s’intéresse actuellement au rapport entre fable, figure et figuration dans les fictions historiées et emblématisées de la Renaissance.
Lire son article : Défaire et refaire l’image : l’illustration imprimée à l’épreuve de sa reproductibilité technique

 

Professeur de littérature française contemporaine (poésie) à l’Université Paul-Valéry, Montpellier III, Renée Ventresque a consacré une partie de ses travaux à la bibliothèque de Saint-John Perse. Elle les a publiés dans Saint-John Perse dans sa bibliothèque, Paris, Champion, 2007. Son dernier ouvrage, La « Pléiade » de Saint-John Perse. La Poésie contre l’Histoire, Paris, Classiques Garnier, 2011, montre, à partir d’archives littéraires et diplomatiques, qu’en réalisant l’édition de ses Œuvres complètes, Saint-John Perse a signé son dernier « poème ».
Lire son article : Saint-John Perse, « Jusqu’à l’ongle sans défaut »

 

Mary Elizabeth Leighton et Lisa Surridge (Université de Victoria) se spécialisent en littérature victorienne, plus spécialement l’illustration. Dr. Leighton a publié dans Victorian Periodicals Review, Essays on Canadian Writing, English Studies in Canada, et autres. Dr. Surridge est l’auteure de Bleak Houses: Marital Violence in Victorian Fiction et co-éditeure de Aurora Floyd (Broadview). Leur travail d’équipe a paru dans Victorian Studies, Victorians Periodicals Review, the Blackwell Companion to Sensation Fiction, The Cambridge Companion to Sensation Fiction, Victorian Literature and Culture, et Dickens in Context. Elles sont les éditrices de Victorian Review, le seul journal d’études victoriennes au Canada, et coécrivent présentement un volume sur les feuilletons illustrés victorians. Leur Broadview Anthology of Victorian Prose, qu’elles ont coédité, paraitra en 2012.
Lire leur article : The Woman in White, l’espace blanc et la technologie d’impression au milieu de l’ère victorienne (version anglaise)