Léonard de Vinci, Étude sur le vol artificiel,
Codex atlanticus (détail), 1480,
Milan, Bibliothèque Ambrosienne.
Mathilde Aubague est doctorante
en littérature comparée à
l'Université de Bourgogne. Elle travaille sur
l’énonciation et la narration ironique dans le
Tiers Livre de Rabelais, Lazarillo de Tormes,
Guzman de Alfarache de Mateo Aleman, l’Histoire
comique de Francion de Sorel, Simplicius
Simplicissimus de Grimmelshausen et Tom Jones
de Fielding.
Lire son article : Le portrait de Nays dans le Francion de Charles Sorel. Instrument de relance narrative et support d’un jeu métafictionnel
Christelle Bahier-Porte est
maître de conférences à
l’Université de Saint-Etienne. Ses recherches
portent sur Lesage, Marivaux, le conte merveilleux (XVIIe-XVIIIe siècles) et la querelle des Anciens et des Modernes. Elle a
publié La Poétique d’Alain-
René Lesage (Champion, 2006) et co-dirige
l’édition critique des Œuvres
complètes de Lesage (Champion, 12 volumes)
Lire son article : Comment
un lieu devient-il commun ? La grotte de Calypso (Fénelon, Marivaux, Lesage)
Bénédicte
Coadou est doctorante à
l’Université Rennes 2 au C.E.L.L.A.M (Centre
d’Études des Littératures et Langues
Anciennes et Modernes). Son
travail de doctorat réalisé sous la direction du
professeur Ricardo
Saez porte sur l’écriture de
l’imaginaire dans La
Galatée et le Persilès
de Miguel de Cervantès. Elle a
déjà publié plusieurs articles sur les
arts poétiques en Espagne (Bibliographie
sur les arts poétiques du XVIe siècle
« Domaine espagnol », Seizième
Siècle,
avril 2010 ; «
Le livre dans le miroir du commentaire ou la
Philosophía antigua poética, ouvrage
du médecin vallisolétain
Alonso López Pinciano », L’imprimé
et ses pouvoirs dans les langues romanes, sous la direction
de Ricardo Saez, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2009) et sur
la création cervantine (« Quand la
littérature accueille
l’événement : usage et
représentation de l’extra-ordinaire dans le Persilès
de Miguel de
Cervantès », L’écho
de l’événement, sous la
direction de Christine Rivalan Guego et
Denis Rodrigues, Presses Universitaires de Rennes, 2011).
Lire son artcile : Représentation(s)
et possession de la beauté : méditations
cervantines autour
de l’image, de son pouvoir et de ses limites dans
Les Épreuves et Travaux de
Persilès et Sigismunda - Histoire Septentrionale
Emilie Delafosse est docteur en
Études hispaniques et hispano-américaines de
l’Université Stendhal-Grenoble 3,
agrégée d’Espagnol, et exerce les
fonctions d’ATER à
l’Université de Limoges. Sous la direction de
Michel Lafon, en décembre 2009, elle a soutenu une
thèse sur « La pratique des genres dans
l’œuvre narrative d’Eduardo Berti
». Elle effectue sa recherche en littérature
argentine contemporaine au sein de l’ILCEA (Institut des
langues et des cultures d’Europe et
d’Amérique) et s’intéresse en
particulier aux genres littéraires, aux formes
brèves, aux questions de «
transtextualité », au fantastique, au romanesque
et à la science-fiction. Elle a notamment publié
un article consacré à la science-fiction dans
quelques micro-récits argentins récents
(« Ciencia
ficción en miniatura(s) : nueve
microficciones de Eduardo Berti, Raúl Brasca y Ana
María Shua », Tigre
17, La Science-fiction dans le
Río de la Plata, Grenoble, Ellug, 2009, p.
167-200).
Lire son article : L’image
dans L’Invention de Morel de Jean
Pierre Mourey et
d’Adolfo Bioy Casares : La « réinvention
de Mourey »
Jean-Pierre Esquenazi est
professeur à l'Université Jean Moulin-Lyon 3,
sociologue et membre du groupe de recherches Marge. Il est entre autres
l'auteur de Hitchcock et l’aventure de Vertigo
(CNRS Editions, 2011, 2nde éd.), Les
Séries Télévisées
(Armand Colin, 2010), Sociologie des Publics (La
Découverte, 2009, 2nde éd.), La
Vérité de la fiction
(Hermès Lavoisier, 2009), Sociologie des
œuvres (Armand Colin, 2007).
