L’Histoire sacrée en tableaux de Finé de
Brianville illustrée par Sébastien Leclerc
 [*]
- Véronique Meyer
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Résumé

Il semble intéressant, par le biais du cadre et du cadrage, de s’interroger sur le dialogue que la gravure entretient avec le texte de L’Histoire sacrée en tableaux de Finé de Brianville et de déterminer son rôle et son impact sur le lecteur, en particulier sur le jeune Louis Grand Dauphin, à qui le livre est destiné ; il importe donc d’étudier la manière dont l’illustration encadre le texte.

Mots-clés : gravure, invention/interprétation, rapport texte-image, pédagogie, iconographie delphinique

 

Abstract

It seems interesting, through the frame and the framing, to question the dialogue that engraving maintains with the text of L’Histoire sacrée en tableaux by Finé de Brianville and to determine its role and its impact on the reader, in particular on the young  Louis, Delphin of France, to whom the book is intended; it is thus important to study how the illustration frames the text.

Keywords: engraving, invention/interpretation, text-image relation, pedagogy, Dolphin iconography

 


 

Pourquoi dans un ensemble d’études consacré à L’Image dans le livre : cadre, cadrage, avoir choisi pour objet d’étude l’Histoire sacrée en tableaux de Finé de Brianville ? La principale raison tient sans doute au fait que ce livre, un des plus réussis pour ce qui est de l’illustration de tous ceux parus dans la seconde moitié du XVIIe siècle, est dû au maître incontesté de la vignette, Sébastien Leclerc (1637-1714), qui signe là une de ses plus belles réalisations. Si cet ouvrage, pour ce qui est du texte, a déjà été analysé notamment par Bernard Teyssandier [1], l’illustration dans son ensemble reste à étudier, malgré le recensement qu’en a fait Maxime Préaud en 1980 dans L’Inventaire du fonds français [2]. Il a semblé intéressant, par le biais du cadre et du cadrage, de s’interroger sur le dialogue que la gravure entretient avec le texte, de voir ce qu’elle lui apporte et de déterminer son rôle et son impact sur le lecteur ; de considérer la manière dont l’illustration encadre le texte et de savoir si elle l’encadre réellement ; de s’interroger enfin sur les limites de cet encadrement.

Pour commencer il convient de retranscrire précisément le titre de cet ouvrage car chaque mot y a son importance : Histoire sacrée en tableaux pour monseigneur le Dauphin avec leurs explications suivant le texte de l’écriture et quelques remarques chronologiques Par Monsieur de Brianville, abbé de S. Benoist de Quinçay, lez-Poitiers. A Paris, chez Charles de Sercy [3]. Le livre est donc destiné à l’éducation du Dauphin qui, lors de la parution du 1er volume en 1670 [4] est âgé de neuf ans et lors de celle du troisième et dernier volume en 1675, de quatorze ans. Il s’agit d’une des premières publications ad usum delphini [5], encouragée par le duc de Montausier [6], gouverneur du jeune prince, et supervisée par Bossuet, nommé officiellement cette même année 1670 son précepteur, et qui le 2 octobre 1669, avec Omer de Champin, doyen de saint Thomas du Louvre, signe une des approbations par ailleurs fort élogieuse autorisant la parution de l’ouvrage, comme l’atteste cet extrait : « Le public est fort redevable aux soins de Monsieur l’Abbé de Brianville, qui les a digerez avec beaucoup d’ordre, et avec une netteté digne de la réputation que ce sçavant Homme s’est acquise ».

