Espaces et formes du texte
dans la bande dessinée
Index des auteurs
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Jan Baetens, professeur d’études culturelles à l’Université de Louvain, a une double activité : chercheur mais aussi poète et romancier. Comme critique, il a publié à la fois des études sur la poésie et de très nombreux travaux universitaires sur les rapports entre textes et images, surtout dans les genres dits mineurs comme la novélisation, le roman-photo ou le ciné-roman-photo : The Film Photonovel. A Cultural History of Forgotten Adaptations, Austin, Texas University Press, 2019 ; Rebuilding Storyworlds. On The Oscure Cities by Schuiten and Peeters, New Brunswick, Rutgers University Press, 2020. Cofondateur de la maison d’édition « Les Impressions Nouvelles », il participe également à la création et à l’animation de revues : Conséquences (1984-1993), Formules (1995-...) et Formes Poétiques contemporaines (2002-...). Il a publié en 2020 l’ouvrage Adaptation et bande dessinée aux Impressions Nouvelles.

Lire son article : Adapter un texte, écrire les mots

 

Romain Becker enseigne au sein du département d’études germaniques de l’Université d’Angers et termine sa thèse sur l’éditeur berlinois Reprodukt à l’Ecole Normale Supérieure de Lyon. Sa recherche est axée sur l’édition de la bande dessinée, plus particulièrement dans l’aire germanophone, et se concentre donc en partie sur les pratiques d’adaptation et sur l’évolution de la bande dessinée dans cet espace. En outre, il étudie la dimension genrée du travail dans l’industrie du neuvième art et a consacré plusieurs articles à la bande dessinée dite alternative. Il a publié en 2021 l’article « Telling The Killing Joke: How Editorial Intent Co-constructs a Comic » dans le numéro Histoire et influence des pratiques bédéphiliques de la revue en ligne Comicalités.
Lire son article : Lost in trans-lettering : pratiques du lettrage dans la bande dessinée allemande

 

Eric Bouchard est professeur de littérature au Cégep du Vieux Montréal, où il enseigne notamment l’analyse critique de la bande dessinée, et a aussi été directeur éditorial pour Mécanique générale (2018-2020). Ayant étudié le graphisme, les sciences du langage puis la littérature, il s’intéresse de manière générale à la bande dessinée dans une perspective sémiologique. Il tient depuis 2016 la chronique « Relectures » sur la bande dessinée québécoise dans la revue Planches, deux de ses articles ont été traduits dans BDQ : Essays and Interviews on Quebec Comics (Conundrum Press, 2017) et il a publié des essais en postface du Retour de l’Iroquois de Louis Rémillard (Trip, 2016) et de Silent Worlds de Carlos Santos (Trip, 2013). « Esthétique de la bande dessinée sportive japonaise », un article inspiré de son mémoire de maîtrise, est paru dans le collectif Pucks en stock. Bande dessinée et sport (Georg éditeur, 2016). Ecouter sa communication La marge : Immeuble invisible de la bande dessinée (4e Colloque de Recherche en Arts Séquentiels, 2016)

Lire son article : Le phylactère : de porte-voix à porte-média

 

Benoît Crucifix est chercheur post-doctorant à l’Université de Gand. Au sein du projet ERC « Children in Comics », il travaille actuellement sur le dessin d’enfant dans la bande dessinée. Il a mené une thèse sur le patrimoine de la bande dessinée américaine et le roman graphique contemporain, étudiant différents gestes de transmission et de médiation. Avec Maaheen Ahmed, il a codirigé Comics Memory : Archives and Styles (2018) et, avec ACME, Bande dessinée et abstraction (2019).

Lire son article : Sans Serif Comic Strip. Le style typographique de Barnaby

 

Après une maîtrise d’histoire soutenue en 2005 à l’Université de Strasbourg et consacrée au magazine de bandes dessinées Ah! Nana (1976-1978), Blanche Delaborde a soutenu en 2012 à l’Université de Strasbourg un master d’études japonaises consacré à l’enfance dans les mangas de Matsumoto Taiyō, et en 2019 un doctorat d’études japonaises à l’Inalco consacré à la poétique des impressifs graphiques (c’est-à-dire les onomatopées) dans les mangas (1986-1996), dans une approche transdisciplinaire faisant appel à la narratologie, à la sémiotique, à la linguistique et à l’histoire de l’art. Elle fait partie des comités de rédaction de la revue Comicalités et de la revue Neuvième art. Elle vit au Japon depuis 2010, en dehors d’une période en Argentine en 2019-2020, et mène parallèlement à ses recherches une activité de traductrice de mangas.

Lire son article : L’ancrage des impressifs graphiques dans les mangas des années 1980-1990

 

Pierre-Olivier Douphis est docteur en histoire de l’art. Il est cofondateur de la revue Textimage pour laquelle il s’occupe de la mise en page et de la mise en ligne des articles. Entre 2010 et 2016, il a publié trente « lecture d’images » pour la collection Folioplus Classiques de Gallimard. Voyageant en Asie depuis dix ans, il s’intéresse particulièrement aux cultures et l’histoire de la Chine ainsi qu’aux relations entre l’Orient et l’Occident.

Lire son article : Territoires de Chine. Des sinogrammes dans deux bandes dessinées franco-belges

 

Laurent Gerbier est maître de conférences en philosophie à l’Université de Tours, et chercheur au laboratoire InTRu. Ses travaux se partagent entre la philosophie morale et politique de la Renaissance et l’histoire et la théorie de la bande dessinée. Il a fondé et co-dirige la collection « Iconotextes » aux Presses universitaires François-Rabelais, ainsi que les « Cahiers La Boétie » aux Editions Classiques Garnier. Il est membre des comités de rédaction des revues Neuvième Art et Res Futurae.

