Baric, Fourberies d’Arlequin, XIXe s., lithographie
Patrick Absalon est docteur en histoire de l’art de l’Université de Strasbourg et attaché de conservation du patrimoine. Outre ses activités de muséographe et de commissaire d’expositions, il poursuit des recherches dans le champ des arts visuels et étudie les relations entre art et littérature, science et imaginaire. Son travail porte également sur le merveilleux et le monstrueux. Il a participé à plusieurs colloques et ouvrages explorant ces thématiques (« Les offrandes faites aux monstres : iconographie et symbolique du tribut », dans Autour du Minotaure, actes du colloque organisé par le CELIS, Maison des Sciences de l’Homme, Clermont-Ferrand, sous la direction de Catherine d’Humières et de Rémy Poignault, Clermont-Ferrand, Presses universitaires Blaise-Pascal, 2013 ; « Saint Georges « belle monture » et le dragon », dans La Ducasse rituelle de Mons, sous la direction de Benoît Kanabus, Bruxelles, Racine, 2013). Il a codirigé le colloque annuel du CERLI (Centre d’études et de recherches sur les littératures de l’imaginaire) en 2013 et publié avec Roger Boulay un livre sur Victor Segalen (Rencontres en Polynésie. Victor Segalen et l’exotisme, EPCC Chemins du patrimoine en Finistère, Abbaye de Daoulas, Paris, Somogy éditions d’art, 2011).
Lire son article : La Petite anthologie du Salon : description poétique et critique chez Léon Valade pour La Renaissance littéraire et artistique
Docteur en Littérature québécoise de l’Université Bordeaux 3, Marc Arino est spécialiste des littératures francophones ; son travail s'oriente en partie depuis 2002 vers le cinéma et l'analyse filmique. Depuis 2007, il est Maître de conférences en Langue et littérature françaises à l'Université de la Réunion, où il enseigne les littératures francophones ultra-contemporaines (Licence, Master Recherche), le cinéma (Licence, Agrégation interne), et la littérature française (Licence, Master Enseignement). Il a publié une trentaine d’articles sur des auteurs francophones contemporains ou sur le cinéma, un ouvrage intitulé L'Apocalypse selon Michel Tremblay, ainsi que plusieurs autres en co-direction. Page personnelle sur le site du Centre de Recherches littéraire et historique de l’Océan Indien.
Lire son article : Une écriture thérapeutique originale. Tarnation de Jonathan Caouette ou le documentaire autobiographique protéiforme
Né à Taza (Maroc), le 23 septembre 1980, Hicham Belhaj est docteur en Lettres et Sciences Humaines de l’Université Sidi Mohammed Ben Abdellah de Fès. Il est auteur d’une thèse intitulée La Pensée de l’Etre dans l’œuvre littéraire et plastique de Mohammed Kacimi et Mahi Binebine. Il s'intéresse en particulier à la littérature française et francophone, à la Critique et l’Histoire de l’Art, aux arts comparés : littérature et peinture et aux rapports entre Littérature, Art et Philosophie. Il a notamment publié La Pensée de l’Etre dans la poésie et la peinture de Mohammed Kacimi aux Editions universitaires européennes (Sarrebruck, Allemagne) en 2013. Il compte à son actif plusieurs articles et communications, ainsi que des participations actives à des séminaires et journées d’études.
Lire son article : Les éditions Al Manar : une complémentarité de l’image et du texte
Guillemette Bolens est professeure de littérature anglaise à l'Université de Genève. Sa recherche est interdisciplinaire et porte sur l'histoire du corps, la sensorimotricité dans les arts, et l'intelligence kinésique de l'Antiquité à nos jours. Elle a reçu le Prix Latsis et le Prix Barbour pour La Logique du corps articulaire: les articulations du corps humain dans la littérature occidentale, Presses Universitaires de Rennes, 2000 (réimpression 2007). Son livre Le Style des gestes : corporéité et kinésie dans le récit littéraire (BHMS, 2008, Préface d'Alain Berthoz, Collège de France) a été publié en anglais aux Presses Universitaires de Johns Hopkins en 2012 sous le titre The Style of Gestures: Embodiment and Cognition in Literary Narrative. Page personnelle sur le site de l’Université de Genève.
