L’image dans le livre.

Cadre, cadrage XVIe-XVIIIe siècles

Index des auteurs
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Anna Baydova est docteur en histoire de l’art. Sa thèse soutenue en 2017 à l’Ecole Pratique des Hautes Etudes sous la direction de Guy-Michel Leproux portrait sur le rôle des peintres dans l’illustration des éditions parisiennes du XVIe siècle. Conservatrice-boursière de la Fondation Getty, elle est actuellement chargée de collections au Département des Estampes et de la photographie de la Bibliothèque nationale de France où elle travaille sur les dessins et les gravures de l’école de Fontainebleau.

Lire son article : Types, motifs et méthodes d’invention des encadrements figuratifs à la Renaissance : l’exemple de Baptiste Pellerin

 

Céline Bohnert est maîtresse de conférences en littérature française du XVIIe siècle à l’Université de Reims Champagne-Ardennes et membre junior de l’Institut Universitaire de France. Ses travaux portent sur la réception de la mythologie antique aux XVIe et XVIIe siècles, dans ses aspects littéraires, artistiques (notamment à l’opéra), matériels et intellectuels, ainsi que sur l’œuvre de Jean de La Fontaine. Elle a codirigé plusieurs ouvrages collectifs (Jean de La Fontaine, le laboratoire des Fables, 2011 ; L’Adaptation comique, 2013 ; Poétiques de la vengeance, 2013 ; L’Anthologie, 2014) et participé à l’édition de Psyché, précédé d’Adonis et du Songe de Vaux avec Patrick Dandrey et Boris Donné chez Folio (2021). Elle a codirigé avec Rachel Darmon La Mythologie de Natale Conti éditée par Jean Baudoin, Livre I (1627), Reims, EPURE, “Héritages Critiques”, 2020 et dirige le projet Natale Conti, Mythologia, 1567-1627 sur la plate-forme EMAN.

Lire son article : Les dispositifs d’encadrement de la lecture dans les Métamorphoses éditées par Antoine de Sommaville (1660)

 

Floriane Daguisé est maîtresse de conférences en Littérature française du XVIIIe siècle à l’Université de Rouen. Ses recherches portent sur l’esthétique de la première moitié du siècle, sur le renouvellement du genre romanesque et sur l’histoire des idées et des représentations, en lien avec la curiosité. Sa thèse a été consacrée à la présence récurrente d’une perception clandestine dans la littérature et les arts visuels du premier XVIIIe siècle. Ses travaux ont par ailleurs exploré la catégorie de rococo et les rapports entre texte et image (illustration de Don Quichotte ou des Contes de La Fontaine).

Lire son article : Le cadrage indiscret au XVIIIe siècle. Ce que le regard clandestin implique du point de vue des images

 

Elise Gérardy est diplômée en langues et littératures anciennes et modernes (latin-français). Elle prépare une thèse de doctorat au sein du GEMCA (Centre d’Analyse Culturelle de la première Modernité) à l’Université catholique de Louvain, sous la direction de la Professeure Agnès Guiderdoni. Ses recherches se déroulent dans le cadre du projet ARC Schol’Art : elle étudie les théories de l’emblème et de la devise en Italie et en France à la lumière de la philosophie scolastique.

Lire son article : De la fête aux livres : usages du cadre chez Claude-François Ménestrier

 

Hélène Iehl est actuellement chargée de recherche à la Albert-Ludwigs-Universität de Fribourg-en-Brisgau (Allemagne). Diplômée d’un master en histoire de l’art à l’Université Paris Nanterre (2015), elle est l’auteure de plusieurs articles sur la réception de l’œuvre de Käthe Kollwitz dans l’Allemagne d’après-guerre. En 2018, elle a assuré le commissariat de l’exposition La France au siècle des Lumières et de la galanterie. Chefs-d’œuvre de la gravure à l’époque de Watteau à l’Augustinermuseum de Fribourg-en-Brisgau dans le cadre de sa formation de conservatrice.

Lire son article : Les estampes de Gravelot et leurs encadrements dans l’édition de 1774 du Théâtre de P. Corneille : entre illustration et représentation allégorique de l’œuvre théâtrale

 

Thierry Lenain est philosophe et historien de l’art. Il enseigne l’analyse de l’image et la philosophie de l’art à l’Université Libre de Bruxelles. Ses travaux concernent principalement les formes paradoxales d’expression artistique ou para-artistique telles que le faux en art, l’exposition des jeux pseudo-artistiques des primates non-humains, les formes d’expression extrêmes de l’art contemporain ou l’iconologie du show business. Parmi les ouvrages dont il est l’auteur, on peut citer : Monkey Painting (Reaktion Books, Londres, 1997), Bernar Venet. Un itinéraire aux frontières de l’art (Flammarion, Paris, 2007), Art Forgery. The History of a Modern Obsession, (Reaktion Books, Londres, 2011). Pour une sélection de ses articles, voir sa page sur academia.edu.

