L’Ecrit et le sculptural
Index des auteurs
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Charlotte Estrade est maitresse de conférences en langue et littérature anglophones à l’Université Paris Nanterre. Ancienne élève de l’ENS Lyon, elle est spécialiste de poésie moderniste anglo-américaine. Ses recherches portent sur les relations entre la poésie, l’histoire et les autres arts, ainsi que sur les phénomènes d’emprunt et de transposition. Elle a publié plusieurs articles sur la poésie moderniste et sur Ezra Pound en particulier, ainsi qu’une étude sur John Ashbery intitulée Poétique de la distorsion dans Self-Portrait in a Convex Mirror de John Ashbery (Presses universitaires de Paris Nanterre, 2020). L’article rédigé pour « L’Ecrit et le sculptural » poursuit une réflexion entamée dans « Formes et plans : l’alchimie Brancusi en poésie anglophone », publié dans la revue CHER en 2016.
Voir son article : La métaphore sculpturale chez Ezra Pound, un idéal poétique et idéologique de la masculinité

 

Michel Favriaud est chercheur en sciences du langage et en littérature, spécialement en poésie moderne et contemporaine. Ses travaux portent sur la ponctuation étendue, les unités discursives qu’elle recouvre et intrique, et les conséquences en termes de syntaxe et de sémantique plurielles, et donc d’interprétation. Auteur du livre Le Plurisystème ponctuationnel à l’épreuve de la poésie contemporaine, 2011, directeur des numéros de Langue française n° 172 et de Pratiques n° 179-180 sur la ponctuation étendue, la langue et la poésie. Prépare actuellement chez Garnier un numéro de la revue Cahiers de sémiotique des cultures, sur « Ponctuation, arts et anthropologie culturelle » (2024-25).
Voir son article : L’écriture poétique de Genet, Dupin, Juliet, Du Bouchet à l’épreuve de la sculpture-sépulture de Giacometti

 

Claire Gheerardyn est maîtresse de conférences en littérature comparée à l’Université Toulouse II - Jean Jaurès, et membre junior de l’IUF (chaire de médiation, 2023-2028). Sa thèse de doctorat Ecrire les monuments, XIXe-XXIe siècles, Russie, Europe, Amériques, examine  la manière dont la littérature accueille, prolonge, refuse ou réinvente les monuments. Elle travaille sur les questions de matérialité (des livres, des textes, de la sculpture), sur les circulations de la poésie moderne, et sur les entrecroisements de la littérature avec les autres arts (principalement sculpture, peinture, photographie). Elle a contribué aux catalogues d’expositions récentes sur les sculpteurs René Iché (2023, La Piscine de Roubaix) et Constantin Brancusi (2024, Centre Pompidou). Son projet de recherche actuel consiste à analyser le fonctionnement de la « poésie in situ » en étudiant les transpositions concrètes de la poésie dans les espaces urbains, ruraux, et dans des paysages à ciel ouvert.
Voir son article : « Comme on sculpte » : de l’écriture à la lecture ? Réflexions à partir de la poésie des XXe et XXIe siècles et la présentation de ce numéro : Pour entrer en matière

 

Après un master de Lettres modernes en littérature comparée, Ian Grivel devient professeur agrégé d’anglais puis Docteur en Etudes du monde anglophone avec une thèse soutenue en 2016 intitulée « Psyché, le mythe et l’idéal ; ou les métamorphoses d’une figure antique dans les littératures de langue anglaise ». Il enseigne à Perpignan et ses publications couvrent un assez large spectre de sujets, avec des travaux en mythopoïétique, des études sur les genres littéraires (la pantomime), sur les sensory studies (le goût dans la poésie de guerre), sur la langue (analyse anthroponymique), mais également des études de narratologie (la panne littéraire), et encore des travaux sur les rapports entre littérature et philosophie (l’âme) ou entre arts et littérature (la question du double artistique ; l’écriture sculpturale).
Voir son article : Le sculptural chez George MacDonald : création divine, artistique et poétique