 

Présentations biographiques de Finé de Brianville et de Sébastien Leclerc

 

Avant d’aller plus loin, quelques mots sur l’auteur et le graveur s’imposent. Claude-Oronce Finé de Brianville serait né à Briançon en 1624 [7] et mort à Quincay en Poitou en 1674, l’année de la parution du dernier volume de L’Histoire sacrée. Entré au noviciat des jésuites d’Avignon en 1639 après avoir suivi ses humanités et étudié la théologie dans différents collèges tenus par la congrégation de Jésus, il fut nommé professeur de rhétorique à Aix, où il prononça ses vœux en 1654. Il exerça ensuite à Chalon-sur-Saône, Lyon, Grenoble et dans un grand nombre d’autres villes, pour enfin quitter la Compagnie le 22 avril 1659. Il semble que ce soit la publication de son Jeu d’Armoiries des Souverains et Estats d’Europe, pour apprendre le Blason, la Géographie et l’Histoire curieuse [8] et les réactions négatives des jésuites [9] qui l’aient amené à prendre son indépendance. En 1660, il est à Paris et fréquente le milieu des érudits ; le 23 avril 1660, il s’engage chez Nicolas Colbert, le frère du futur ministre de Louis XIV. Ce sont probablement les deux frères qui l’introduisirent à la cour, à moins que ce ne soit le duc de Montausier, qui par ailleurs lui obtint le titre honorifique d’aumônier ordinaire et conseiller du roi. Il semble qu’il entra cette année-là au service de Madame de Montausier, la célèbre Julie d’Angennes (1607-1671) [10], dont il devint le confesseur. Celle-ci fut nommée gouvernante du Dauphin en 1661 et le demeurera jusqu’en 1664, date à laquelle elle fut choisie comme dame d’honneur de la reine. Dès 1663, elle avait fait entrer Finé dans la maison du jeune prince. Elle le chargea alors d’écrire un livre pour son éducation et son amusement, ce qui donna lieu en 1664 à l’Abrégé méthodique de l’histoire de France [11], pour lequel Sébastien Leclerc grava le titre, une lettre ornée et deux devises : nous aurons l’occasion d’y revenir puisque ces illustrations furent réutilisées pour l’Histoire sacrée en tableaux [12]. La formation pédagogique de Finé et son jeu d’Armoiries des Souverains expliquent la demande de Madame de Montausier, qui lui conseilla de faire graver les portraits des rois de France, ce qui lui donna ensuite l’idée de les accompagner d’un récit succinct de leurs mœurs [13]... En 1665, il fit paraître un Projet de l’histoire de France en Tableaux pour Monseigneur le Dauphin en douze pages, illustré par Chauveau [14]. Resté proche des Colbert, il dédia au ministre les Devises héroïques sur les armes de Monseigneur Colbert, illustrées de nouveau par Chauveau (1666) [15]. En 1667, il publia le Symbole héroïque pour le Roi sur les préparatifs de la guerre [16] et, en 1668, le Symbole héroïque pour les dernières conquestes du Roy [17], qu’il fit tous deux illustrer par Sébastien Leclerc et qui connurent un certain succès. Cette même année, il adressa à la reine la Devise héroïque pour les tettons [sic pour « jetons »], qu’il fit agrémenter d’une médaille à son effigie [18]. L’Abrégé Méthodique et les différentes devises lui valurent en 1668 la charge de l’abbaye de Quincay dans le Poitou [19]. Finé était donc bien en cour lorsqu’en 1670, recommandé par Montausier, il dédia au jeune prince l’Histoire sacrée en tableaux, qui là encore fut  illustrée par Sébastien Leclerc.

Voici ce que dit Laurent Josse Leclerc, le fils de l’artiste dans l’abrégé qu’il rédigea de la vie de son père : « M. Le Clerc fit aussi pour l’abbé de Brianville, qui en avait demandé pour lui la permission, la petite suite de l’Histoire sacrée de l’Ancien Testament (…). Cet abbé, ami de M. Le Clerc fit son éloge dans la préface […] » [20].

