Récits en images de soi
Index des auteurs
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Margareth Amatulli est ‘ricercatrice’ à l’Université Carlo Bo d’Urbino où elle enseigne Culture Française et Relations Interculturelles de la France. Ses recherches se focalisent sur la littérature du XXe et XXIe siècle. Elle a publié des études sur Georges Perec, Albert Cohen, Jean Cayrol (Lazzaro risorto. Memoria e identità nell'autofinzione di Jean Cayrol, Albert Cohen e Georges Perec, Trieste, Parnaso, 2000), Romain Gary, Henry Bauchau. L’œuvre de l’écrivain, cinéaste et photographe belge Jean-Philippe Toussaint a été l’objet de plusieurs de ses publications. Depuis quelques années ses intérêts de recherche portent sur les rapports entre la littérature et les arts, les pratiques d’hybridation et l’intermédialité. Sa réflexion critique et ses dernières publications explorent, en particulier, les modalités de transaction entre la littérature et le cinéma à partir des auteurs comme Nathalie Léger, François Emmanuel, Florence Seyvos, Alice Ferney, ou des cinéastes come François Truffaut (M. Amatulli, A. Bucarelli, Truffaut uomo di lettere, Urbino, QuattroVenti, 2004) et Roberto Andò. Elle est membre associée du groupe de recherche de l’ARGEC, Atelier de recherche génois sur les écritures contemporaines.
Lire son article : Montre-moi ton œuvre, je te dirais qui tu es. La vie et l’art dans le dispositif photo-littéraire de Jean-Philippe Toussaint et de Willy Ronis

 

Elisabeth Amblard est artiste et maîtresse de conférences en Arts et Sciences de l’art à l’Université Paris 1-Panthéon Sorbonne UFR 04-Institut Acte, UMR 8218. Elle concentre principalement ses recherches sur le dessin contemporain (« Laisser un vide ou "la façon d’exister d’un silence". A propos de dessins de Toba Khedoori, Tatiana Trouvé et Catharina van Eetvelde », I. Goldberg (dir.), L’Art du vide, Paris, CNRS éditions, 2017, p. 131-147), sur l’analyse des œuvres in progress en art contemporain (en rapport avec la nature : « La nature modèle : l’arbre dans 7 000 chênes, Joseph Beuys, 1982, Dôme de frênes, David Nash, 1977 et Alpes maritimes. Il poursuivra sa croissance sauf en ce point, Giuseppe Penone, 1968 », communication dans le cadre du Festival de Fontainebleau, INHA, 2017 ; les intermédialités : « Distribution des rôles dans trois œuvres-estampes de Robert Morris : principes de réciprocité entre image et texte », dans B. Guelton (dir.), La Fiction à l’épreuve de l’intermédialité, Paris, L’Harmattan, 2013, pp. 161-176.), sur l’interrogation des modes opératoires qui génèrent les œuvres (« L’in situ et l’in vivo à l’œuvre », 2015, « Création et spontanéité », 2013).
Voir son site personnel.
Lire son article : Etalon mémoriel : la place de l’autoportrait photographique dans I-Box (1962) de Robert Morris et OPALKA 1965/1 - ∞ de Roman Opalka

 

Aurélie Barre, co-fondatrice de la revue Textimage, est maîtresse de conférences en langue et littérature médiévales à l’université Jean Moulin-Lyon 3. Elle travaille depuis plusieurs années sur le Roman de Renart et ses épigones ainsi que sur les rapports du texte et de l’image, à partir du corpus renardien mais également à partir des différents manuscrits des romansde Chrétien de Troyes.
Lire son article : Paul Grimault, La Table tournante. Métalepses

 

Agrégé de Lettres modernes, enseignant en lycée, Olivier Besse est l’auteur d’un Mémoire de Master de Recherche en Etudes cinématographiques, intitulé Entre théâtre miniature et scène de l’Histoire : les mises en récit de soi dans L’Image manquante, de Rithy Panh, soutenu en juin 2016, à l’Université Toulouse-Jean-Jaurès.
Lire son article : Rejouer l’enfance, retourner les images, renaître en cinéma : le pari autobiographique dans L’Image manquante de Rithy Panh

 