Lire son artcile : Les simulations perceptives et l’analyse kinésique dans le dessin et dans l’image poétique
Docteur en Etudes hispaniques et hispano-américaines de l’Université Stendhal-Grenoble 3, agrégée d’Espagnol, Emilie Delafosse enseigne à l’Université de Limoges. Sous la direction de Michel Lafon, elle a soutenu une thèse sur « La pratique des genres dans l’œuvre narrative d’Eduardo Berti ». Elle effectue sa recherche en littérature argentine contemporaine au sein de l’ILCEA (Institut des langues et des cultures d’Europe et d’Amérique) et s’intéresse en particulier aux formes brèves, aux questions de « transtextualité », au fantastique, à la science-fiction et à l’adaptation de textes littéraires en bande-dessinée. Elle a notamment publié un article consacré à l’adaptation de L’Invention de Morel par Jean-Pierre Mourey (« L’image dans L’Invention de Morel de Jean Pierre Mourey et d’Adolfo Bioy Casares : la "réinvention de Mourey" », L’Image dans le récit (II), Textimage, n° 4, hiver 2012).
Lire son entretien avec Jean-Pierre Mourey
Nathalie Freidel est agrégée de Lettres classiques et, depuis 2007, professeur à l’Université Wilfrid Laurier de Waterloo (Canada), où elle enseigne la littérature des XVIIe et XVIIIe siècles. Spécialiste de l’œuvre épistolaire de Mme de Sévigné, elle est l’auteur de La Conquête de l’intime. Public et privé dans la correspondance de Mme de Sévigné (Paris, Librairie Honoré Champion, 2009). Elle a récemment revu et préfacé l’anthologie des Lettres de l’année 1671 (Paris, Gallimard, Folio classique, 2012) mise au programme de l’agrégation (France) et rédigé la partie littéraire du volume de la collection Atlande qui lui est consacré (Madame de Sévigné. Lettres de l’année 1671, coécrit par Nathalie Freidel, Frédéric Calas, Cécile Lignereux et Jennifer Tamas, Paris, Atlande, 2012). Elle prépare actuellement une nouvelle anthologie des lettres de Mme de Sévigné, à paraître dans la collection Folio classique (Paris, Gallimard).
Lire son article : L’Usage de la photo : le pacte photobiographique d’Annie Ernaux
Francesco Giarrusso est docteur ès Ciências da Comunicação, spécialisé en Comunicação e Linguagem, à la Faculté de Sciences Sociales et Humaines de l’Universidade Nova de Lisboa (Lisbonne, Portugal). Il est actuellement chercheur au Centro de Filosofia das Ciências de l’Universidade de Lisboa (Lisbonne, Portugal) avec un projet intitulé « As imagens do Mundo: da representação cartográfica da Terra à imagem electro-numérica do Globo » (« Les images du Monde : de la représentation cartographique de la Terre à l’image electro-numérique du Globe »). Il a édité plusieurs essais, A Man Named Ermanno. Olmi's Cinema and Works (Lisbonne, Il Sorpasso, 2012), João giullare di Dio. Tutto il cinema di João César Monteiro (Pise/Bergame, ETS/Cineforum, « Galleria », 2007) ; rédigé le chapitre « Il corpo di Dio », dansJoão giullare di Dio. Tutto il cinema di João César Monteiro (Pise/Bergame: ETS/Cineforum, « Galleria », 2007, pp. 65-103). Il a également écrit plusieurs articles : « Le reflet et le double au miroir de l'autotextualité cinématographique » (Cygne Noir. Revue d'exploration sémiotique 2), « Geografias u-tópicas: do país-cinema ao espaço eletronumérico » (Revista de Comunicação e Linguagens (peer-review), nº 45, 2013) ; « Transcendência e imanência na palavra intertextual de João de Deus » (Máthesis (peer-review), nº 22, 2013) ; « Este obscuro objeto da citação literária literária: para una fenomenologia da intertextualidade no cinema de João César Monteiro » (Estudos Semióticos (peer-review), vol. 9, nº 1, 2013) ; « Hieróglifos dialógicos : breve análise do palimpsesto monteiriano » (Estudos Semióticos (peer-review), vol. 8, nº 1, 2012) ; « Jocus in fabula o il sacro impertinente: breve analisi sul cinema di João César Monteiro » (Fata Morgana (peer-review), nº 17, 2012).