Rappelons que, né à Metz en 1637, Sébastien Leclerc arriva à Paris vers 1664. Il s’y était sans doute fait connaître par ses illustrations de livres publiés à Metz par le libraire et imprimeur en taille-douce Claude Bouchard, par ses gravures des Modes de Metz parues en 1659 [21], par le Triomphe de son Altesse Charles IV duc de Lorraine, édité à Nancy en 1664 [22], et par quelques armoiries qui attirèrent peut-être sur lui l’attention de l’héraldiste [23], lequel ne devait pas ignorer non plus les suites des Tableaux où sont représentées la Passion de nôtre seigneur Jésus-Christ, et les actions du prestre à la sainte messe parues en 1657 et 1661 (IFF 89-165). Il avait alors commencé à graver les œuvres de Le Brun faites pour le roi, ce que Finé rapporte dans sa préface de l’Histoire sacrée, où il fait l’apologie du graveur [24]. Ceci explique, comme l’indique Mariette dans ses Notes manuscrites, qu’« il fallut permission du Roy pour graver les planches de la Bible ; car il estoit dans ce temps-là à sa pension » [25].

 

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[*] Que soient remerciés chaleureusement : Philippe Cornuaille, Peter Fuhring, Huigen Leeflang, Maxime Préaud, Bernard Teyssandier, Vanessa Selbach.
[1] B. Teyssandier, « L’Histoire sainte dans l’éducation du prince au Grand Siècle : les sieurs de Brianville et de Royaumont », dans Port-Royal et les images : un accès aux textes ?, sous la direction de T. Gheeraert, Rouen, Publications numériques du CEREdl, « Actes de colloques et journées d’étude », 2015 (en ligne. Consulté le 29 mai 2023).
[2] M. Préaud, Sébastien Leclerc II, 1980, Inventaire du fonds français. Graveurs du XVIIe siècle, t. 9, n° 161-1685. Inventaire du fonds français abrégé dorénavant en IFF, pour Leclerc et pour les autres artistes, IFF le nom du graveur, la date d’édition et le numéro de la gravure.
[3] Au Palais, au sixième Pillier de la Grande salle, vis-à-vis la Montée de la Cour des Aydes, à la Bonne-Foy couronnée, 1670-1675, 3 vol. in-12.
[4] Il semble que la première édition ait paru en 1669 chez Thomas Joly mais qu’elle se présente indifféremment avec la date 1669 ou 1670 ; toujours est-il que seuls les exemplaires avec le second millésime ont été retrouvés (voir IFF 1614).
[5] La Collection Ad usum Delphini. L’Antiquité au miroir du Grand siècle, sous la direction de C. Volpilhac-Auger, Grenoble, ELLUG, « Des Princes », 2000 ; La Collection Ad Usum Delphinin, sous la direction de M. Furno, vol. II, Grenoble, ELLUG, « Des Princes », 2005.
[6] P. Mormiche, « Eduquer le Dauphin : exempla, image du père, éducation exemplaire ? », Bulletin du Centre de recherche du château de Versailles, Société de cour en Europe, XVIe-XVIIIe siècles, « Monseigneur le Dauphin, fils de Louis XIV », 2014 (en ligne. Consulté le 29 mai 2023).
[7] Selon Philippe Palasi à qui nous empruntons les renseignements biographiques (Jeux de cartes et jeux de l’oie héraldique au XVIIe-XVIIIe siècle, Paris, Picard, 2000, pp. 82-93). Nous abrégeons désormais le nom de l’auteur en Finé.
[8] Lyon, chez B. Coral (Ibid., p. 131). Le frontispice, qui n’est pas mentionné dans l’IFF est gravé par le lyonnais Nicolas Auroux (?-1676). Les gravures sont anonymes.
[9] Il avait donné aux valets le nom des princes du sang, ce qui suscita quelque émotion.
[10] Mme de Montaursier est également célèbre pour la Guirlande de Julie que son futur époux lui avait offerte en 1641, et qui fut calligraphiée par Nicolas Jarry et enluminée par Nicolas Robert  (en ligne. Consulté le 29 mai 2023).
