Rabelais et ses illustrateurs
Index des auteurs
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Richard Cooper est professeur émérite de français à l’Université d’Oxford. Spécialiste de Rabelais, il s’intéresse également aux relations franco-italiennes à la Renaissance, aux fêtes de cour et à l’histoire du livre (surtout à Lyon). Il a récemment publié des éditions de textes de Marguerite de Navarre (Champion, 2007, 2021), de Maurice Scève (Garnier, 2023) et une monographie sur Roman Antiquities in Renaissance France (Ashcroft, 2013). Il prépare pour Reaktion Books une nouvelle biographie de Rabelais.
Voir son article : Les illustrations de Rabelais au XVIe siècle

 

Marianne Gendre Loutsch, après une formation en lettres classiques, a travaillé comme assistante à la Bibliothèque militaire fédérale à Berne et à la Faculté des lettres de l’Université de Neuchâtel, puis a enseigné le latin et le français au lycée privé Ecole Notre-Dame de Luxembourg. De retour en Suisse, elle effectue des travaux comme correctrice et traductrice de textes latins de la Renaissance. Elle est l’auteur d’études sur l’univers féminin chez Tite-Live, sur les nymphes dans les Métamorphoses d’Ovide, le songe chez le poète latin Tibulle et l’héroïsation de la figure de M. Atilius Regulus dans la littérature latine. Intéressée désormais par l’approche texte-image, elle met la dernière main à un livre sur le Gargantua de Rabelais illustré par Charles Humbert qui doit paraître aux éditions Alphil.
Voir son article : Le Gargantua de Rabelais illustré par Charles Humbert (1925). Originalité d’une enluminure moderne

 

Mathilde Goulvestre est étudiante en Littérature française à l’Université Sorbonne Nouvelle, au sein du master « De la Renaissance aux Lumières », master en collaboration entre l’Université Sorbonne Nouvelle et la Sorbonne Université. Elle a mené en 2022-2023 un mémoire sur les éditions illustrées du Gargantua de Rabelais pour l’enfance et la jeunesse de 1981 à 2021, sous la direction de Nancy Oddo, qui l’a accompagnée dans l’écriture de son article pour la revue Textimage. Ses objets d’étude sont les rapports texte-image, la réception de la littérature du XVIe siècle et la littérature d’enfance et de jeunesse. Elle est stagiaire au sein du groupe EnJe (Enfance et Jeunesse), un projet d’établissement visant à créer un domaine de recherche transversal sur l’enfance et la jeunesse à l’Université Sorbonne Nouvelle, coordonné par Bénédicte Milland-Bove, Aliyah Morgenstern et Marie Sorel. Elle travaille en 2023-2024 sur un nouveau sujet de mémoire, sous la direction d’Emmanuel Buron : le projet éditorial inabouti des Œuvres de Rabelais au XIXe siècle par George Sand et Victor Borie, illustrées par Maurice Sand et destinées en partie à un jeune public.
Voir son article : Une image peut en cacher une autre : références picturales et figures politiques dans cinq adaptations de Gargantua pour la jeunesse (1981-2018)

 

Aya Iwashita-Kajiro est maîtresse de conférences à l’Université Keio (Tokyo, Japon). Ses recherches portent sur la description et la notion de grotesque architectural chez Rabelais ainsi que sur l’histoire de la réception des œuvres de Rabelais au Japon. Elle a notamment publié « La marginalité de la description chez Rabelais – la “Lampe admirable” et la “fontaine fantastique” dans le Cinquiesme livre », Kyoyo-ronso, n° 145, Hogaku-kenkyu-kai, Keio University, février 2024 ; « Quelques notes sur le palais Farnèse de Caprarola et l’abbaye de Thélème », Narrations fabuleuses. Mélanges en l’honneur de Mireille Huchon, Isabelle Garnier et al. (dir.), Paris, Classiques Garnier, 2022.
Voir son article : Les adaptations illustrées de Rabelais au Japon (1934-2018)

 

