Patrick Barrès est professeur d’université en arts appliqués et arts plastiques à l’Université Toulouse - Jean Jaurès, Directeur du LARA-SEPPIA (Laboratoire de Recherche en Audiovisuel - Savoirs, Praxis et Poïétiques en Art), responsable de l’axe de recherche « Poïétiques du Cinéma d’animation », co-responsable du Master « Motion design & Cinéma d’animation » de l’ISCID (Institut Supérieur Couleur Image Design). Auteur de nombreux textes critiques sur les arts visuels, audiovisuels et les pratiques du site, il a publié Le Cinéma d’animation, un cinéma d’expériences plastiques (2006) et récemment codirigé avec Sophie Lécole Solychkine Limitis, hodologies de la frontière et Visions minérales (revue « Gradalis. Carnets de Topoïétique », 2016 et 2019).
Lire son article : Le Petit Hérisson dans le brouillard de Youri Norstein : les distensions narratives du puisatier, du taupier et du randonneur
Madame Claude Benoit Morinière est professeure honoraire de l’Université de Valencia (Espagne). Professeure des Universités depuis 1998, elle a enseigné la littérature française de 1985 à 2018 à la faculté de Philologie, Traduction et Communication de Valencia. Ses principales lignes de recherche sont : le roman du XIXe, XXe et XXIe siècles ; les auteurs féminins modernes et contemporains ; la littérature comparée chez quelques auteurs européens ; l’œuvre de Marguerite Yourcenar sur laquelle porte sa thèse de doctorat : Marguerite Yourcenar : novela y personaje. (Universitat de València, octobre 1987. Mention T.B. cum laude). Elle est en possession de 4 sexennats de recherche reconnus par le CNEAI. Auteur de nombreux articles, elle a publié en 2011 un livre collectif : La Violence au féminin, édition et introduction : Claude Benoit, Paris, Editions de La Transparence, 351 pp. ; etavec Liana Nissim : Etudes sur le vieillir dans la littérature française. Flaubert, Balzac et quelques autres, Centre de Recherches sur les Littératures Modernes et Contemporaines, Clermont-Ferrand, Presses universitaires Blaise-Pascal, 2008, 194 pp.
Lire son article : Stase et éclatement des barrières du temps chez le personnage yourcenarien
Michel Bertrand est professeur de littérature française contemporaine à l’Université d’Aix-Marseille. Il a auparavant enseigné dans diverses universités africaines la littérature française et la pratique théâtrale. Ses domaines de recherche concernent le Nouveau Roman et les phénomènes d’intertextualité et d’intergénéricité théâtrale et romanesque. Il a publié de nombreux articles sur Claude Simon, Samuel Beckett, Eugène Ionesco, Jean Genet... Il a récemment dirigé la publication du Dictionnaire Claude Simon (Champion, 2013) et d’Ecrire le contemporain. Sur l’œuvre de Laurent Mauvignier (PUP, 2018).
Lire son article : Du Cluedo comme mode d’emploi pour l’« écriture systématiquement interruptive » de Chloé Delaume
Anne-Lise Blanc est maîtresse de conférences en littérature française du XXe et du XXIe siècle à l’Université de Perpignan-Via Domitia. Elle est spécialiste de l’œuvre de Claude Simon sur laquelle elle a écrit de nombreux articles et dirigé plusieurs publications collectives. En collaboration avec Françoise Mignon, elle a publié Claude Simon-Rencontres (Trabucaire/PUP, 2015) qui présente des articles critiques sur le motif de la rencontre, une soixantaine de manuscrits, des portraits photographiques de l’auteur et un enregistrement de lectures d’extraits. Ses recherches ont maintes fois porté sur le statut et la fonction de l’image dans les textes et plus généralement sur les figures de l’altérité. Attentive à la part grandissante que prend la matérialité des textes dans les productions littéraires récentes, elle s’interroge actuellement sur le rapport entre perception et environnement dans la littérature contemporaine.