Lire son article : Portraits
révélateurs du film noir
Cyril Francès est ATER
à l’université Jean Moulin-Lyon 3. Il
prépare un doctorat intitulé
« Désir et temporalité dans l’Histoire
de ma vie de Casanova », sous la
direction de Mme Jomand-Baudry. Il a
notamment publié « Le
Soliloque d’un persifleur :
l’autobiographie de Casanova comme dévoiement de
la littérature majeure », dans Ecrire
en mineur au XVIIIe siècle (Desjonquères,
2009), « Bilan et perspective sur le genre des
Mémoires à la fin de l’Ancien
Régime : l’Histoire de ma vie de
Casanova », dans La Réception
des Mémoires d’Ancien Régime :
discours historique, critique et littéraire
(Editions le manuscrit, 2008) et « Casanova, la
chère et le charnel », dans Ecritures
du repas (éd. Peter
Lang, 2007).
Lire son article : Excéder
le désir et leurrer le temps : fonctions et significations
de l’image dans l’Histoire de ma vie
de Casanova
Nicolas Geneix
est professeur agrégé de Lettres Modernes au
lycée « Les Fontenelles » de Louviers et
doctorant en littérature et cinéma sous la
direction de Françoise Mélonio (Paris IV). Il
travaille sur des œuvres romanesques ou
cinématographiques dont la structure et le style reposent
sur une triple pratique : l’anthologie, le collage et la
liste.
Lire son article : À
travers le « kaléidoscope culturel »,
Zardoz de John Boorman
Patricia Gouritin est docteur en
littérature française et francophone. Elle a
soutenu en 2010 une thèse intitulée «
l’inscription des enseignes et devantures commerciales dans
les romans parisiens de Balzac et Zola » à
l’Université de Bretagne Occidentale (Brest) sous
la direction de Pierre Dufief. Elle s’intéresse
particulièrement aux relations texte-image dans les
récits réalistes ainsi qu’à
la poétique du quotidien parisien dans les textes du XIXe siècle. Professeur de communication à
l’IUT de Lorient, elle travaille en ce moment sur le regard
porté par Zola sur la période de la Commune.
Lire son article :
Portée sémiologique
de l’enseigne et de son tableau
dans La Maison du chat qui pelote de Balzac
Mireille Hilsum est ancienne
élève de l’École Normale
Supérieure de Fontenay-aux-Roses. Elle est Maître
de conférences de Littérature
française et francophone du XXe siècle
à l’Université Jean Moulin-Lyon 3. Ses
domaines de recherche comprennent l’œuvre
d’Aragon, l’écriture
préfacielle et la polygraphie au XXe siècle.
Lire son article : Mise
en image et mise en mots dans Je n’ai jamais
appris à écrire ou Les incipit
d’Aragon
Claire Latxague est ancienne
élève de l’ENS-LSH de Lyon,
agrégée d’Espagnol et allocataire
monitrice de l’UFR Langues de
l’Université Stendhal-Grenoble 3. Elle termine sa
thèse sur les poétiques du dessin humoristique de
Quino sous la direction de Michel Lafon, au sein de
l’Institut des Langues et des Cultures d’Europe et
d’Amérique (ILCEA).
Elle a publié « El tópico
cienciaficcional del encuentro con la otredad en El Eternauta de H.G.
Oesterheld » (Tigre, nº 17 La
science-fiction dans le Río de la Plata,
CERHIUS-ILCEA, 2009) et a organisé la journée
d’études « La bande dessinée
argentine : état de la recherche et de la
création contemporaine » (11 février
2010, Stendhal-Grenoble 3). Elle œuvre à la
diffusion de la bande dessinée latino-américaine
contemporaine, notamment à travers l’organisation
d’expositions à la Maison
de l’Amérique Latine en Rhône-Alpes.
Voir son blog : http://clairelatxague.wordpress.com/.
