Aurélie Barre est maîtresse de conférence en littérature médiévale à l’Université Jean Moulin - Lyon 3. Spécialiste du Roman de Renart et de ses épigones, elle consacre depuis plusieurs années ses recherches aux multiples dialogues du texte et des images dans les récits des XIIe et XIIIe siècles. Elle a co-fondé en 2007 la revue en ligne Textimage.
Lire son article en collaboration avec Olivier Leplatre : Fables en scène (Robert Wilson)
Mathieu Bermann est maitre de conférences en stylistique à l’Université Paris 8 Vincennes – Saint-Denis. Il a écrit Les Contes et Nouvelles en vers de La Fontaine : licence et mondanité, paru aux éditions Classiques Garnier. Il est également romancier, publié aux éditions P.O.L.
Lire son article : « Les mots et les couleurs » : Le Tableau de La Fontaine illustré au XXe siècle
Maxime Cartron est l’auteur de L’Invention du Baroque. Les anthologies de poésie française du premier XVIIe siècle (Classiques Garnier, collection « Lire le XVIIe siècle », série « Discours critiques », 2021). Il est actuellement chargé de cours à l’Université de Fribourg et à l’Université Paris-Nanterre. Il est également collaborateur scientifique du GEMCA (UCLouvain), dans le cadre duquel il prépare un ouvrage intitulé Les « Théâtres sublimes » du visible. Esthétique et politique du regard dans l’œuvre poétique de Georges de Scudéry (1624-1662) (à paraître en 2023 aux éditions Brepols, collection « Contending representations »). Il mène par ailleurs en ce moment un autre projet qui porte sur les usages politiques de la notion de Baroque au XXe siècle. Ses travaux portent enfin sur les rapports texte-image et sur l’histoire de l’appropriation des œuvres.
Lire son article : Des textes sans images ? Statuts et usages des gravures de Chauveau dans les éditions des Fables de La Fontaine (1900-1995)
Philippe Cornuaille travaille comme machiniste, éclairagiste et constructeur de décors de théâtre dès le début des années 1970, puis il est comédien dans la troupe de Jean Le Poulain pendant près de 10 ans. Il dirige ensuite les services de presse de France Inter, de l’Opéra-Bastille et du Festival d’Aix-en-Provence ; il se consacre ensuite à la décoration, avant d’entamer des études de Lettres à la Sorbonne. Il publie sa thèse, Les Décors de Molière, en 2015 aux Pups. Il prépare une autre thèse, en histoire de l’art, sur François Chauveau (1613-1676) dont le catalogue des œuvres gravées (plus de 3 000 numéros) doit être édité par Hollstein en partenariat avec la BnF. Il a aussi publié divers articles dans les Nouvelles de l’estampe, Le Vieux papier, la Revue d’histoire du théâtre et Dix-septième siècle.
Lire son article : Le curieux détournement des vignettes de François Chauveau destinées aux Fables choisies de La Fontaine (1668), et retrouvées dans les Fables de Saint-Glas (1670)
Floriane Daguisé est maîtresse de conférence en Littérature française du XVIIIe siècle à l’Université de Rouen. Ses recherches portent sur l'esthétique de la première moitié du XVIIIe siècle et sur les liens entre les domaines artistiques, en particulier autour des manifestations de la curiosité. Sa thèse, soutenue en 2019 à Sorbonne Université, a pour ambition d'analyser la présence récurrente d'un tiers clandestin dans la littérature et les arts visuels, et d'en montrer les implications poétiques, éthiques et épistémologiques (« De l’indiscrétion du rococo. Épier, découvrir, surprendre dans la première moitié du xviiie siècle). Elle a publié des articles sur le rococo (« De l’usage du rococo dans la critique littéraire dix-huitièmiste », Dix-huitième siècle, 2018), l’architecture (« Enraciner, explorer, pénétrer le secret. Architecture et secret dans la fiction du XVIIIe siècle », Le Monde français du dix-huitième siècle, 2019) ou la couleur (« La “couleur de feu” ou la vigueur éclatante du libertin », Lumières, n° 36, 2021).
Lire son article : « Le Cas de conscience » de La Fontaine : itinéraire illustratif au XVIIIe siècle. Intensité du regard, trouble du décor et confusion des corps
Voir la page personnelle de Patrick Dandrey.