Lire son article : Un défi éditorial : les croquis de la Vie de Henry Brulard de Stendhal
Dominique Bonnet a fait des études d’espagnol à l’Université d’Aix Marseille. Enseignante pendant 9 ans à l’Université de Grenade en Espagne, elle est aujourd’hui maîtresse de conférences à l’Université de Huelva où elle fait cours sur la langue et la littérature françaises. Sa thèse qui porte sur l’adaptation cinématographique que Jean Giono fit du Platero y yo de Juan Ramón Jiménez est publiée en Espagne par la Fondation Juan Ramón Jiménez. Actuellement elle travaille sur la littérature française du XXe siècle mais aussi sur la littérature comparée et elle a publié plusieurs ouvrages tel que Giono et les méditerranées (UHU, Collectanea) ainsi que des articles sur des auteurs comme Jean Giono ou Philippe Claudel dans diverses revues espagnoles, belges, portugaises, françaises et américaines.
Lire son article : L’attente narrative chez Philippe Claudel
Adèle Cassigneul est agrégée d’anglais et docteure en études anglo-saxonnes. Spécialiste de Virginia Woolf et du modernisme anglais, elle s’intéresse aux relations entre textes et images ainsi qu’aux questions de genre. Elle a co-signé avec Elsa Cavalié Atonement. Ian McEwan et Joe Wright (Atlande, 2017) et Howards End (Atlande, 2019), dirigé Virginia Woolf: Becoming Photographic (EBC 53, 2017) et publié Voir, observer, penser : Virginia Woolf et la photo-cinématographie (PUM, 2018). Elle est actuellement responsable du numéro que la revue Europe consacre à Virginia Woolf (à paraître en 2020).
Lire son article : Virginia Woolf, Abbas Kiarostami : extase du moment d’être
Jean-Paul Dufiet est professeur de langue et de linguistique françaises à l’Università di Trento (Dipartimento di Lettere e Filosofia, Laboratorio Lingue e Linguaggi). Ses recherches portent sur l’analyse du discours, le texte de théâtre, et la traduction des dramaturges français en italien.
Lire son article : La Stase dramatique chez Jean-Luc Lagarce J’étais dans ma maison et j’attendais que la pluie vienne
Antony Fiant est professeur en études cinématographiques à l’université Rennes 2 où il dirige le master « Cinéma et audiovisuel ». Il travaille sur l’esthétique et la dramaturgie du cinéma contemporain, qu’il soit de fiction ou documentaire, et plus particulièrement sur le cinéma soustractif et la représentation des peuples. Il collabore à plusieurs revues de cinéma (Trafic, Positif et Images Documentaires) et est l’auteur de quatre essais dont Pour un cinéma contemporain soustractif (2014, Presses universitaires de Vincennes) et Wang Bing. Un geste documentaire de notre temps (2019, éditions WARM). Il a aussi coordonné plusieurs ouvrages collectifs aux Presses universitaires de Rennes dans la collection « Le Spectaculaire Cinéma ».
Lire son article : Enjeux oniriques, poétiques et esthétiques d’une suspension du récit dans Cemetery of Splendour d’Apichatpong Weerasethakul : analyse d’une séquence
Jean-Marie Kouakou est professeur au Département de Lettres modernes (UFR des Lettres, Langues et Civilisations) et Directeur de l’E. D. Sociétés, Communication, Arts, Lettres et Langues (SCALL) à l’Université FHB (Abidjan-Côte d’Ivoire). Membre de l’Association des Docteurs des universités de France, du GRATHEL et de l’Association internationale des Lecteurs de Le Clézio. Il a publié une quarantaine d’articles et plusieurs ouvrages. Notamment : La pensée de Sony Labou Tansi, Paris, L’Harmattan, « Critiques littéraires », 2003 ; La Chose littéraire, Abidjan, Editions EDUCI, 2005 ; Les Représentations dans les fictions littéraires, Tome 1, Théorie, Paris, L’Harmattan, « Afrique libertés », 2010 ; Les Représentations dans les fictions littéraires, (dir.), Tome 2, Pratiques, Paris, L’Harmattan, « Afrique libertés », 2010 ; Sprachen, Litteraturen, Kulturen. Nouvelles tendances du conté et du narré en Afrique de l’Ouest, (dir. Anne Begenat-Neuxchäfer et Jean-Marie Kouakou), Band 1, Frankfurt am Main-Berlin-Bern-New York- Oxford-Wien, Editions Peter Lang, 2011 ; J.M.G. Le Clézio. Accéder en vrai à l’autre culturel, Paris, L’Harmattan, « Critiques littéraires », 2013. Il prépare actuellement un essai intitulé La Beauté leclézienne.