Lire son article : L’image
dans le récit. La Cage ou la mise en
abyme iconique
Caroline de Launay est titulaire
d’un doctorat en Études anglaises, de
l’Université de Montréal. Sa
thèse, intitulée The Symbolical
Functions of Space in Fantasy: Towards a Topography of the Genre
(2006), porte sur l’interaction entre la figure
héroïque et son environnement,
démontrant comment l’espace
géographique structure le récit de
quête et, ce faisant, constitue un
élément définitoire du genre. Ces
recherches l’ont amené à
développer une méthodologie pluridisciplinaire,
alliant la phénoménologie des images de Gaston
Bachelard et l’analyse anthropologique de
l’imaginaire de Gilbert Durand à
l’interprétation symbolique des motifs du
récit.
Outre ses recherches sur la fantasy, elle
s’intéresse à la littérature
jeunesse et particulièrement à Harry
Potter. Elle a récemment publié
plusieurs articles sur le sujet, dont « La
dialectique de l’espace dans Harry Potter :
le motif du passage secret » ;
« Le genre littéraire comme outil
conceptuel : le cas Harry Potter ».
Elle a également donné des communications, dont
« La figure du méchant dans la fantasy :
l’exemple de Lord Voldemort dans Harry Potter »
(Colloque scientifique international : Les genres
littéraires en littérature pour la
jeunesse ; UQAM, 2010) ;
« La représentation du garçon
personnage dans un corpus de littérature jeunesse
québécoise » (Congrès
international du CIÉF ;
Montréal, 2010). Elle travaille actuellement pour la Revue
des Sciences de l’Éducation et poursuit ses
recherches à titre indépendant.
Lire son artcile : L’animation
des portraits dans Harry Potter :
théorie et étude de cas
Olivier Leplatre est professeur
en littérature du XVIIe siècle à
l’Université Jean-Moulin-Lyon 3. Il a notamment
publié plusieurs articles sur la confrontation du texte et
de l’image aux siècles classiques et sur
l’art contemporain.
Lire son article : « I’ll
be your Mirror » I : Marguerite
de Navarre
Jean-Marc Limoges est
né à
Montréal en 1972. Il est titulaire d’une
maîtrise en Études françaises
(Université de Montréal) et d’un
doctorat en Littérature et arts de la scène et de
l’écran (Université Laval). Il a
présenté plusieurs conférences
à travers le monde (Canada, États-Unis,
Argentine, France, Suisse, Autriche) et publié divers
articles sur la littérature et le cinéma sur des
sites internet (Artifice)
ou dans des revues
spécialisées : Panorama-cinéma
(Québec), Humoresques
(France), Syn-thèse
(Grèce), Cinéma
& Cie (Italie). Ses
recherches portent, d’une part, sur la mise en abyme et la
réflexivité en littérature et au
cinéma et, d’autre part, sur les questions de
narration, de focalisation et d’ocularisation au
cinéma. Il a récemment publié
« Transparence versus opacité et
(auto)réflexivité » dans Faire
œuvre : Transparence et opacité (sous
la dir. de B. Paquet, 2009), « The Gradable Effects of Self-Reflexivity
on Aesthetic Illusion in Cinema » dans Metareference across
Media b (sous la dir. de W. Wolf, 2009), «
Metalepsis in the Cartoons of Tex Avery: Expanding the Boundaries of Transgression
» dans Metalepsis
in Popular Culture (sous la dir. de K.
Kukkonen et S. Klimek, 2011) et publiera sous peu « Mise en
abyme cinématographique. Entre
réflexivité et spécularité : les divers "sens" de la réflexion ». Il enseigne
présentement la littérature au Conservatoire
Lassalle (Montréal).
Lire son article : La
Mise en abyme imagée
Jessie Martin est docteur en Études cinématographiques et audiovisuelles de l’Université Paris 3-Sorbonne Nouvelle où elle enseigne, entre autres, l’analyse de film, la théorie et l’esthétique du cinéma. Elle a publié des articles sur le paysage, la question de l’exil, de l’identité et de la mémoire ainsi que sur les concepts de lieu et de territoire de l’image, notamment dans le cinéma d’animation. Elle est l’auteur d’un essai Vertige de la description, L’analyse de film en question (Forum Editrice, avril 2011) et d’un manuel Décrire le film, Au départ de l’analyse (Presses de la Sorbonne-Nouvelle, septembre 2011). Elle travaille actuellement à un ouvrage sur l’histoire et l’esthétique de la couleur au cinéma (à paraître chez Armand Colin).