Anne-Lise Blanc est maîtresse de conférences en littérature française du XXe et du XXIe siècle à l’Université de Perpignan-Via Domitia. Elle est spécialiste de l’œuvre de Claude Simon sur laquelle elle a écrit de nombreux articles et dirigé plusieurs publications collectives. En collaboration avec Françoise Mignon, elle a publié Claude Simon-Rencontres (Trabucaire/Presses universitaires de Perpignan, 2015) qui présente des articles critiques sur le motif de la rencontre, une soixantaine de manuscrits, des portraits photographiques de l’auteur et un enregistrement de lectures d’extraits. Ses recherches ont maintes fois porté sur le statut et la fonction de l’image dans les textes et plus généralement sur les figures de l’altérité et de l’intermédialité. Attentive à la part grandissante que prend la matérialité des textes dans les productions littéraires récentes, elle s’interroge actuellement sur rapport entre perception et environnement dans la littérature contemporaine.
Lire son article : La vie mise à l’épreuve chez Annie Ernaux

 

Professeure agrégée d’anglais, docteure en littérature britannique et spécialiste des relations texte/image, Adèle Cassigneul a soutenu une thèse sur les relations entre Virginia Woolf et la photo-cinématographie et a publié divers articles sur le sujet en France comme à l’étranger. Voir, observer, penser, Virginia Woolf et la photo-cinématographie paraîtra aux Presses Universitaires du Midi début 2018, sous la direction de Philippe Ortel.
Adèle Cassigneul est actuellement Chargée des relations avec les publics au théâtre Garonne (Toulouse), elle contribue régulièrement à la revue en ligne laviedesidées.fr (sous la direction éditoriale d’Ivan Jablonka) et co-organise la chaire « Romancières » de l’Université populaire de Bordeaux. A paraître sous peu chez Atlande, sa monographie sur Expiation d’Ian McEwan et sur son adaptation filmique ainsi que le carnet « Virginia Woolf and Images. Becoming Photographic » dans Etudes Britanniques contemporaines, n° 53.
Lire son article : La photographie selon Virginia Woolf

 

Paul Edwards est chercheur CNRS à la Maison française d’Oxford (2017-2018) et maître de conférences HDR à Paris Diderot (LARCA). Il a été visiting professor à UCLA (2016), où il a organisé une exposition sur le photobook littéraire, et il a longtemps enseigné l’histoire de la photographie à NYU Paris. Spécialiste de la traduction et de la photolittérature, il traduit Marcel Duchamp (Philadelphia Museum of Art), Alfred Jarry (Collected Works, Atlas Press). Il est auteur de : Perle noire. Le photobook littéraire (PUR, 2016) ; Soleil noir. Photographie et littérature des origines au surréalisme (PUR, 2008) ; Je hais les photographes ! Textes clés d’une polémique de l'image 1850-1916 (Anabet, 2006).
Voir son site personnel.
Lire son article : Josephine Peary : le récit colonialiste dans l’autobiographie photo-illustrée pour les enfants

 

Jean-Pierre Esquenazi est professeur à l'université Jean Moulin-Lyon 3, sociologue et membre du groupe de recherches Marge. Il est entre autres l’auteur de Hitchcock et l’aventure de Vertigo (CNRS Editions, 2011, 2nde éd.), Les Séries Télévisées (Armand Colin, 2010), Sociologie des Publics (La Découverte, 2009, 2nde éd.), La Vérité de la fiction (Hermès Lavoisier, 2009), Sociologie des œuvres (Armand Colin, 2007).
Lire son article : Rossellini - Bergman : l’invention du cinéma moderne

 

Rémi Fontanel est maître de conférences en études cinématographiques et audiovisuelles à l’université Lumière Lyon 2 (Département des Arts de la scène, de l’image et de l’écran). Ses recherches actuelles portent les récits de soi au cinéma ainsi que sur le genre biopic et ont permis des articles parus dans la revue Ecrans ainsi que la co.direction de publications telles que : « Biopic : de la réalité à la fiction », CinémAction, n°139 (Condé-sur-Noireau, Charles Corlet, 2011), Les Biopics du pouvoir politique de l’antiquité au XIXe siècle. Hommes et femmes de pouvoir à l’écran, (codir. Avec Martin Barnier, Lyon Aléas, 2010), Biopics de tueurs – Killers in Biopics (codir. Martin Barnier, Trudy Bolter, Rémi Fontanel, Isabelle Le Corff, Lyon, Alter éditions, 2014 – publication électronique).
Lire son article : De l’autobiographie à l’autofiction cinématographiques : l’art du double je(u)

 