Lire son article : De la collision disjonctive à l’enchaînement dissonant : littérature et peinture dans la sémiotique cinématographique
Anne-Cécile Guilbard est maître de conférences en Littérature française et Esthétique de l’image à l'université de Poitiers. Ses recherches portent sur les conditions du rapport au visible dans l’écriture et les arts visuels au XXe siècle. Elle a publié plusieurs textes sur l’œuvre de Samuel Beckett (Dictionnaire Beckett, co-direction d’ouvrage, nombreux articles dans des revues beckettiennes internationales) et différents articles sur Barthes, Guibert, Cadiot, sur les rapports entre littérature et photographie, les questions de représentation contemporaine, la photographie contemporaine artistique et amateur, l’œuvre de photographes de la fin du XXe… Elle prépare actuellement un essai sur l’esthétique du mal voir.
Page personnelle sur le site de l’Université de Poitiers.
Lire son article : Chutes d’Histoire(s) du cinéma dans le livre de Jean-Luc Godard
Claudia Hulpoi est docteur en littérature comparée (cotutelle entre l’Université « Al.I.Cuza » de Iaşi, Roumanie, et l’Université d’Orléans), avec une thèse sur André Breton et Mircea Eliade. Espaces du non-dit. Schémas communs au surréalisme et à l’anthropologie religieuse. En tant que professeur au Lycée de Chorégraphie et d’Art Dramatique de Cluj-Napoca, elle est initiatrice du projet L’Artistocrate Theodor Pallady (lectures publiques des sept tableaux de Theodor Pallady exposés dans la Galerie Nationale du Musée d’Art de Cluj-Napoca, Roumanie).
Lire son article : Actéon en acte/Mythe en peinture
Docteur en Langue et littérature françaises, Aude Jeannerod a soutenu en décembre 2013 à l’Université Jean Moulin Lyon 3 sa thèse intitulée « La critique d’art de Joris-Karl Huysmans. Esthétique, poétique, idéologie ». Membre du Centre d’Etude des Dynamiques et des Frontières Littéraires (Lyon 3, EA3712) et de la Société des Etudes Romantiques et Dix-neuviémistes, elle a publié plusieurs articles concernant la critique d’art et contribue à l’édition des Œuvres complètes de Huysmans en préparation aux Classiques Garnier. Agrégée de Lettres modernes, elle enseigne au Lycée Jacques Monod à Clamart (92). Voir sa page personnelle.
Lire son article : La critique d’art de Joris-Karl Huysmans. Esthétique, poétique, idéologie
Benjamin Lesson est docteur en Sciences de l’Information et de la Communication. Il étudie la médiation cinématographique sous ses aspects esthétiques, éthiques et politiques. Depuis ses recherches doctorales, qui portaient sur la fonction d’exploitant au sein de la médiation cinématographique, il vise à définir et à développer une esthétique de la réception (la part et les enjeux du spectateur dans le procès de signification d’un film). Ses publications les plus récentes sont : « Introduction à la cinéphilie pragmatique : l’exemple de Luc Moullet et d’Arnaud Desplechin » (dans « La cinéphilie des cinéastes contemporains », Cahiers des Champs Visuels, L’Harmattan) ; « La première sé@nce? Nouveaux en-jeux de la médiation cinématographique » (dans Mise au Point, Les Cahiers de l’AFECCAV, n°5, 2013) ; « (Hi)story telling » : vers un nouveau partage du sensible... » (dans « Transmedia storytelling », Terminal, n°112, 2012).
Lire son article : L’ex-spectation. L’écriture comme (une) pratique cinéphilique chez Stanley Cavell
Côme Martin est docteur en Etudes anglophone de l’Université de la Sorbonne. Ses travaux portent sur les relations entre texte et image dans la littérature américaine contemporaine, aussi bien en bande dessinée qu’au sein de romans. A ce titre, il participe régulièrement à la revue électronique du9.org, et a publié actes de colloques et articles portant sur des sujets aussi divers que le traumatisme chez Jonathan Safran Foer, les effets de tressage dans Fun Home d’Alison Bechdel, l’usage du plein et du vide chez Mark Z. Danielewski ou encore la pluri-narrativité dans le mouvement de l’OuBaPo.