Lire son article : Le choc des images artefactuelles dans le récit cinématographique
Anne Martineau est
Maître de Conférences de littérature
médiévale à la Faculté des
Lettres de Saint‑Étienne. Après avoir longtemps
travaillé sur les
« monstres » dans la
littérature du Moyen Âge, notamment les nains,
auxquels elle a consacré sa thèse, plusieurs
articles, et un livre : Le Nain et le chevalier,
essai sur les nains français du Moyen Âge
(Presses de l’Université de Paris-Sorbonne,
« Traditions et Croyances »,
Paris, 2003), mais aussi les géants :
« Les géants dans Guiron le
courtois » (Nains et
géants, Médiévales.
9-10, Amiens, 2008), elle s’intéresse
actuellement à Merlin et à la
réécriture, dans la littérature
européenne ou non, des personnages et des mythes
hérités du Moyen Âge, ainsi
qu’au rôle que dans ces histoires jouent les
animaux. L’article publié dans cette revue en
ligne est le premier dans lequel elle étudie les rapports
texte-image, mais le second consacré à Marcel
Brion : « Monsieur Merlin, globe-trotter
et illusionniste de cirque (Marcel Brion, L’Enchanteur,
1947) » (Lieux, hommes, personnages
médiévaux : fixation et mouvance des
actes de mémoire, Besançon, 8-10
septembre 2010).
Lire son article : Invitation
au voyage dans la peinture des Pays-Bas (Marcel Brion, Sibilla
van Loon, 1936)
Alexandra Masini-Beausire
travaille dans l’enseignement supérieur comme
professeur de Lettres dans le privé. Elle achève
actuellement une thèse de littérature
à la Sorbonne intitulée «
Littérature et arts plastiques - entre écriture
et image, la représentation à
l’œuvre dans la littérature
contemporaine, Antonia Susan Byatt, Peter Handke, Tracy Chevalier,
Louis Aragon et Michel Butor ». Membre de la
Société Française de
Littérature Générale et
Comparée, ses recherches et publications
s’inscrivent dans un esprit comparatiste interdisciplinaire
qui souhaite analyser les connections profondes entre
littérature et arts plastiques chez des contemporains de
différents pays.
Lire son article : Byatt, Van Gogh et Matisse :
rencontre au-delà des mots. Quand l’image
plastique s’invite dans le récit
Asako Muraishi est
maître de langue au Département
d’études japonaises de
l’Université de Strasbourg. Elle est docteur en
littérature française et titulaire d’un
Master en études japonaises et en didactique des langues.
Elle a enseigné six années la langue japonaise
auprès de différentes institutions.
Lire son article : Le sceau de
l’irreprésentable : les tableaux dans les romans
japonais (Hiroshi Noma, Yukio Mishima et Haruki Murakami)
Claudine Nédelec est spécialiste du XVIIe siècle, et notamment des questions d’esthétique. Plusieurs de ses travaux portent sur le burlesque (Les États et empires du burlesque, Champion, 2004) et sur la galanterie (collaboration à L’Esthétique galante, Toulouse, Société de littératures classiques, 1989 ; co-direction du numéro 77 de Littératures classiques, « La galanterie des anciens », 2012). Elle est aussi le co-auteur de Ballets burlesques pour Louis XIII (Toulouse, Société de littératures classiques, 2012), et a écrit plusieurs articles sur les rapports entre littérature et représentations figurées (« Les "proverbes" en images », Cahiers Diderot, PUR, n°13, 2004, édition accompagnée d’un CD-Rom ; « Dassoucy et ses "figures burlesques" », dans Avez-vous lu Dassoucy ?, Clermont-Ferrand, Presses universitaires Blaise Pascal, 2005 ; « Voir en imagination : Cyrano explorateur et ses illustrateurs », dans Cyrano de Bergerac, Cyrano de Sannois, Turnhout, Brepols, 2008).
Lire son article : Raconter
ou peindre ? Les Amours de Psyché et de
Cupidon de La Fontaine
Helmut Puff est professeur
associé en études Germaniques et en histoire
à l’University of Michigan,
Ann Arbor (Etats-Unis). Auteur d’une monographie
intitulée « Sodomy in
Reformation Germany and Switzerland »
(University of Chicago Press, 2003), il a publié de nombreux
articles portant sur l’historie de la sexualité
dans l’ancien régime. Actuellement il termine un
travail sur les plans-reliefs des villes détruites en
Allemagne après 1945. Il poursuit également des
recherches sur « la science des
mœurs » et le concept de mores
dans les débats politiques, philosophiques, et
littéraires entre le XVIeet le XVIIIe siècles.