Lire son article : Stases élémentaires dans les récits lecléziens
Michel Lambert est ou a été écrivain, journaliste, éditeur et animateur d’ateliers d’écriture. Comme écrivain, il a publié seize livres (cinq romans, dix recueils de nouvelles, et une novella) et reçu six prix littéraires, dont le prix Rossel, le prix triennal du roman et le Grand prix de la nouvelle de la Société des gens de lettres. Ses ouvrages ont été traduits en tout ou en partie dans une quinzaine de langues. Il a aussi été le cofondateur et président du jury du prix Renaissance de la nouvelle. Il a fait l’objet d’une monographie « Michel Lambert, les âmes fêlées » par Emilie Gäbelle (Editions Luce Wilquin). Ses ouvrages ont été publiés aux éditions L’Age d’homme, Bernard de Fallois, Julliard, Le Rocher et Pierre-Guillaume de Roux. Quelques titres : Une vie d’oiseau (Editions de Fallois/L’Age d’homme), La Maison de David (Le Rocher), Le jour où le ciel a disparu (Le Rocher), Une touche de désastre (Le Rocher), L’Adaptation (Pierre-Guillaume de Roux), Je me retournerai souvent (Pierre-Guillaume de Roux).
Lire sa nouvelle : Porte-bonheur
Sophie Lécole Solnychkine est maîtresse de conférences à l’Université Toulouse - Jean Jaurès, où elle enseigne l’esthétique et la philosophie de l’art. Spécialiste du paysage dans les arts visuels (peinture, cinéma), elle participe régulièrement aux colloques de Cerisy. Elle a publié de nombreux articles dans des revues telles que la Nouvelle Revue d’Esthétique, La Furia Umana, Textimage, Anabases ou encore Eclipses, ainsi que de nombreuses contributions à des ouvrages collectifs. Elle a fondé et co-dirige la revue Gradalis, consacrée aux expériences paysagères de terrain (textes, images, sons). Son premier ouvrage personnel, Æsthetica antarctica. The Thing de John Carpenter est paru aux Editions Rouge Profond en novembre 2019.
Lire son article : Gestes en suspens. Le temps comme matière du monde dans le cinéma de Jeff Nichols
Anicet Modeste M’besso est assistant à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, Côte d’Ivoire, et membre associé du laboratoire LLA-Créatis.
Lire son article : L’interruption narrative dans les œuvres d’Hélène Cixous
Federico Pierotti est enseignant-chercheur en études cinématographiques à l’Université de Florence. Il a publié plusieurs ouvrages consacrés à l’histoire et à l’esthétique du cinéma, dontDiorama lusitano : il cinema portoghese come archeologia dello sguardo (Mimesis, 2018), La Couleur : une passion cinématographique (Classiques Garnier, 2020) et Il cinema dello sguardo : dai Lumière a Matrix (dirigé avec Federico Vitella, 2019). Son travail de recherche porte principalement sur le cinéma, la culture visuelle et les media studies ; la couleur au cinéma ; le cinéma italien de l'après-guerre ; le cinéma portugais moderne et contemporain. Il est membre des comités scientifiques des revues L’Avventura. International Journal of Italian Film and Media Landscapes et Immagine. Note di storia del cinema et membre de l’Ecole doctorale Pegaso de l'Université de Florence, Pise et Sienne.
Lire son article : Regards, contemplation et temporalité dans le cinéma de Miguel Gomes
Àngel Quintana est professeur d’histoire et de théorie du cinéma et doyen de l’Université de Girona (Espagne). Il a été professeur invité à l’Université Paris III et Paris IV, Université de Lausanne, Universidad de los Andes de Bogotà, Iranian National School of Cinema. Il a publié plusieurs livres dont Fábulas de lo visible (Acantilado, 2003, prix de l’Association Espagnole des historiens du cinéma), Virtuel ? A l’ère du numérique le cinéma est le plus réaliste des arts (Cahiers du cinéma, 2008), Después del cine (Acantilado, 2011), Lorca et le cinéma (Jean Michel Place, 2019). Il a été responsable des différents projets comme « Présence et représentation de la femme dans le cinéma des origines » ou « Mondes virtuels dans le cinéma des origines ».