Lire son article : Cadrer / encadrer l’image fixe

 

Philippe Maupeu est maitre de conférences en langue et littérature médiévales à l’Université Toulouse Jean Jaurès Ses travaux portent principalement sur la représentation du sujet dans la littérature médiévale tardive, et sur une approche rhétorique des rapports entre texte et image dans les manuscrits et les incunables. Il a publié récemment L’intention et l’empreinte. Rhétorique du manuscrit d’auteur à la fin du Moyen Age, Champion, « Bibliothèque du XVe siècle », 2022.

Lire son article : Cadre, bordure et bords de l’image dans les incunables

 

Christophe Martin est professeur de littérature française à la Faculté des Lettres de Sorbonne Université. Spécialiste du XVIIIe siècle et en particulier de Fontenelle, Marivaux, Montesquieu, Diderot et Rousseau, ses recherches portent principalement sur les liens entre fiction et philosophie au siècle des Lumières. Il s’intéresse aussi aux liens entre image et fiction au XVIIIe siècle et a publié notamment « Dangereux Suppléments ». L’illustration du roman en France au dix-huitième siècle (avant-propos d’Alain-Marie Bassy), Louvain - Paris, Peeters, 2005, ainsi que plusieurs articles sur l’illustration du conte et du roman au siècle des Lumières.

Lire son article : Le hors-champ et l’esthétique de la suggestion dans l’illustration du roman au XVIIIe siècle : l’exemple de La Nouvelle Héloïse

 

Véronique Meyer, professeur d’histoire de l’art à l’université de Poitiers, est spécialiste de l’estampe à l’époque moderne. Elle a publié notamment avec la Commission des travaux historiques de la ville de Paris, L’Illustration des thèses à Paris dans la seconde moitié du XVIIe siècle, Peintres, graveurs, éditeurs (2002), L’Œuvre gravé de Gilles Rousselet, graveur parisien du 17e siècle (2004) et plus récemment au centre de recherche de Versailles, Pour la plus grande du roi. Louis XIV en thèses (2019). Elle a participé à l’exposition Images du Grand Siècle. L’estampe française au temps de Louis XIV (1660-1715) BnF-Getty-Research Institute, 2015-2016). En rapport avec ce colloque, signalons l’étude consacrée aux illustrations de l’Imitation de Jésus Christ dans le volume publié par Yann Sordet et Martine Delaveau en 2011 et les articles consacrés aux illustrations des livres de Pujet de La Serre, à celles de Sébastien Leclerc pour le Saint Louis du Père le Moyne, et à celles qu’il a exécutées avec Chauveau et Lepautre pour la Mythologie en rondeaux de Benserade.

Lire son article : L’Histoire sacrée en tableaux de Finé de Brianville illustrée par Sébastien Leclerc

 

Marie-Claire Planche est docteure en Histoire de l’art et agrégée de Lettres modernes, chercheur associé à l’IHRIM-Lyon 3. Ses recherches portent sur les rapports entre le texte et l’image à la période moderne. Un ouvrage a été publié en 2010 : De l’iconographie racinienne, dessiner et peindre les passions. De nombreux articles ont paru, souvent consacrés à des problématiques iconographiques en lien avec l’art de l’estampe : « Le dialogue des arts et le goût de l’antique, Guérin et Levacher de Charnois » ; « Physionomies de Fénelon » ; « Le livre et ses figures » ; « Jacques De Sève, un dessinateur pour le livre à figures au XVIIIe siècle » ; « Les arts visuels et leurs savants sujets : la culture littéraire des artistes autour de Tristan » ; « Images et langage du corps racinien ». Une liste de ses publications est accessible ici.

Lire son article : L’œil sollicité, des paysages et de leurs bâtiments

 

Anne-Elisabeth Spica est professeure de langue et littérature françaises du XVIIe siècle à l’université de Lorraine-Metz. Ses travaux portent sur les relations entre les textes et les images, matérielles ou mentales (illustration du livre, rhétorique, emblématique, allégorie, mystique...), de la fin du XVe siècle au début du XVIIIe, ainsi que sur les genres narratifs (roman, théâtre, mythographie).

Lire son article : La liberté dans les fers ? Cadrer, décadrer, recadrer la fable et l’image dans les Fables choisies mises en vers de La Fontaine (livres I-VI, 1668)

 