Christophe Gelly est professeur de littérature britannique à l’Université Clermont Auvergne. Son travail de recherche se concentre sur le récit policier, les genres au cinéma, particulièrement le film noir, ainsi que sur l’adaptation filmique des textes littéraires. Il a publié deux monographies, consacrées à Arthur Conan Doyle (Le Chien des Baskerville : Poétique du roman policier chez Conan Doyle, Lyon, Presses universitaires de Lyon, collection Champ Anglophone, 2005) et à Raymond Chandler (Raymond Chandler — Du roman noir au film noir, Paris, Michel Houdiard, 2009). Il a dirigé plusieurs ouvrages, notamment Approaches to film and reception theories / Cinéma et théories de la réception — Etudes et panorama critique (Christophe Gelly et David Roche [eds.], Clermont-Ferrand, Presses universitaires Blaise Pascal, 2012), et Le Réalisme français du XIXe siècle et sa transposition à l’écran (revue Ecrans, n° 5, Paris, Classiques Garnier, 2016). Il oriente actuellement sa recherche sur la théorie du cinéma et la mise en scène de la subjectivité à l’écran.
Lire son article : Le roman graphique et l’autobiographie : le cas de Maus d’Art Spiegelman (1986, 1991)

 

Docteure de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales en Arts, Juliette Goursat a publié un ouvrage sur l’autobiographie au cinéma issu de sa thèse, intitulé Mises en « je » : autobiographie et film documentaire (Presses universitaires de Provence, 2016). Agrégée de Lettres modernes, elle enseigne dans le secondaire et à l’université Sorbonne-Nouvelle.
Lire son article : D’un accord discord : In This Life’s Body, l’autobiographie filmée de Corinne Cantrill

 

Anne-Cécile Guilbard est maîtresse de conférences en Littérature française du XXe siècle et en Esthétique de l’image, spécialisée en photographie, à l’Université de Poitiers. Membre du laboratoire FoReLLIS, elle a publié de nombreux articles sur la littérature, sur la photographie et sur la photolitttéature. Elle a créé et dirige depuis 2012 le master ALC Texte/Image : Littératures, Ecrans, Scènes, et son parcours recherche Littérature et Culture de l’Image à l’Université de Poitiers.
Lire son article : L’exposition de l’époux dans l’autobiographie par la photographie : Denis Roche et Françoise, Alix Cléo Roubaud et Jacques, Hervé Guibert et Thierry

 

Co-fondatreur de la revue Textimage, Olivier Leplatre est professeur de littérature française du XVIIe siècle. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur La Fontaine et de nombreux articles sur la littérature classique. Son travail actuel porte sur les rapports de tension entre le texte et l’image manifestant les limites de la représentation: impasses de l’illustration, détournements de l’image, formes de son opacité et régimes de sa destruction. Page personnelle sur le site de l’université Jean Moulin Lyon III.
Lire son article : Paul Grimault, La Table tournante. Métalepses

 

Agatha Mohring est agrégée d’espagnol et doctorante en Etudes hispaniques et hispano-américaines à l’Université Toulouse Jean Jaurès, où elle exerce les fonctions d’ATER. Elle termine une thèse sur « Les dispositifs de l’intime dans le roman graphique espagnol contemporain. Une approche intermédiale » au sein du laboratoire LLA-Créatis, sous la direction de Monique Martinez et d’Euriell Gobbé-Mévellec. Ses recherches portent sur les modalités de dévoilement de l’intime, en lien avec le roman graphique et la bande dessinée espagnols contemporains, et leurs interactions avec d’autres médias. Elle a notamment publié plusieurs articles sur ce sujet, tels que « Lo íntimo y lo translucido en la novela gráfica Duelo de caracoles de Sonia Pulido y Pere Joan » dans L’image translucide dans les mondes hispaniques (Marion Gautreau, Carmen Peña Ardid, Pascale Peyraga et Kepa Sojo (dir.) ; Villeurbanne : Editions Orbis Tertius, 2015) ; « Dé-territorialisations, flous identitaires et frontières intermédiales dans le roman graphique galicien Ardalén de Miguelanxo Prado » (Litter@ Incognita, n°7, 2016) ; « Les scènes gloutonnes dans le conte "Malena, una vida hervida" d’Almudena Grandes : de la table à la baignoire » dans Manger et être mangé : représentations de la dévoration et du repas (Florence Fix (dir.) ; Paris : Orizons, Collection comparaisons, 2015) et « La articulación de los dispositivos íntimos en la novela gráfica Sangre de mi sangre de Lola Lorente » dans Dispositivos: hacia una nueva aproximación a las artes (Monique Martinez et Euriell Gobbé-Mévellec (dir.) ; Ciudad Real : Ñaque, 2014).
Lire son article : Territoires intimes du moi fragmentés et fantasmés dans le roman graphique espagnol contemporain

 