Lire son article : Barbara
Dürer, 1514.
Aurélien Pigeat est
agrégé de Lettres Modernes. En
décembre 2007, il a soutenu une thèse
intitulée L’art comme
référence dans l’œuvre de
Nathalie Sarraute, sous la direction de Marc Dambre,
à l’Université de Paris 3-Sorbonne
Nouvelle. Allocataire-moniteur, puis Attaché Temporaire
d’Enseignement et de Recherche, il enseigne à
présent dans le Secondaire, tout en assurant des charges
d’enseignement en Licence de Lettres Modernes à
Paris 3 et Paris 7.
Lire son article : Rohan au
Louvre : couleur du fantôme et
fantôme de la couleur
Docteur en littérature française, membre
de l’unité de Recherche sur l’Histoire,
les Langues, les Littératures et l’Interculturel, Michelle Ruivo Coppin
enseigne en région parisienne. Sa thèse sous le
titre « Philippe Le Guillou : l’emprise
des modèles paternels » a
été récemment publiée aux Éditions
Orizons. Des articles comme
« La relation père / fils dans le triptyque de
Philippe Le Guillou » in Les Relations Familiales
dans la littérature française et francophone du
XXème et XXIème siècle,
« L’Ève Future ou le manifeste
symbolique du mythe de l’éternel retour
», paru dans Loxias
ou « Le Théâtre de Françoise
Sagan : le stéréotype ou les symptômes
d’une parole impuissante », in La Parole, le
silence et le cri au théâtre, sont
déjà parus.
Lire son article : Ekphrasis
en action chez Philippe Le Guillou
Andrea Schincariol (San Vito al
Tagliamento, 1978). Doctorant à
l’Università degli Studi di Udine (Italie), sous
la direction d’Alessandra Ferraro et en co-tutelle de
thèse avec l’Université Toulouse-Le
Mirail, sous la direction de Guy Larroux et M. Philippe Ortel. Il
travaille à une thèse intitulée Naturalisme
et photographie. L’influence invisible du dispositif
photographique sur le roman d’Emile Zola, Guy de Maupassant,
Joris-Karl Huysmans et Henry Céard. Il collabore
avec les revues Il bianco e il nero (publication
attachée au département de langues
étrangères de l’Università
de Udine) où il a publié
« Ridere a tempo. Appunti sul rapporto tra tempi
verbali e ironia in alcuni racconti di Robert Caze »
(n° 9, 2007) et « Double reflet.
Présence(s) du double dans la nouvelle
« Le Horla », de Guy de
Maupassant » (n° 11, 2009); et Ponts/Ponti
– Langues littératures civilisations des Pays
francophones. Il figure parmi les collaborateurs de la
section photographique (dirigée par Roberto Del Grande) des
catalogues de Palinsesti (éditions
2008 e 2009), manifestation internationale d’art contemporain
de San Vito al Tagliamento. Il a participé au colloque
international Censures. Les violences du sens (Aix
en Provence, Maison méditerranéenne des Sciences
de l’Homme, 18-19-20 novembre 2008), avec une communication
au sujet de la réception du dispositif photographique au
sein de l’institution universitaire française.
Récemment, il a présenté une
communication intitulée « Nana
3D » à l’occasion de la
journée d’étude Spazi,
luoghi, paesaggi (Bologna, Dipartimento Lingue e
Letterature Straniere Moderne, 23 settembre 2009). Il a enfin
participé à la journée de Ricerche
dottorali di Francesistica in Italia, organisée
par la SUSLLF (Société universitaire
d’études de langue et littérature
française, Pescara, 27 novembre 2009) avec une communication
sur « L’influenza
‘invisibile’ del dispositivo fotografico sul
romanzo naturalista », en cours de publication sur
la revue télématique Publif@rum
de l’Università di Genova.
Lire son article : L’image
rêvée.
Réalité et simulacre chez Henry Céard
Emilie Sitzia est actuellement
maître de conférences en Histoire et
Théorie de l’Art à
l’université de Canterbury en
Nouvelle-Zélande. Elle a suivi un double cursus en Histoire
de l’Art et en Littérature Française.
