Jean Arrouye est professeur émérite à l’Université Aix-Marseille. Spécialiste de sémiologie de l’image, il travaille principalement sur la peinture et la photographie, ainsi que sur les relations entre textes et images. Il a créé, avec l’éditeur Muntaner, la collection « Iconotextes » dont chaque volume est consacré à l’étude d’une œuvre artistique, analysée par cinq à sept spécialistes de disciplines différentes (critique d’art, historien, conservateur de musée, psychanalyste, sociologue, etc.).
Lire son article : La guerre, ruine de l’homme dans l’œuvre de Jacques Tardi
Philippe Birgy est professeur de littérature britannique à l’Université Toulouse-Jean Jaurès et membre et ancien directeur du laboratoire Cultures Anglo-Saxonnes. Spécialiste du modernisme anglais et des musiques populaires, il travaille à la croisée des arts, de la philosophie et de la sociologie. Il est notamment l’auteur de Mouvement techno et transit culturel (L’Harmattan, 2001) et d’Une terrible beauté. Les modernistes anglais à l’épreuve de la critique girardienne (PUM, 2004).
David Boyd Haycock est historien de l’art, auteur freelance, commissaire d’expositions et conférencier pour la NADFAS (National Association of Decorative & Fine Arts Societies), qui s’intéresse particulièrement aux peintres de la Grande Guerre. Il a notamment publié Paul Nash (Tate Publishing, 2002), A Crisis of Brilliance (Old Street Publishing, 2010) et I am Spain (Old Street Publishing, 2013). Il a assuré le commissariat de Nash, Nevinson, Spencer, Gertler, Carrington, Bomberg : A Crisis of Brilliance (Dulwich Picture Gallery, Londres, 2013) et Paul Nash : Watercoulours 1910-1946 (Piano Nobile Gallery, Londres, 2014.
Lire son article : « Pulsating with Life » : Young British Artists and the Great War
« Un art débordant de vie » : les jeunes artistes britanniques et la Grande Guerre
Marine Branland est docteure en histoire de l’art de l’Université Paris-Nanterre, chercheure associée au HAR. Elle s’intéresse aux relations entre pratiques artistiques et expériences guerrières. Elle a publié des articles, contribué à plusieurs catalogues d’expositions (1917, Vu du front : représenter la Grande Guerre, etc.) et dirigé la publication des actes de deux colloques : De la guerre dans l’art, de l’art dans la guerre : approches plastiques et musicales au XXe siècle (avec David Mastin, 2010) et 1914 : guerre et avant-gardes (2016).
Lire son article : 1914-2014 : la Grande Guerre dans l’art
Adèle Cassigneul, professeure agrégée d’anglais à l’Université de Bordeaux et membre du laboratoire Cultures Anglo-Saxonnes, a soutenu une thèse sur l’influence de la photographie et du cinéma dans l’œuvre de Virginia Woolf. Elle a publié divers articles sur le sujet en France et en Angleterre, et contribue régulièrement au quotidien d’information en ligne laviedesidees.fr. Elle travaille actuellement à la publication de sa thèse aux Presses Universitaires du Midi.
Lire l’introduction
Elsa Cavalié est maître de conférences en littérature britannique à l’Université d’Avignon et membre du laboratoire Cultures Anglo-Saxonnes. Son travail porte sur la notion d’identité nationale et d’anglicité dans la littérature britannique contemporaine dans une perspective historiographique. Elle a publié Réécrire l’Angleterre : l’anglicité dans la littérature britannique contemporaine aux PULM en 2015.
Lire son article : « The silver face of the dead poet » : (dé)figurer la guerre dans Toby’s Room de Pat Barker
Rémi Gonzalez, professeur de lettres dans le secondaire et associé au laboratoire Patrimoine, Littérature, Histoire, rédige actuellement une thèse intitulée « L’écriture cinématographique dans le roman français contemporain ». Travaillant sur les rapports entre cinéma et littérature, il collabore régulièrement à la revue Eclipses.
Lire son article : 14 de Jean Echenoz : une écriture audiovisuelle de la Grande Guerre
Catherine Lanone est professeur de littérature britannique à l’Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3. Elle est l’auteur d’ouvrages sur E. M. Forster (E. M. Forster : Odyssée d’une écriture, PUM, 1998) et sur Emily Brontë (« Wuthering Heights », d’Emily Brontë : un vent de sorcière, Ellipses, 1999). Elle a publié de nombreux articles dans le domaine de la littérature britannique des XIXe et XXe siècles, entre autres sur Mary Shelley, Charles Dickens, Virginia Woolf, Ben Okri et Thomas Hardy.
Lire son article : Honte à la guerre : la poésie de Michael Longley et le monument impossible
Philippe Maupeu est maître de conférences en langue et littérature médiévales à l’Université Toulouse-Jean Jaurès et membre du laboratoire Patrimoine, Littérature, Histoire. Ses recherches portent sur les formes et enjeux de l’expression de la subjectivité à la fin du Moyen Age, et sur l’approche rhétorique des rapports entre texte et image, du manuscrit médiéval à la bande dessinée.
Lire son article : Fritz Haber de David Vandermeulen : images mémorielles
Lire l’introduction
Pierre Schoentjes est professeur de littérature française à l’Université de Gand. Spécialiste de l’ironie, il a également publié plusieurs ouvrages sur la représentation littéraire de la Grande Guerre : Fictions de la Grande Guerre (Classiques Garnier, 2009), La Grande Guerre : un siècle de fictions romanesques (Droz, 2008), « J’ai tué ». Violence guerrière et fiction (Droz, 2010). Ses derniers travaux portent sur l’écopoétique.
Lire son article : La nature palimpseste ? Ecrire et photographier la Grande Guerre aujourd’hui
Sylvie Vignes est professeur de littérature française des XXe et XXIe siècles à l’Université Toulouse-Jean Jaurès et membre du laboratoire Patrimoine, Littérature, Histoire. Elle dirige le master Création littéraire. Ses travaux portent essentiellement sur Jean Giono, Jean Proal, Julien Gracq et la littérature française et francophone depuis les années 1980.
Lire son article : Triomphe de la mort. L’été 14 dans La Bataille d’Occident d’Eric Vuillard
Lire la conclusion
Cahier d’artiste :
Stefan Boness est un photographe berlinois travaillant sur la notion de « réalité » du lieu dans le contexte des événements passés et l’historicisation délibérée des perspectives historiques. Flanders Fields (2008) est une méditation photographique sur les champs de bataille de la Grande Guerre, réalisée autour d’Ypres, en Belgique.
Voir : Flanders Fields (sélection)
Jean-Yves Laurichesse est professeur de littérature française des XXe et XXIe siècles à l’Université Toulouse-Jean Jaurès, directeur du laboratoire Patrimoine, Littérature, Histoire et de la revue Littératures. Spécialiste notamment de Jean Giono et de Claude Simon, il a dirigé avec Mireille Sacotte le Dictionnaire Giono (Classiques Garnier, 2016). Il est par ailleurs l’auteur de six romans publiés aux éditions Le temps qu’il fait, dont le premier, Place Monge (2008), a pour thème central la Grande Guerre.
Lire : Place Monge (extrait)