 

Claire Mélot est architecte d.E et traductrice de l’allemand. Elle est doctorante en philosophie à l’Université Toulouse Jean Jaurès (ERRaPhis, ED ALLPHA) et doctorante associée au Centre Marc Bloch de Berlin. Son travail interdisciplinaire mêle architecture, théories et pratiques philosophiques, littérature et traduction. En tant que doctorante, elle travaille notamment sur une approche critique de la phénoménologie de l’espace et surla notion d’accueil en philosophie. Ses recherches portent sur les rapports au corps et à l’espace à l’œuvredans des pratiques contemporaines d’assemblage/assembly et sur les théories politiques de l’action. Elle a codirigé un dossier sur les rapports de pouvoir en littérature pour la revue Trajectoires (n°15), a participé au projet en ligne « Diffrakting the Library » pour Diffrakt Berlin (sur Alain Damasio et sur Gilles Deleuze), et collaboré avec Jérôme Lèbre pour une proposition sur l’architecture du silence dans le cadre du programme « Silence-s » Chaillot (2017). Thèse en préparation « Les moments de l’assemblage. Pour une autre phénoménologie de l’espace », sous la direction de Jérôme Lèbre.
Voir son article : Pratiques d’assemblages. Texte – architecture – sculpture : la matière comme relation

 

Isabelle Mons est enseignante certifiée en Lettres à l’IUT de Saint-Denis Université Sorbonne Paris Nord. De formation comparatiste (doctorat Paris 3, 2003 / HDR Paris 13, 2017), elle consacre ses travaux à la place de la littérature, en dialogue avec les sciences humaines et les arts, dans le cadre biographique des pionnières du journalisme et de la psychanalyse : Madeleine Riffaud. L’esprit de résistance (Payot, 2019) ; Femmes de l’âme (Payot, 2015) ; Lou Andreas-Salomé (Perrin, 2012). L’œuvre d’Auguste Rodin s’inscrit dans son étude des rapports intermédiaux et de la recherche archivistique : Camille/Auguste (Slatkine 2017, en collab. avec D. Le Fur) ; « Camille Claudel : le souffle de la sculpture intérieure » (Femmes d’à côté, 2017) ; « Les carnets de Rodin, un singulier laboratoire de la création » (La Faute à Rousseau, 2017) ; « "Je suis un pont unissant les deux rives, le passé au présent." A la rencontre des maîtres », Catalogue de l’exposition La Passion à l’œuvre : Rodin et Freud collectionneurs (Musée Rodin, 2009) ; « De L’Enfer au Baiser ou la transmission du geste éternel. Paolo et Francesca chez Dante, Rodin, Brancusi et Han » (Les funambules de l’affection : Maîtres et disciples, 2009) ; « Rodin et ses contemporains » (Exposition Musée Rodin/ Musée Sakip Sabanci 2006) ; « De l’aveu au testament : Rodin épistolier » (Dernières lettres, 2006) ; « Autour d’Auguste Rodin : métamorphose littéraire de l’impulsion créatrice » (SFLGC 2005).
Voir son article : Les carnets d’Auguste Rodin : une poétique du geste

 

Stéphane Nowak est poète, chercheur, performeur, animateur d’ateliers d’écriture et traducteur. Ses travaux portent sur la poésie-performance, la démarche écopoétique, la traduction-transcréation, l’adaptation cinématographique, la recherche-crétion. Ses derniers articles portent les titres suivants : « Sylvain Courtoux et les éditions Al Dante : postures, positions, affrontements. L’art de désigner l’ennemi» (dans Lénaïg Cariou et Stéphane Cunescu (dir.), Contre la poésie, la poésie. Du dissensus en poésie moderne et contemporaine, Presses Universitaires de Liègeavril 2024) ; « Christophe Tarkos : méthode de création et représentation du poète » (dans Corinne Bayle et Eric Dayre (dir.), Le réel de la poésie, Paris, éditions Kimé, 2019) ; « Performances et pratiques d’écriture créatives. Extensions en aval et en amont du texte. », Elfe XX-XXI  (2019, en ligne). Il est l’auteur des livres Nos secrets sont poétiques (Dijon, Presses du Réel, 2019) et Ça ne tient plus (Bordeaux, Série discrète, 2022).
Voir son article : Surface et profondeur. Essai sur la sculpturale de Julien Blaine (1967)