Elle a pour intérêt particulier les textes
relatifs à l’art du XIXe siècle (romans
d’art, critique d’art et écrits de
peintre), l’art prenant la littérature pour
inspiration, ainsi que les méthodes interdisciplinaires
liant texte et image. Elle a récemment publié L’artiste
entre mythe et réalité dans trois
œuvres de Balzac, Goncourt et Zola
(Åbo Akademi University Press, 2004) et prépare un
ouvrage sur les relations entre art et littérature dans la
France du XIXe siècle.
Lire son article : De
Manet à Moreau : l’évolution
artistique des tableaux de Claude Lantier dans
L’Œuvre
Didier Souiller, ancien
élève de l’ENS Ulm est professeur de
littérature comparée à
l’Université de Bourgogne (Dijon) et dirige
l’EA 4178, Interactions Culturelles Européennes.
Ses recherches portent sur littérature et civilisation dans
l’Europe d’Ancien Régime et, plus
particulièrement, sur le théâtre
baroque et la fiction en prose de 1550 à 1750.
Lire son article : Coexistence
des contraires et peinture en clair-obscur dans le
théâtre de Racine : « De
son image en vain j’ai voulu me distraire »
(Britannicus, II, 2)
Sylvie Taussig, ancienne
élève de l'École normale
supérieure de la rue d'Ulm, agrégée de
lettres classiques, traductrice (Jan-Werner Müller, Un esprit
dangereux : Carl Schmitt dans la pensée
européenne de l’après-guerre
(Armand Colin), (2007); Paolo Grossi, L’Europe
du droit
(Éditions du Seuil, 2011) Guido Guerzoni, Apollon et
Vulcain. Les marchés artistiques en Italie
(1400-1700) (Presses du réel 2011) et
écrivain (Patron
Titan (galaade 2006), Dans
les plis sinueux des vieilles capitales (galaade 2012),
chercheuse au CNRS
où elle travaille notamment sur les "libertins
érudits" et la république des lettres (Vie et
mœurs d’Épicure par Pierre Gassendi
(Les Belles Lettres, Paris, 2005) ; Édition, annotation
et introduction du Tableau
des esprits de Jean Barclay (Brepols,
2010 ), et son ouverture sur les cultures autres, mais
également sur le fait religieux contemporain (Les Musulmans
en France, coécrit avec Bernard Godard (Robert
Laffont, 2007) ; à ce titre elle est fondatrice et animatrice du
groupe IRENE (Identités et religions : Études des
nouveaux enjeux).
Lire son article : Les
Vanités dans Fort comme la mort de Guy
de Maupassant
ou comment peindre ce qui est fort comme la mort sans passer par la
vanité ?
Myriam Tsimbidy est
maître de
conférences à Rouen, spécialiste des
Mémoires du XVIIe siècle. Elle a
publié un ouvrage
sur l'enseignement de la littérature de jeunesse,
et a fait plusieurs conférences sur la fantasy.
Lire son article : Abarat de
Clive Barker : de la fantasy
enluminée au Grand Œuvre
Serge Zenkine est directeur de
recherches à l’Université des Sciences Humaines (RGGU) de
Moscou. Il est historien et théoricien de la littérature,
historien des idées, traducteur des ouvrages théoriques.
Voir de lui, en français : « Madame
Bovary » et l’oppression
réaliste, Université de
Clermont-Ferrand, 1996 ; L’Expérience
du relatif : Le romantisme français et
l’idée de la culture, à
paraître chez Classiques Garnier ;
édition critique de Théophile Gautier, Voyage
en Russie, Champion, 2007.
Lire son article : L’image
intradiégétique dans le récit
fantastique
Cahiers d’artistes :
Né en 1949, à Saint-Denis, Didier
Daeninckx a exercé pendant une quinzaine
d’années les métiers
d’ouvrier imprimeur, animateur culturel et journaliste
localier. En 1984, il publie Meurtres pour
mémoire dans la
« Série Noire » de
Gallimard. Il a depuis fait paraître une soixantaine de
titres (Cannibale, Missak, Galadio) qui confirment une
volonté d’ancrer les intrigues du roman noir dans
la réalité sociale et politique.