Lire son article : La singularité numérique et le mythe dans le cinéma d’un iconoclaste : Albert Serra
Nathalie Solomon est professeure de littérature française du XIXe siècle à l’Université de Perpignan-Via Domitia. Son intérêt la porte vers le récit de l’époque romantique, tout particulièrement Balzac et le récit de voyage. Elle a publié en 2007 Balzac ou comment ne pas raconter une histoire et Voyages et fantasmes de voyages en 2014.
Lire son article : Le voyage suspendu : paradoxes de la pause dans les Mémoires d’un touriste de Stendhal
Vincent Souladié est maître de conférences en histoire et esthétique du cinéma à l’Université Toulouse Jean Jaurès. Ses recherches portent principalement sur l’identité esthétique du cinéma américain, notamment autour des questions de l’imaginaire technologique et de la plasticité des formes cinématographique. Il a consacré à ces sujets des articles sur les cinéastes John Carpenter, Richard Fleischer, Francis Ford Coppola, David Lynch, Terrence Malick, Michael Mann, Paul Verhoeven, ou Steven Spielberg, notamment dans les revues Eclipses, Murmures, Entrelacs et La Furia Umana.
Lire son article : Terrence Malick et l’esthétique de la digression
Benjamin Thomas, maître de conférences (HDR) en études cinématographiques à l’Université de Strasbourg, travaille sur l’esthétique du cinéma et les qualités de l’espace cinématographique. Après L’Attrait du vent (Yellow Now, 2016) et Fantômas de Louis Feuillade (Vendémiaire, 2017), il a publié en 2019 Faire corps avec le monde. De l’espace cinématographique comme milieu (Circé).
Lire son article : La ville-désert. Image dialectique, entre stase et mouvement
Chiara Tognolotti (PhD) est chercheuse à l’Université de Pise. Elle étudie le cinéma français de la période muette et classique – en particulier, elle est spécialiste de l’œuvre de Jean Epstein, auquel elle a dédié sa thèse de doctorat, une monographie (2005) et plusieurs articles en français, anglais et italien ; en outre, elle a traduit en italien Alcool et cinéma. Son autre domaine de recherche est le cinéma italien moderne, investigué dans une perspective historique et avec une attention particulière aux gender studies. Parmi ses travaux les plus récents, l’édition du volume Essere (almeno) due. Studi sulle donne nel cinema e nei media, avec Giovanna Maina (2018). La monographie Fotogenie, superfici, metamorfosi. La Chute de la maison Usher de Jean Epstein est en presse.
Lire son article (en collaboration avec Laura Vichi) : De Finis Terræ au Tempestaire : la cinéstase et le sacré dans l’œuvre de Jean Epstein
Laura Vichi (PhD) est chercheuse indépendante, qualifiée à maître de conférence. Elle travaille sur Jean Epstein depuis 2000, année où elle a eu l'occasion d'organiser une rétrospective quasi-complète du cinéaste à la Cinémathèque de Bologne (Italie). Depuis, elle lui a consacré un ouvrage monographique (chez Il Castoro) et plusieurs articles en français et en italien. Ses autres domaines de recherche, souvent dans une optique intertextuelle et intermédiale, sont le documentaire, le cinéma muet, le cinéma italien. Elle a dirigé plusieurs volumes collectifs et est auteure d'un ouvrage sur Henri Storck (chez Yellow Now) et de textes parus dans des revues internationales (« Immagine », « Archivos de la Filmoteca », « Studies in French Cinema »), ainsi que dans des ouvrages collectifs. Actuellement, elle commence à s'intéresser à la question du regard genré.
Lire son article (en collaboration avec Chiara Tognolotti) : De Finis Terræ au Tempestaire : la cinéstase et le sacré dans l’œuvre de Jean Epstein