[11] A Paris chez Sercy, in-12°. IFF 1608-1611. Dorénavant donné en abrégé (orthographe rectifiée par Sercy dès 1667).
[12] La seconde devise, qui n’a pas été réutilisée, est à la gloire du roi. On y voit la tête de Phébus sur des trophées d’armes et de part et d’autre un ange casqué, vêtu d’une tunique fleurdelisée, tenant une banderole avec cette inscription : « OMNIBVS –VNVS » (IFF 1611).
[13] Ces portraits accompagnent l’Abbregé methodique de l’histoire de France, qui connut de nombreuses rééditions (voir par exemple celle de 1675 en ligne. Consulté le 29 mai 2023).
[14] Paris, Imprimerie royale (BnF, FOL-L36-1). Les gravures, au nombre de cinq, ne sont pas référencées dans l’IFF Chauveau, 1951. Finé de Brianville, qui prévoyait 65 tableaux pour résumer l’histoire de France, définit le plan et le contenu de ces tableaux, et en donne un exemple. Il s’appuie sur les médailles montrant le héros, sa femme et ses enfants, qu’il accompagne de leurs armoiries. On y trouve les armes des officiers et des illustres familles. Il propose pour exemple la vie de Philippe de Valois, qui sera accompagnée de discours, de la chronologie, de la généalogie du roi et de l’état des autres royaumes. Suit un sonnet également dédié à Louis XIV et illustré d’une devise, ainsi qu’un autre sur les armes du Dauphin, suivi de leur histoire (BnF, Ms., Clairambault 631, fol. 210-223 (en ligne. Consulté le 29 mai 2023).
[15] Ouvrage de trois pages paru d’abord en latin (« Coluber gentilitius illustrissimi viri Ioan Bapt. Colberti symbolis heroicis expresses », Bibliothèque municipale de Lyon (en ligne. Consulté le 29 mai 2023 ; IFF 919), puis l’année suivante en français (BnF, YE-1350). En 1668, il publia les Lettres latines de M. de Bongars, résident et ambassadeur sous le roi Henri IV, Dédiées à Monsieur le Dauphin... Traduites en français (Paris, P. Le Petit, 1668 : 2 vol. in-12), qui connut plusieurs rééditions en France, dont une en 1681 chez Osmont et à l’étranger, notamment à la Haye en 1675 chez A. Moetjes. La plupart des ouvrages qu’il fit paraître furent ainsi dédiés au Dauphin.
[16] Paris, S. Mabre-Cramoisy, 1667 ; IFF 1612 : BnF, RES-F-188, FOL 257. La vignette montre un soleil rayonnant qui éclaire une tour fortifiée se dressant au milieu des flots avec la devise « MIHI. NON IMPERVIA » (« Ce n’est pas à mes traits qu’elle est impénétrable », traduction de Maxime Préaud, qui précise que Finé note dans l’introduction : « cette forteresse représente le château de Castille fortifié par les armes de tous les autres états dont l’écu d’Espagne est écartelé »). Ces armoiries apparaissent à droite, sur un drapeau.
[17] Paris, de Sercy, 1668, in-fol. (BnF, FOL-LB37-3584 ; IFF 1613). Dans un médaillon posé sur des trophées militaires et maintenu par deux lions assoupis, un trophée de la Toison d’or ; tandis qu’au-dessous le combat de Jason fait rage. Plus bas, sur la peau d’un bélier, un poème signé Finé célébrant Louis XIV, nouveau Jason et qui par leur présentation évoque les Devises pour les tapisseries des quatre éléments peintes en miniature par Bailly gravées par Leclerc lui-même en 1668 (en ligne. Consulté le 29 mai 2023 ; IFF 1541-1577). Signalons plusieurs placards conservés à Amsterdam au Rijksmuseum, avec un même sonnet signé O. F. de Brianville et la même gravure, avec la devise EVEXI-SED DISCVTIAM. Le premier, paru chez Charles de Sercy, accompagne la Devise pour le Roy sur les préparatifs de la Campagne de l’an 1672, avec