Plusieurs de ses ouvrages ont été
publiés dans des collections destinées
à la jeunesse (Syros-Souris Noire, « Page
Blanche » chez Gallimard, Flammarion). Il est
également l’auteur de nombreuses nouvelles qui
décrivent le quotidien sous un aspect tantôt
tragique, tantôt ironique, et dont le lien pourrait
être l’humour noir.
Il a obtenu de nombreux prix (Prix populiste, Prix Louis
Guilloux, Grand prix de littérature policière,
Prix Goncourt du livre de jeunesse...), et en 1994, la
Société des Gens de Lettres lui a
décerné le Prix Paul Féval de
Littérature Populaire pour l’ensemble de son
œuvre.
Lire : La
décroissance à l’heure des croissants
Thomas P. vit à Lyon,
où il lui faut des pentes pour expliquer aux autres
qu’il s’accroche ou s’envole. Il
écrit des nouvelles et des romans, photographie des portes
et des montagnes, la plupart de son temps libre. Mais tout
dépend ce qu’on entend par
« temps libre », et
c’est justement grosso modo ce qu’il a pris pour
sujet d’écriture et de photo. Thomas P.
écrit sur
le choix, l’émotion, cette
bizarre idée de liberté, en chaque
être, et donc là, dans ce texte Mon
beau miroir, pourquoi pas après tout, tout le
monde a le droit d'être libre, dans la peau d'un homme
politique.
Deux de ses textes sont disponibles sur commande dans toute bonne
librairie : Conforts ultimes dans le
recueil collectif En morceaux par les
éditions de La Passe du Vent paru en 2009, et Les
Murs ne montaient pas jusqu’au ciel dans le
numéro 95 de la revue Brèves,
« Anthologie permanente de la
nouvelle », paru en 2011. Un court texte
poétique, l’œil,
est également disponible en autopublication depuis 2010.
Plus d’informations sur son blog d’auteur l’œil
crie ou de photo màsp.
Voir : Mon beau miroir
Artiste, curateur, éditeur, enseignant en art et doctorant en philosophie, Ludovic Burel vit et travaille à Grenoble. De 2000 à 2005, il a coassuré la direction artistique de la revue de cultures politiques Multitudes. En 2003, il a cofondé Page sucker, une revue constituée d’images et de textes collectés sur Internet via un mot-clé unique ; ainsi qu’en 2006, les éditions it. Il a par ailleurs organisé au Centre national d’art contemporain de Grenoble, le Magasin, et à la MC2, Maison de la culture de Grenoble, une série d’événements liés à la pratique du son et de la vidéo sur Internet, ainsi qu’à la performance : en 2001, 5 x 55 ; en 2002, Bug’n’mix ; en 2003, Borderphonics ; en 2005, Ressources ; en 2006, eXecute ; en 2008, Vidéodrama ; en 2010, Vidéodrama 2 ; en 2011, Purely Diagrammatic — Working Drawings… ; en 2012, Celebration of the Body — Purely Diagrammatic 2. Rien n’a été fait (vidéo, 39’, 2007) fait partie d’une série de films documentaires réalisés en collaboration avec Noëlle Pujol & Isabelle Prim avec Pas tout (vidéo, 25’, 2008) et Non rien (vidéo, 52’, 2009).
Noëlle
Pujol, artiste française pluridisciplinaire
née en 1972, vit et travaille entre la France et la Hongrie.
Après avoir obtenu une Maîtrise
d’Histoire des
Arts à l’Université de Toulouse le Mirail, elle
poursuit ses études à l’Ecole nationale
Supérieure des Beaux-Arts de Paris où elle
commence à expérimenter la vidéo et la
photo. En 2001, elle est résidente au Studio national des
arts contemporains Le Fresnoy où elle réalise son
premier film documentaire VAD
(Visite à Domicile) projeté en 2003
au FID Marseille et au festival de Locarno. Depuis 1998,
Noëlle réalise de nombreuses installations
vidéo et des films documentaires
présentés à la fois dans des lieux
d’art contemporain et des festivals de films internationaux.
En 2010, elle réalise Histoire
racontée par Jean Dougnac, prix du GNCR dans le
cadre du Festival International du Documentaire de Marseille en 2010 et
Le Dossier 332
en 2012. Voir son site internet.
Voir : Rien
n’a été fait
Pour
en savoir plus sur le film