Lire son article : Multiplicité et richesse typographique chez Chris Ware
Amandine Mélan est Docteure en Langues et Lettres depuis janvier 2013. Sa thèse de doctorat, rédigée sous la direction de Costantino Maeder à l’Université Catholique de Louvain (Belgique), consistait en une étude littéraire et thématique du sacré dans les scénarios et traitements écrits par Pier Paolo Pasolini. Ses axes de recherche principaux sont l’intermédialité, les rapports entre la littérature et le cinéma, les écritures dramatiques modernes et contemporaines en Italie. Elle est également traductrice de théâtre (Arrange-toi ! / La Vortement de Saverio La Ruina, avec Federica Martucci, Nés à la maison de Giuliana Musso, etc.). Elle a écrit différents articles sur Pasolini et sur le théâtre ; elle a soigné l’édition critique de l’ouvrage Dalla tragedia al giallo. comico fuori posto e comico volontario, publié chez Peter Lang en 2012 (avec Costantino Maeder et Gian Paolo Giudicetti) et a réalisé des entretiens avec des personnalités du théâtre belge pour Le Carnaval verbal d’Ascanio Celestini. Traduire le théâtre de narration ? (sous la direction de Beatrice Barbalato), Peter Lang, 2011.
Lire son article : Réflexions sur le genre scénaristique : le cas de Pier Paolo Pasolini
Françoise Poulet est maître de conférences en littérature du XVIIe siècle à l’Université Michel de Montaigne - Bordeaux 3. Elle a soutenu en novembre 2012 une thèse sur les représentations de l’extravagance dans le théâtre et le roman (1623-1666). Ses recherches portent sur la comédie et l’histoire comique du XVIIe siècle.
Lire son article : Du spectaculaire au brouillage des signes : Les représentations littéraires et iconographiques du fou au XVIIe siècle
Valery Rion est doctorant en littérature française du XIXe siècle à l’Université de Neuchâtel en Suisse et enseigne le français et l’histoire au Lycée cantonal de Porrentruy. Ses recherches portent essentiellement sur le pouvoir herméneutique du mythe de Méduse pour expliquer le bouleversement esthétique qui intervient pendant la période romantique avec l’émergence d’une beauté effrayante, liée à la mort. Il s’intéresse également à la didactique de la littérature, aux récits fantastiques, à l’intertextualité, et à l’œuvre de Théophile Gautier. Il a publié des articles sur Jules Verne : « Jules Verne fantastiqueur. L’art du réemploi » (Les lettres et les arts, cahiers suisses de critique littéraire et artistique, n°12, avril-juin 2012, pp. 63-67) et sur Théophile Gautier : « Goethe méduse Gautier » (MuseMedusa, dossier « Peut-on regarder Méduse ? », n°1) ; « Théophile Gautier’s Fantastical Smile. Humour, Incongruity and Reflexivity » (dans Fanfan Chen et Thomas Honegger (dir.), Fastitocalon. Studies in Fantasticism Ancient to Modern. Vol. III : Humour and the Fantastic, Wissenschaftlicher Verlag Trier, 2013, pp. 51-68). Voir sa page personnelle.
Lire son article : Le reflet de Méduse. Le rapport entre photographie et texte dans Bruges-la-Morte de Georges Rodenbach
Doctorante à l’université de Paris 13 sous la direction de Marie-Anne Paveau, Catherine Ruchon travaille en analyse du discours sur l’expression de la douleur et de l’attachement dans les situations de maternité (infertilité, fausses couches, décès fœtal, mort subite du nourrisson, handicap…). Ces maternités mettent en jeu une souffrance éthique, psychologique, émotionnelle, physique. Elle porte en particulier son attention sur les mots qui aident à dire et à vivre la douleur, en avançant l’idée d’une « parole antalgique ». Pour ce travail, elle tient un carnet de recherches, Mater dolorosa, sur lequel elle présente son corpus (épitaphes, forums de l’internet, ouvrages de témoignages, lettres d’associations sur le deuil, annonces nécrologiques…) et où elle publie certains résultats. Elle a également donné plusieurs communications dont « L’être et le nom : éthique de la nomination dans le cadre du deuil périnatal » (Journée de l’école doctorale Erasme, Paris 13, 2012) qui donnera lieu prochainement à une publication dans les Cahiers de l’infantile, et « Identité numérique de parents endeuillés : le pseudonyme comme pratique de deuil » (Colloque international et transdisciplinaire : Identité(s) : Construction et reconstruction dans le discours, CURAPP, Amiens, 2013).