la traduction en hollandais (copie inversée de la gravure de Leclerc, IFF 852, RP-P-OB-77.061  (en ligne ici et en ligne là. Consulté le 29 mai 2023). Le second est édité à Amsterdam en 1674 chez Hieronymus Sweerts, avec d’un côté la Devise pour le Roy sur les préparatifs de la Campagne de l’an 1672, sonnet signé O. F. de Brianville, chez Charles de Sercy, gravure avec la devise « EVIXI-SED DISCVTIAM » (avec une copie dans le même sens de la gravure attribuée à Leclerc IFF 853) et à droite la Devise Chretienne pour son Altersse Royale Monseigneur le Prince d’Orange sur les préparatifs de la Campagne de l’an 1674 (gravure anonyme et la devise « EVEXIT et DISCUTIET », on voit Louis XIV qui se désole à la vue du lys qui se meurt alors que l’oranger prospère) avec au centre la traduction hollandaise des deux sonnets (RP-P-OB77.062, en ligne. Consulté le 29 mai 2023), le troisième avec la même gravure mais sans le texte en hollandais au centre (RP-P-OB-77.063). Mais les gravures originales (en ligne. Consule le 29 mai 2023). La gravure de 1672 et le sonnet donnèrent lieu à deux caricatures attribuées à Romeyn de Hooghe et publiées sur un même placard (en ligne. Consule le 29 mai 2023). Voir I. Boitel, L’Image noire de Louis XIV, Paris, Champ Vallon, 2016, p. 447-448, qui mentionne deux de ces trois placards, dont elle étudie la signification.
[18] Le sous-titre précise : Le navire Argo revenant de la conqueste de la Toison d’or et depuis changé en Constellation... In-4°, 1 p., gravure anonyme (en ligne. Consule le 29 mai 2023).
[19] Finé est l’auteur d’une histoire des abbés de Saint-Benoît restée manuscrite, que mentionne Eugène Lecointre dans sa notice sur l’abbaye de Saint-Benoit de Suincay (Mémoires de la Société des antiquaires de l’Ouest. vol. 19, 1851, p. 27).
[20] A. de Lantenay [Antoine Louis Bertrand], Mélanges de biographie et d’histoire, « Sébastien Le Clerc graveur du Roi », Bordeaux, Feret et fils, 1885, p. 402-435, notamment pp. 413-414. Notons que cette biographie peu connue, issue de la Bibliothèque de Saint-Sulpice, donne le texte des provisions du titre de chevalier romain (de l’ordre de l’Eperon d’or) dont le nonce Antonio Gualterio pourvut Sébastien Leclerc à la fin de 1705 (cf. p. 427).
[21] IFF 918-945.
[22] Ouvrage in-folio paru chez Poirel et Charlot, pour lequel Leclerc exécuta l’ensemble des 37 illustrations, du frontispice, aux armoiries, lettres ornées, bandeaux et fleurons, en passant par les grandes planches allégoriques montrant les arcs de triomphes érigés à cette occasion (IFF 1391-1409).
[23] Voir par exemple celles de Pierre Lefebure, audiencier en la chancellerie de Metz en 1660 (IFF 862) et de Nicolas de Martigny, protonotaire apostolique en 1655 et 1660 (IFF 864-867).
[24] Finé fait allusion aux planches de zoologie (IFF 2910-2914) auxquelles Leclerc travaille en 1668, et à celles des Tapisseries du roi avec leurs devises, qu’il commence à partir de 1669 (IFF 1579-1596). Comme le précise Maxime Préaud (IFF, t. 1, p. 13), il apparaît en effet en 1668 dans les Comptes des Bâtiments du roi (Jules Guiffrey, Paris, 1851, t. 1, col. 281).
[25] Abecedario de Pierre Jean-Mariette et autres notes inédites… Paris, 1851-1860, éd. Philippe de Chennevières et Anatole de Montaiglon, t. 3, 1854-1856, p. 104. Colbert lui fit donner alors une pension comme dessinateur et graveur ordinaire du roi. En 1672 il fut reçu académicien et, en 1673, il quitta le Louvre pour les Gobelins (voir Maxime Préaud, IFF, Op. cit., p. 13).