Parler avec la Méduse
Index des auteurs
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Gerardo Dicrola, Méduse-Gorgone, 2003

 

Katerine Gagnon (Ph.D. en études littéraires) consacre ses recherches aux œuvres littéraires et intermédiales (arts visuels et arts vivants) des femmes, à la psychanalyse ainsi qu’aux formes langagières de la violence et de la transgression dans la littérature contemporaine. Elle a publié des articles portant sur les œuvres de Christine Angot et de Pierre Guyotat et codirigé, avec Fabienne Claire Caland et Simon Harel, La Confiance altérée (PUL, 2013). Sa thèse, intitulée Faire chanter la langue. Approches de la défiguration dans l’œuvre de Pierre Guyotat (2014), examine l’ensemble des textes de l’écrivain français selon une perspective poïétique et poétique. Katerine vit au Massachussetts, où elle est également performeuse en danse contemporaine et improvisation
Lire son article : Les filles ne sont pas toutes romantiques. Réflexions sur les collages poétiques de Julie Doucet

 

Katarzyna Kotowska est chercheuse et professeure adjointe à l’Institut de Philologie Romane à l’Université de Gdansk (Pologne), diplômée de la Philologie Romane et d’Histoire de l’Art. Passionnée par la littérature française contemporaine, elle concentre ses recherches sur la psychanalyse et la théorie de la correspondance des arts. Elle est l’auteure de plusieurs articles parus en Pologne, en France, en Turquie, en Hongrie ou encore en Roumanie.
Lire son article : La transgression de l’image/l’image de la transgression chez Marie Darrieussecq et Katarzyna Kozyra

 

Evelyne Ledoux-Beaugrand a obtenu un doctorat en littératures de langue française de l’Université de Montréal en 2010. Elle est présentement chercheure postdoctorale au Centre for Literature and Trauma de l’Université de Gand où elle mène un projet de recherche sur les usages de la mémoire de la Shoah dans la littérature et les arts de l’extrême contemporain. En plus d’avoir contribué à des ouvrages collectifs, elle a fait paraître plusieurs articles sur les écrits de femmes. Elle est également l’auteure d’un essai : Imaginaires de la filiation. Héritage et mélancolie dans la littérature contemporaine des femmes (Montréal, XYZ, 2013).
Lire son article : Recouvrir pour recouvrer : Remémoration et disparition dans Notre Combat de Linda Ellia

 

Barbara Merlo est doctorante en Arts à l’Université de Lorraine. Elle travaille sur les usages de l’iconographie médicale de l’hystérie dans l’art contemporain.
Lire son article : Des images de l’hystérie aux mots dans l’œuvre de Nicole Jolicoeur : intérêts d’un passage

 

Clara Dupuis-Morency est étudiante au doctorat en Littérature comparée à l’Université de Montréal. Elle prépare une thèse de doctorat sur la problématique du regard et de la mort dans les écrits et les photographies de Winfried Georg Sebald, d’Hervé Guibert et de Claude Cahun. Son mémoire de maîtrise, ayant pour titre Tracés de Proust, itinéraires maternels, tentait de penser la figure de grand-mère dans A la recherche du temps perdu comme processus d’écriture de la mère qui meurt chez Marcel Proust. Elle a publié un texte sur Proust et la philosophie intitulé « Le « livre intérieur de signes inconnus », du savoir à l’art dans A la recherche du temps perdu » dans la revue Mondes francophones (2010). Issue d’un parcours en études littéraires et en philosophie, elle s’intéresse à des enjeux qui interrogent les frontières disciplinaires de la recherche (philosophie, littérature, histoire de l’art).
Lire son article : Temporalités de Claude Cahun : regards actuels et inactuels

 

Catherine Nesci est professeure d’études françaises et de littérature comparée à l’Université de Californie, campus de Santa Barbara. Spécialiste du romantisme français, du discours sur Paris au XIXe siècle et des études de genres, elle a écrit sur Balzac, Dumas, Nodier et Vallès, ainsi que sur Olympe de Gouges, Delphine de Girardin, les féministes saint-simoniennes, George Sand, Flora Tristan, Rachilde et Colette. Son premier livre portrait sur la différence des sexes et la performance des genres dans la création balzacienne (La Femme mode d’emploi, 1992). En 2007, elle a publié un livre sur les représentations genrées de la flânerie à l’époque romantique (Le Flâneur et les flâneuses, 2007). Elle prépare le second volume de sa réflexion sur genre, littérature et flânerie, de 1860 à l’aube du XXIe siècle, et un autre ouvrage sur mascarades et masculinités à l’époque romantique.
Lire son article : « Chaosmos ». Le Rire de la Méduse d’Hélàne Cixous, les « sextes » de Nancy Spero et les arts plastiques

 

Julie Tremblay-Devirieux est doctorante au département de littérature comparée de l’Université de Montréal. Elle a déposé un mémoire de maîtrise en littérature française portant sur l’abjection dans les récits de Nelly Arcan. Elle s’intéresse aux théories de la lecture et de la réception, aux Gender et aux Queer Studies ainsi qu’à la production romanesque de Jean Genet.
Lire son article : Les écrits de la Méduse aujourd’hui : l’abjection du corps féminin dans les récits de Nelly Arcan