Philippe Kaenel est professeur d’histoire de l’art contemporain à l’Université de Lausanne. Ses travaux portent notamment sur les arts graphiques. Dans ce domaine, il a entre autres publié Le métier d'illustrateur 1830-1900. Rodolphe Töpffer, J.-J. Grandville, Gustave Doré (Droz, 2005) ;   Théophile-Alexandre Steinlen (1859-1923). L’œil de la rue (5 Continents, 2008) ; Gustave Doré (1832-1883). L’imaginaire au pouvoir (Musée d’Orsay, Flammarion, 2014). En codirection : La critique d’art des poètes (Editions Kimé, 2022) ; Les livres d’artistes d’Edwin Engelberts un éditeur d’art et ses auteurs (Editions Notari, 2022) ; et avec Hélène Védrine, Dictionnaire encyclopédique du livre illustré (France, XIXe-XXIe siècles) à paraître chez Garnier en 2023.
Voir son article : Gustave Doré et Rabelais, d’un éditeur à l’autre (1854/1873)

 

Nicolas Le Cadet est professeur de littérature française du XVIe siècle à l’Université Rennes 2 et membre du Cellam (Centre d’études des langues et littératures anciennes et modernes). Ses travaux portent sur Rabelais (fabrique de la langue, poétique et herméneutique du texte, fiction et savoirs, réception), le théâtre français des années 1450-1550 et le théâtre humaniste, la narration brève (Marguerite de Navarre, Bonaventure Des Périers, Noël du Fail) ou encore la réception des textes antiques à la Renaissance. Il est co-rédacteur en chef de L’Année rabelaisienne (Paris, Classiques Garnier, 2017-), co-auteur du Tout Rabelais (Bouquins, 2022) et de deux volumes de la collection « Clefs concours Lettres XVIe siècle » (Neuilly, Atlande) consacrés au Quart livre (2011) puis à Gargantua (2017), et enfin auteur d’une monographie sur Rabelais et le théâtre (Paris, Classiques Garnier, 2020), dans laquelle il s’intéresse aux sources dramatiques, à la théâtralité mais aussi à la postérité scénique du texte rabelaisien. Il a récemment publié une édition d’Aman. Tragedie saincte d’André de Rivaudeau (Paris, Classiques Garnier, 2023), ainsi que deux numéros de revue sur « La farce au XVIe siècle » (RHR, n° 93, décembre 2021) et « Les mystères français au XVIe siècle » (Seizième Siècle, n° 23, 2023).
Voir son article : Cinq siècles d’illustration de Rabelais

 

Myriam Marrache-Gouraud est Professeure de littérature du XVIe siècle à l’Université de Poitiers et membre du laboratoire FoReLLIS (UR 15076). Ses travaux portent sur Rabelais, l’écriture des savoirs et des mirabilia à la Renaissance. Attentive à la rencontre entre l’humanisme philologique et les énigmes du monde, elle s’intéresse à l’éloquence des objets singuliers et au rapport entre textes et images. Elle a publié “Hors toute intimidation, Panurge ou la parole singulière (Genève, Droz, 2003), a co-édité, en collaboration avec P. Martin, le Jardin, et cabinet poétique de Paul Contant (Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2004) et a co-dirigé, avec D. Moncond’huy et P. Martin, La Licorne et le bézoard. Une histoire des cabinets de curiosités (Montreuil, Gourcuff-Gradenigo, 2013). Elle a également coorganisé l’exposition La licorne et le bézoard (Poitiers, Musée Sainte Croix, 2013) et a participé au comité scientifique de l’exposition Cabinets de curiosités (Landerneau, Fonds Hélène et Edouard Leclerc, 2019, commissaire Laurent Le Bon). Elle administre le site curiositas.org qu’elle a contribué à fonder et a récemment publié deux monographies consacrées à l’écriture de la curiosité : La Légende des objets. Le cabinet de curiosités réfléchi par son catalogue (XVIe-XVIIe siècles), Genève, Droz, « Les Seuils de la Modernité », 2020 (616 p.) et L’homme-objet. Expositions anatomiques de la première modernité, entre savoir et spectacle, Genève, Droz, 2022 (432 p.).
Voir son article : Habemus corpus. Rabelais dans la toile de Garouste

 

Louise Millon-Hazo est maîtresse de conférences en littérature et langue françaises du Moyen Age au XVIe siècle à Nantes Université. Elle prépare chez Classiques Garnier l’édition de sa thèse de doctorat, « Quelles bestes sont ce là ? » L’humanisme rabelaisien à l’épreuve de ses bestiaires. Ses travaux portent aussi bien sur les corpus médiévaux que renaissants. Elle s’intéresse à l’écopoétique, à la zoopoétique et aux études de genre. Elle s’interroge notamment sur la place de la femme dans la pensée humaniste.
Voir son article : Illustrer les cinq livres de Rabelais dans la France des années 1930 : l’œuvre d’Albert Dubout