Aurélie Moioli est maîtresse de conférences en littérature comparée au sein du CTEL de l’Université Côte d’Azur. Dans le prolongement de sa thèse de doctorat qui portait sur le récit de soi dans les œuvres de Jean Paul, Stendhal, Ugo Foscolo et Gérard de Nerval, ses recherches portent sur l’anthropologie romantique, les récits de vie et les rapports entre littérature et mémoire. Elle a publié « La trace de Sterne dans les romans autobiographiques de Foscolo : de l’usage du tiret à la poétique de l’interruption » dans les Cahiers d’études italiennes, n°20, 2015, et « Les arabesques de Nerval : une théorie romantique de l’imagination créatrice », dans la Revue Nerval, n°1, mars 2017.
Lire son article : L’Epreuve de la dissemblance : Stendhal et Sebald

 

Marie-Thérèse Oliver-Saidi, Agrégée de Lettres classiques, docteure d’Etat ès Lettres et Sciences humaines (Paris-Sorbonne), a enseigné à l’Université Saint-Joseph de Beyrouth. Attaché culturel près l’Ambassade de France (Egypte, Turquie, 1998-2006). Chercheuse,  IISMM-EHESS, Paris. Elle s’intéresse entre autres aux écrivains du pourtour méditerranéen, mais aussi aux rapports entre le texte et l’image dans différents arts. Elle a publié récemment : Le Liban et la Syrie au miroir français de 1946 à 1991, Paris, L’Harmattan, 2010 ; Dossier Charif Majdalani, Revue Siècle 21, n°27, 2015 ; « De l’avantage des identités plurielles, le témoignage engagé d’Amin Maalouf », dans Julien Kilanga Musinde, Maéva Touzeau (dir.), Identités plurielles en Francophonie, Paris, Editeur Espérance, 2018 ; « Exorciser la mort, une quête vitale chez Vénus Khoury-Ghata ».
Lire son article : Une enfance en espace hybride : Je me souviens Beyrouth de Zeina Abirached

 

Mireille Raynal-Zougari est maîtresse de conférences en Etudes Visuelles, Département Art&Com (Arts du spectacle, Etudes visuelles, Communication), Laboratoire LLA-CREATIS, Université de Toulouse-Jean Jaurès (UT2J). Après une thèse sur René Char et la peinture, elle consacre sa recherche à la relation entre les textes et les images (poésie, prose / images fixes et cinéma), à la littérature moderne et contemporaine (Duras, Beckett, Robbe-Grillet, Char, Ponge, Albiach, Hocquard, Goffette), et au cinéma, souvent en relation avec des textes (Bresson / Bernanos,  Almodóvar, Pollet, Duras, Greenaway, Robbe-Grillet, Pasolini, Saura, Campion). Elle a animé pendant plusieurs années un séminaire sur la plasticité, puis sur l’intermédialité (co-direction avec Philippe Ortel). Fondatrice de la revue Plasticité (UT2), elle a dirigé le collectif Le Rêve plastique des écrivains (Revue La Licorne, PUR, 2017). Elle mène des recherches sur le croisement des arts, en particulier sur la représentation de la danse au cinéma (« La danse de Salomé dans Il Vangelo secondo Matteo de Pier Paolo Pasolini (1964) : la petite fille résistant au monarque et renversant le pouvoir », article à paraître).
Lire son article : « Le magma » des autoportraits chez Pier Paolo Pasolini : pourquoi réaliser une vie alors qu il est si beau de la rêver seulement ?

 

Emma Viguier est maîtresse de conférences en Arts plastiques et Théories de l’art à l’Université Toulouse 2-Jean Jaurès et membre du laboratoire LLA-Créatis. Ses recherches portent sur le corps dans l’art, les pratiques corporelles ritualisées, la photographie, le souci esthétique de soi, l’érotisation de l’esthétique. En outre, elle s’intéresse à l’écriture, aux relations entre photographie et littérature et à l’espace du livre comme projection du corps. Elle a co-dirigé l’ouvrage La Dynamique du mou (Toulouse, PUM, « L’Art en œuvre », 2017) ainsi que Reliquiae : envers, revers et travers des restes (Toulouse, PUM, « L’Art en œuvre », 2015). Parmi ses dernières publications : « Vous n’êtes pas un peu beaucoup tatoué ? – Non », dans Habiter l’ornement (à paraître) ; « La chair est tendre et triste (et folle) », dans La Dynamique du mou (2017) ; « Cuerpo-disidente, cuerpo-que se defiende. El tatuaje, una "piel de resistencia" », Corpo-grafías, Estudios críticos de y desde los cuerpos (2016) ; « Les beaux restes », dans Reliquiae : envers, revers et travers des restes (2015) ; « Les jeux de voiles de Francesca Woodman », dans Esthétiques du voile (2014) ; « Henri Michaux et le livre à double face. Pratique d’écripeinture et discours sur la création dans Par des traits », Ligature, Revue critique du livre d’artiste (2013).
Lire son article : Les troubles « pho(au)tobiographiques » de Francesca Woodman

 

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