Lire son article : L’expression de l’émotion dans les épitaphes de sépultures d’enfants. Pour un corpus hétérogène : texte, image, objet
Paul J. Smith est professeur de littérature française à l’Université de Leyde. Il a publié sur la littérature française des XVIe et XVIIe siècles et sa réception aux Pays-Bas (XVIIe siècle) et en France (XXe siècle). Il est l’auteur de Voyage et écriture. Etude sur le Quart Livre de Rabelais, Genève, Droz, 1987. Il a écrit quelques monographies : Francis Ponge. Lectures et méthodes, Amsterdam-New York, Rodopi, 2004 (avec Tineke Kingma-Eijgendaal) ; Dispositio. Problematic Ordening in French Renaissance Literature, Leyde-Boston, Brill, 2007 ; Réécrire la Renaissance, de Marcel Proust à Michel Tournier, Amsterdam-New York, Rodopi, 2009. Il a (co)édité plusieurs recueils, parmi lesquels Early Modern Zoology. The Construction of Animals in Science, Literature and the Visual Arts, Leyde-Boston, Brill, 2007 (avec Karl Enenkel) ; Montaigne and the Low Countries (1580-1700), Leyde-Boston, Brill, 2007 (avec Karl Enenkel) ; Translating Montaigne, Chicago, Montaigne Studies, 2011.
Lire leur article : Inconstant et variable. Le caméléon entre histoire naturelle et emblématique
Sylvie Taussig est chercheur au CNRS, spécialiste d'un certain libertinisme au XVIIe siècle et présidente fondatrice d'un groupe de travail sur le fait religieux contemporain, IRENE (Identités et religions: études des nouveaux enjeux).
Lire son article : Pierre Gassendi et l’iconoclastie scientifique. Un nouveau réalisme littéraire
Virginie Thomas est professeur agrégé d’anglais ; elle a soutenu sa thèse à Grenoble 3 en 2009 sous la direction du Professeur de littérature britannique Catherine Delmas. Son travail de recherche portait sur les représentations de la femme dans les transpositions des légendes arthuriennes dans la poésie victorienne et dans la peinture préraphaélite. Elle a fait paraître plusieurs artciles : « La Chevelure des femmes arthuriennes dans la peinture des préraphaélites » (2007) ; « Les Représentations du corps de la femme dans Idylls of the King de Lord Alfred Tennyson » (2009) et « La Méduse Viviane dans l’art victorien » (2013) ; d’autres sont à paraître : « ‘Tristram of Lyonesse’ de Charles Algernon Swinburne ou l’amour transcendé par le destin » ; « Le Renouveau Arthurien ou le monde de Camelot à l’épreuve de l’ethos victorienne. L’exemple de ‘Tristram and Iseult’ de Matthew Arnold » et « Frederick Sandys’s paintings or the sublimation of desire ».
Lire son article : L’Emergence de l’écriture de Swinburne : des Préraphaélites à Turner
Marjolein van Tooren est maître de conférences à la Faculté des Lettres de la VU University Amsterdam. Elle donne des cours de narratologie, de littérature française et francophone (XIXe – XXIe siècles) et de traduction littéraire (français-néerlandais). Ayant consacré sa thèse aux récits brefs zoliens (Le Premier Zola. Naturalisme et manipulation dans les positions stratégiques des récits brefs d’Emile Zola, Rodopi, Amsterdam/Atlanta, 1998), elle continue à publier sur les œuvres de jeunesse de Zola, mais depuis 2008 ses recherches se concentrent sur le roman de peintre contemporain. Ses publications les plus récentes en français portent sur Gabrielle Roy (« Regard de l’absence, regard de l’artiste: le portrait du personnage créateur », dans : Gabrielle Roy et l’art du roman, Montréal, Boréal, 2010) et sur Eric-Emmanuel Schmitt (« Le Ponce Pilate d’Eric-Emmanuel Schmitt, un portrait du croyant moderne », dans Graphè 22 – Ponce Pilate, 2013).
Lire son article : Goffette regarde Bonnard ou comment la peinture facilite un nouveau réalisme littéraire