 

Marie Olivier est maîtresse de conférences en littérature anglo-américaine à l’Université de Paris-Est Créteil. Elle s’intéresse plus précisément à l’étude de la poésie américaine, et plus particulièrement des XXe et XXIe siècles. Elle a dédié ses recherches doctorales comme la plupart de ses publications à l’analyse de l’œuvre de Louise Glück, poète américaine contemporaine, récipiendaire du Prix Nobel de littérature en 2020, et qu’elle traduit pour Gallimard. (Trois recueils, jusque-là inédits en France, L’Iris sauvage, Averno et Meadowlands, sont sortis en mars 2021 et en mars 2022). Elle prépare une monographie inédite sur Louise Glück chez le même éditeur. Ses aires de recherche recouvrent l’esthétique du texte poétique, le rapport entre littérature et musique, le lyrisme poétique et opératique, et la théorie critique.
Voir son article : Le sculpturalisme ou le sépulcralisme lyrique de Susan Howe

 

Ivanne Rialland est maîtresse de conférences à l’UVSQ (Université Paris-Saclay). Elle travaille sur les liens entre littérature, arts, médias. Ses recherches actuelles portent sur le livre pour enfants sur l’art. Auteure de L’Imaginaire de Georges Limbour (2009), elle a notamment dirigé Ecrire la sculpture (XIXe-XXe siècles) (2012), Critique et médium (2016) et Le Livre, le musée et l’enfant (2023, dossier d’Image & narrative). Elle codirige la collection « Ateliers de l’imaginaire » (UGA).
Voir son article : Le germe et la ruine. Le Cycle des contrées de Jacques Abeille

 

Benoît Tane est maître de conférences en littérature générale et comparée à l’Université d’Aix-Marseille. Ancien élève de l’ENS de Fontenay/Saint-Cloud/Lyon, agrégé de lettres modernes, auteur d’une thèse sur le roman illustré au XVIIIe siècle, il travaille sur les questions médiales et intermédiales, sur les relations entre la littérature et les arts visuels, sur l’histoire et l’imaginaire du livre, sur les interactions de la fiction avec ses supports matériels. Auteur de publications sur ces sujets, il a dirigé le volume collectif : Figures et images. De la figura antique aux théories contemporaines ? Revue Rubriques, Utpictura18, printemps 2024 (en ligne). Il est co-fondateur et co-directeur du site Biblioclasmes (en ligne).
Voir son article : Sculp. fiction. Sculptural, scriptural, figural : une approche médiale de la fiction et la présentation de ce numéro : Pour entrer en matière

 

Sara Vitacca est maîtresse de conférences à l’Université de Franche-Comté. Elle a obtenu son doctorat à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, avec une thèse portant sur le revival de Michel-Ange à la fin du XIXe siècle (Michelangelismes. La réception de Michel-Ange entre mythe, image et création 1875-1914, Dijon, Les presses du réel, 2023). Ses recherches portent sur la réception de la Renaissance à l’époque contemporaine, sur la culture visuelle du XIXe et du XXe siècles, sur la représentation des corps et de la virilité, ainsi que sur l’héritage difficile du colonialisme italien. Ancienne pensionnaire de l’Académie de France à Rome (2019-2020), elle a été également post-doctorante et assistante de Tristan Weddigen à la Bibliotheca Hertziana - Max-Planck-Institut für Kunstgeschichte, où elle a développé un projet consacré aux représentations de la virilité dans l'espace urbain à Rome, de l’Unification au fascisme.
Voir son article : Michel-Ange sculpté par les mots : les statues de l’artiste dans la littérature artistique à la fin du XIXe siècle

 

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