 

Lionel Piettre est maître de conférences en littérature de la Renaissance à Aix-Marseille Université. Ses recherches explorent les rapports entre littérature, rhétorique et politique, notamment dans les genres de l’histoire, des Mémoires et du roman. Ses principaux travaux portent sur la famille Du Bellay (L’Ombre de Guillaume Du Bellay sur la pensée historique de la Renaissance, Genève, Droz, 2022), sur les mémorialistes du XVIe siècle (notamment Monluc), sur l’art militaire et ses rapports avec la littérature narrative, en particulier chez Rabelais.
Voir son article : Gargantua au pays des oukases, ou Rabelais mis en cases : l’Histoire de la sainte Russie de Gustave Doré (1854)

 

Anne-Pascale Pouey-Mounou est professeure en langue française du xvie siècle à Sorbonne Université. Spécialiste de Ronsard (L’Imaginaire cosmologique de Ronsard, Genève, Droz, 2002) et de Rabelais (Panurge comme lard en pois. Paradoxe, scandale et propriété dans le Tiers Livre, Genève, Droz, 2013), elle a écrit de nombreux travaux sur la geste pantagruélique et sur la Pléiade.
Voir son article : Le Gargantua illustré par Samivel (1934)

 

Olivier Séguin-Brault détient une maîtrise en littérature française de l’Université McGill. Il prépare une thèse de doctorat en cotutelle sur Rabelais « studieux d’architecture » à l’Université du Québec à Rimouski et au Centre d’études supérieures de la Renaissance de l’Université de Tours. Ses travaux s’intéressent en particulier à l’architecture et à la circulation des savoirs techniques dans la littérature française de la Renaissance.
Voir son article « Cité d’amour, cité des arts » : Thélème vue par ses illustrateurs

 

Paul J. Smith est professeur émérite de littérature française à l’Uiversité de Leyde. Ses recherches portent sur la littérature française des XVIe, XVIIe et XXe siècles, sa réception aux Pays-Bas, les livres de fables et d’emblèmes français et néerlandais, la rhétorique littéraire et la zoologie du début des temps modernes. Il a obtenu son doctorat à l'Université de Leiden en 1985 avec la thèse Voyage et écriture. Etude sur le Quart Livre de Rabelais (édition commerciale 1987). Il a notamment publié Het schouwtoneel der dieren. Embleemfabels in de Nederlanden (1567-ca. 1670) (2006) ; Dispositio. Problematic Ordering in French Renaissance Literature (2007), et Réécrire la Renaissance, de Marcel Proust à Michel Tournier (2009). Il a codirigé plusieurs volumes, dont les plus récents sont Emblems and the Natural World (2017) avec Karl Enenkel ; Natural History in Early Modern France (2018) avec Raphaële Garrod, deux volumes avec Anne-Pascale Pouey-Mounou : Langues hybrides. Expérimentations linguistiques et littéraires (XVe-début XVIIe siècle). Hybridsprachen. Linguistische und literarische Untersuchungen (15.-Anfang 17. Jh.) (2019), et Early Modern Catalogues of Imaginary Books. A Scholarly Anthology (2020), et Ichthyology in Context (1500-1880) (2024) avec Florike Egmond. Il met actuellement la dernière main à sa monographie Animals in Eden. Early Modern Pictorial and Literary Interpretations of the Fall of Man.
Voir son article : Illustrer Rabelais aux Pays-Bas (les traductions des XVIe-XVIIe siècles)

 

Michel Thiébaut est spécialiste de l’imagerie d’Histoire dans la Bande Dessinée et le livre illustré au XIXe siècle. Il est l’auteur d’une thèse d’Etat à Besançon, en 1997 (L’Antiquité vue dans la Bande Dessinée d’expression française (1945-1995) – contribution à une pédagogie de l’Histoire ancienne) et de plusieurs monographies, aux éditions Delcourt, relatives aux bandes dessinées de François Bourgeon. De façon complémentaire, il a mené plusieurs actions dans le but de promouvoir l’éducation à l’Image en milieu scolaire (Pour une Education à l’Image au Collège, éd. Hachette/CNDP, 2002). Il est un collaborateur régulier de la Revue des Amis de Robida : Le Téléphonoscope.
Voir son article : Les Œuvres de Rabelais illustrées par Albert Robida (1885-1886). La Fantaisie documentée et érotique

 

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