Lire son entretien avec Pierre Fresnault-Deruelle

 

Benoît Glaude est chercheur à l’Université de Gand et chargé de cours invité à l’UCLouvain. Il a consacré plusieurs ouvrages à la bande dessinée francophone, dont sa thèse (La Bande dialoguée, Presses universitaires François-Rabelais, 2019) et une monographie sur Joseph Gillain (Jijé, l’autre père de la BD franco-belge, coécrite avec Philippe Delisle, PLG, 2019). Il a également publié un ouvrage collectif sur la novellisation dans la littérature pour la jeunesse (Les Novellisations pour la jeunesse, codirigé avec Laurent Déom, Academia, 2020).

Lire son article : Où placer les textes ? Les leçons d’Oscar-Bill, le roi des détectives (1931)

 

Anne Grand d’Esnon est doctorante en littérature comparée à l’Université de Bourgogne où elle rédige une thèse sur la réception et l’interprétation de violences sexuelles dans les récits de fiction. Elle mène en parallèle des recherches sur la bande dessinée ; elle a notamment travaillé sur les œuvres d’Alison Bechdel (« De la reproduction au récit de soi : engendrement et destruction des images », « Penser la frontière entre essai et autobiographie à partir de la bande dessinée »), de Chris Ware (« Peut-on dessiner la charge mentale des mères ? ») et de Liv Strömquist (« Stratégies du mineur dans les essais de bande dessinée de Liv Strömquist »).

Lire son article : Le récitatif entre espace périphérique et décrochage déictique du texte : définitions, problèmes et usages atypiques

 

Jean-Matthieu Méon est docteur en science politique et maître de conférences en sciences de l’information et de la communication à l’Université de Lorraine (France). Il est membre du Centre de recherche sur les médiations (Crem). Ses travaux portent principalement sur les pratiques et les formes culturelles (bande dessinée, pratiques musicales amateurs, pornographie) et sur les logiques sociales, institutionnelles et professionnelles de leur légitimation. Parmi ses publications récentes : « Fragmenter, matérialiser. Prises en charge de la matérialité de la bande dessinée par l’exposition » (Comicalités, 2019), « Comics in Museums and at their Periphery: Hierarchical Reaffirmation and Domination Adjustments in French Art Museums » (ImageText, 2019).

Lire son article : Que faire du texte ? La bande dessinée et son lettrage au prisme des expositions

 

Pascal Robert est professeur des universités à l’Ecole nationale Supérieure des Sciences de l’Information et des Bibliothèques (Enssib). Il est membre du laboratoire Elico. Ses travaux visent à décrypter les enjeux politiques et cognitifs de l’informatisation de la société et à l’élaboration d’une anthropologie du document et des images. Il est l'auteur de Polyptyque, pour une anthropologie communicationnelle des images paru chez Hermann en 2015. Il a dirigé Bande dessinée et numérique (éditions du CNRS, 2016) et plus récemment un livre sur la ville et la bande dessinée (La ville en planches, Hermann 2021). Il a publié en 2017 de L’incommunication au miroir de la bande dessinée (aux PUBP) et en 2018 La bande dessinée, une intelligence subversive (aux Presses de l’Enssib). Il est responsable du séminaire de l’Enssib « La bande dessinée en questions ».

Lire son article : La signature dessinée de Franquin. De l’objet graphique bédéique à l’analyseur socio-sémiotique ?

 

Eva Van de Wiele a publié dans Tebeosfera, Cuadernos de Cómic et elle rédige des critiques de bandes dessinées pour 9ekunst.nl. Elle a enseigné l’espagnol et l’italien au centre de langues de l’Université de Gand. Actuellement, elle contribue en tant que doctorante au projet ERC « Children in Comics: Intercultural History from 1865 to today ». Sa thèse de doctorat portera sur la glocalisation, et la sérialisation des bandes dessinées (internationales) dans le magazine italien Corriere dei Piccoli et dans le magazine espagnol TBO. Elle est intervenue au congrès international de Saragosse sur la bande dessinée (mai 2019), ainsi qu’au congrès TORCH Comics (juillet 2019), et elle a animé un atelier sur la bande dessinée de l’Holocauste à l’école d’été de l’Université d’Anvers sur la littérature pour la jeunesse (juillet 2019). Elle a organisé un colloque sur la place des filles dans la bande dessinée, intitulé Sugar and Spice and the Not So Nice: Picturing Girlhood in Comics, qui s’est tenu les 22 et 23 avril 2021 à l’université de Gand. Eva fait également partie d’un groupe de jeunes chercheurs sur la bande dessinée italienne, SnIF, et elle a organisé avec certains d’entre eux une école d’été dédiée à la « Ricerca a fumetti », à l’Université de Gand (12-15 juillet 2021).

Lire son article : L’impact des légendes versifiées sur l’histoire de la bande dessinée espagnole (1900-1970) : parcours à travers les histoires en images des magazines espagnols pour enfants

 

Cahier d’artiste

Gabri Molist (né à Barcelone en 1993) est auteur de bande dessinée et illustrateur. Après ses études d’arts et de design à l’Escola Massana de Barcelone, il a obtenu une maîtrise en beaux-arts à la LUCA School of Arts de Gand. Il y poursuit son parcours académique, en préparant un doctorat en recherche-création, avec un projet intitulé « Write Me A Panel », sous la direction d’Isolde Vanhee et de Thierry Van Hasselt. Parmi ses publications figurent Asonancia (Apa-Apa Cómics, 2018), Ah I Laugh To See Myself So Beautiful In This Mirror (Ruja Press, 2020), Dormir es Morir (Bang Ediciones, 2021) et La Punta De La Lengua (Apa-Apa Cómics, 2022).

Voir Le Bout de la langue

 

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