Benoît Tane est actuellement maître de conférences en Littérature en Littérature générale et comparée à l’Université de Toulouse-Jean Jaurès (équipe L.L.A. CREATIS). Ancien élève de l’ENS de Fontenay/Saint-Cloud, agrégé de lettres modernes, il a soutenu une thèse sur l’illustration du roman au XVIIIe siècle. Auteur d’un ouvrage et de nombreux articles sur ce sujet, il mène plus largement des recherches sur la fiction romanesque et sur ses interactions avec ses supports matériels (texte et image, histoire du livre, imaginaire du livre et de l’impression, phénomènes de transpositions, intermédialité…). Il a publié : Avec figures… Roman et illustration au XVIIIe siècle, P.U.R.  « Interférences », 2014 ; Lettres angloises ; ou Histoire de Miss Clarisse Harlove [Clarissa, or the History of a young Lady, Richardson (1747-1748)], Presses universitaires de l’Université Laval, Québec, 2007 ; 19 entrées dans le Dictionnaire encyclopédique du livre illustré (XIXe-XXIe siècles), Classiques Garnier, « Dictionnaires et références », à paraître ; « Roman et illustration au XVIIIe siècle. Des scènes de reconnaissance ? », Journée d’étude « Scènes de reconnaissance », Congrès de l’AIEF, juillet 2023, Université de la Sorbonne (Publication en cours dans les CAIEF) ; « Figure(s) dans La Princesse de Clèves. Ce qui manque à la scène ? », communication à la journée d'étude du 21 octobre 2021 par le groupe 16-18 du CIELAM, à l'université d'Aix-Marseille/AMU, « De La Princesse de Clèves au Fils naturel. L'invention de la scène » (enregistrement disponible sur vimeo, à partir de la 59e minute) ; « Corps féminins/regards masculins dans un contexte de pauvreté : la fabrique du roman », communication à la Journée d’étude « Mendiantes et pauvresses. La pauvreté au féminin. XVIIIe - XIXe siècles », décembre 2020, publication en cours.

Lire son article : Cadre, cadrage, encadrement : dispositif de (dés)illusion. L’illustration romanesque autour de 1780

 

Bernard Teyssandier, spécialiste de littérature française du XVIIe siècle, est maître de conférences Hdr à l’Université de Reims. Il enseigne principalement l’histoire du livre, l’histoire de la gravure et des bibliothèques à l’Age classique. Depuis la parution de sa thèse (2008), ses travaux l’ont notamment conduit à interroger les rapports du texte et de l’image dans la perspective de l’éducation du prince au Grand Siècle et de ses représentations. Bibliographie sélective : Gabriel Naudé, Avis pour dresser une bibliothèque, édition annotée et établie par B. Teyssandier, Paris, Klincksieck, 2008. La Morale par l’image. La Doctrine des mœurs dans la vie et l’œuvre de Gomberville, Paris, H. Champion, 2008. « L’idée des bibliothèques à l’âge classique », numéro spécial dirigé par Jean-Marc Chatelain et B. Teyssandier, Littératures classiques, n°66, 2008. Jean Ballesdens, Les Fables d’Esope Phrygien (1645), édition établie sous la direction de B. Teyssandier, Reims, Epure, 2011. Le Roi hors de page et autres textes. Une anthologie, édition critique établie sous la direction de B. Teyssandier, Reims, Epure, 2012. Jean Héroard, De l’institution du prince (1609), édition annotée et établie par B. Teyssandier, Paris, Hermann, 2013. « 1617 : le coup d’Etat de Louis XIII », numéro spécial dirigé par Delphine Amstutz et Bernard Teyssandier, XVIIe siècle, 2017, n° 276. Le pourmenoir [des] belles allées des histoires : peintures, périégèse et parénèse dans l’œuvre albinéenne », numéro spécial dirigé par Mathilde Bernard sur « Les enjeux de l’écriture de l’histoire en France (1560-1630) », Albineana, n° 31, 2019, pp. 155-173.

Lire son article : Effets de points de vue et de cadrages dans Les Triomphes de Louis le Juste de Jean Valdor (1649)

 

Ancien élève de l’Ecole Normale Supérieure, Laurent Thirouin est professeur de littérature française du XVIIe siècle à l’Université Lumière Lyon 2. Il est l’auteur de divers travaux sur l’œuvre de Pascal (Le Hasard et les Règles. Le modèle du jeu dans la pensée de Pascal, Paris, Vrin, 1991, rééd. 2011 ; Pensées sur la justice, Paris, La Découverte, 2011 ; Le Défaut de la méthode. Lecture des Pensées selon leur ordre, Paris, Champion, 2015) et la vie intellectuelle dans le milieu de Port-Royal : l’œuvre morale de Pierre Nicole (Pierre Nicole, Essais de morale, réédition, revue et corrigée, Paris, Les Belles Lettres, « Encre marine », 2016 ; Traité de la Comédie et autres pièces d’un procès du théâtre, Paris, Champion, 1998), la querelle du théâtre (L’Aveuglement salutaire. Le réquisitoire contre le théâtre dans la France classique, Paris, Champion, 1997, rééd. 2007), l’augustinisme au XVIIe siècle (Les Ecoles de pensée religieuse à l’époque moderne, textes réunis par Y. Krumenacker et L. Thirouin, Lyon, RESEA, 2006).

Lire son article : La Rochefoucauld pouvait-il encadrer Sénèque ? Quelques considérations sur le frontispice des Maximes

 

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