Lire son article : « Soixante-trois fusées de pierreries ». Gustave Moreau illustrateur des Fables de La Fontaine
Philippe Kaenel est professeur d’histoire de l’art contemporain à l’Université de Lausanne. Ses travaux portent sur les arts graphiques en général – sur l’illustration, la caricature (sur les révolutions de 1848, Napoléon…), la bande dessinée, l’affiche, la photographie (notamment la rétrospective Hans Steiner au Musée de l’Elysée en 2011) – ainsi que la théorie et l’art et la critique (Critiques d'art de Suisse romande: de Töpffer à Budry, 1993), sur l’art contemporain, notamment l’art suisse et l’art religieux. Il a publié divers ouvrages sur Le Métier d'illustrateur 1830-1900. Rodolphe Töpffer, J.-J. Grandville, Gustave Doré (Droz, 2004), la critique d'art, la caricature, l'imagerie politique. Il est notamment l’auteur de monographies sur Eugène Burnand, peintre naturaliste (2004, rééd, 2006) et sur Théophile-Alexandre Steinlen (1859-1923). L’Œil de la rue (Lausanne, Bruxelles, 2008), une Histoire de la caricature en Suisse (Lausanne, PPUR, collection « Le Savoir suisse », 2018). Il a été commissaire d’expositions dont il a édité les publications, parmi lesquelles : Gustave Doré (1832-1883). L’imaginaire au pouvoir (Paris, Musée d’Orsay, Ottawa, National Gallery of Art2014) et Marius Borgeaud en 2015 Fondation de l’Hermitage, Bibliothèque des Arts, 2015) ou encore sur Gustave Roud (Gustave Roud : la plume et le regard, Musée de Pully, Gollion, 2015). Il est l’auteur de près de deux cents publications. Il est membre ou président de plusieurs fondations dont La Fondation Pierre Aubert, La Fondation Ateliers d’artiste, La Fondation du Musée Eugène Burnand. En cours de publication : Les Livres d’artistes d’Edwin Engelberts un éditeur d’art et ses auteurs, Genève, Editions Notari, 2021 (avec Dominique Kunz Westerhoff). La Critique d’art des poètes, Textes réunis par Corinne Bayle, Serge Linarès et Philippe Kaenel, Paris, Editions Kimé, 2021. Poésie & photographie, textes réunis et présentés par Philippe Kaenel, Dominique Kunz Westerhoff, Serge Linarès et Antonio Rodriguez, Revue Europe, 2022.
Lire son article : Oudry, Grandville, Doré : l’imaginaire culturel des Fables
Olivier Leplatre est professeur de Littérature française à l’Université Jean-Moulin-Lyon 3 où il enseigne la littérature du XVIIe siècle. Il a publié plusieurs travaux sur cette période, notamment concernant La Fontaine (Le Pouvoir et la Parole, PuL, 2002, réédition augmentée : Hermann 2021 à paraître) et Fénelon (Fénelon ou l’inquiétude du politique, Hermann, 2016). Il s’intéresse également aux questions esthétiques (Le Lait des images, Inha ; Un goût à la voir nonpareil. Manger les images, essai d’iconophagie, Paris, Kimé, 2018) et, en particulier au dialogue entre les textes et les images. Il est cofondateur de la revue en ligne Textimage.
Lire son article en collaboration avec Aurélie Barre: Fables en scène (Robert Wilson)
Marie-Claire Planche est docteure en Histoire de l’art et agrégée de Lettres modernes, chercheuse associée à l’Irhim Lyon 3 UMR 5317, ses recherches portent sur les rapports entre le texte et l’image à la période moderne. La thèse a été publiée en 2010 : De l’iconographie racinienne, dessiner et peindre les passions. De nombreux articles ont paru, souvent consacrés à des problématiques iconographiques en lien avec l’art de l’estampe : « La main de François Chauveau, le geste graphique » ; « François Chauveau et l’illustration des textes littéraires » ; « Le dialogue des arts et le goût de l’antique, Guérin et Levacher de Charnois » ; « Physionomies de Fénelon » ; « Le livre et ses figures » ; « Jacques De Sève, un dessinateur pour le livre à figures au XVIIIe siècle » ; « Images et langage du corps racinien ». La liste de ses publications est accessible ici.
Lire son article : Les illustrations d’Oudry, du moucheron au pachyderme, une question d’échelle
Marine Ricord est maître de conférences à l’Université de Picardie Jules Verne, spécialiste de la littérature du XVIIe siècle. Ses travaux portent en particulier sur l’écriture moraliste et sur La Bruyère : Les « Caractères » de La Bruyère ou les exercices de l’esprit, Paris, P.U.F., « Ecrivains », 2000, ou « Les Caractères de La Bruyère en représentations : les partis pris de l’édition illustrée par J. Ravel », Revue en ligne Textimage, Varia 3, 2013. La Fontaine constitue aussi son centre d’intérêt : entre autres articles, « Le piège des images ou le difficile apprentissage de la bonne vue dans les Fables de La Fontaine », L’Optique des moralistes de Montaigne à Chamfort, Textes recueillis et présentés par B. Roukhomovsky, Paris, Champion, 2005, pp. 236-247.
Lire son article : Les Fables de La Fontaine illustrées par Marc Chagall
Anne-Elisabeth Spica est professeure de langue et littérature françaises du XVIIe siècle à l’université de Lorraine-Metz. Ses travaux portent sur les relations entre les textes et les images, matérielles ou mentales (illustration du livre et histoire du livre illustré, rhétorique, emblématique, allégorie, mystique...), de la fin du XVe siècle au début du XVIIIe et en réception, ainsi que sur les genres narratifs (roman, théâtre, mythographie, fable).
Lire son article : Fables multimédiales ? Les mises en images de Boutet de Monvel (1888) et de Rabier (1906)
Cahier d’artiste
Yvan Toulouse est artiste et professeur émérite à l’Université Rennes 2. Son objet de recherche pourrait se définir comme une approche des régimes de pensée qui sont à l’œuvre dans la création : la pensée et la création, La spécificité de cette approche est de ne pas se limiter à une prise en compte rétrospective mais de sonder la « pensée » de l’acte créateur dans le labyrinthe de sa gestation, de son élaboration et de son instauration.