N° 8 Poésie et image
à la croisée des supports
Carole Aurouet est maître de conférences habilitée à diriger des recherches à l’Université Paris-Est Marne-la-Vallée. Spécialiste de Jacques Prévert (théâtre, poésie, cinéma, collages), ses recherches portent sur les relations qu’entretiennent la littérature et le cinéma, le surréalisme, le groupe Octobre et la génétique scénaristique. Le cinéma des poètes est au centre de ses travaux : Guillaume Apollinaire, Pierre Albert-Birot, Antonin Artaud, Robert Desnos, Benjamin Péret, etc.
Elle a notamment publié : Scénarios détournés de Jacques Prévert (Dreamland, 2003), Jacques Prévert, portrait d’une vie (Ramsay, 2007) Le cinéma dessiné de Jacques Prévert (Textuel, 2012, réédition 2016), L’Amitié selon Prévert (Textuel, 2012, réédition 2016), Emile Savitry. Un récit cinématographique (Gallimard, 2013), Les Enfants du paradis. Le scénario original de Jacques Prévert [avant-propos] (Gallimard, 2012), Le Cinéma des poètes. De la critique au ciné-texte (Le Bord de l’eau, 2014), Les Dessins hypnotiques de Robert Desnos (Nouvelles Editions Jean-Michel Place, 2015), Desnos et le cinéma (Nouvelles Editions Jean-Michel Place, 2016). Elle dirige la collection « Le cinéma des poètes » aux Nouvelles Editions Jean-Michel Place.
Lire son article : Jacques Prévert et les images fixes
Ayabe Mami est chargée de cours à l’Université Keiô, au Japon, et auteur d’une thèse sur la poétique du « moviment », mot-valise formé à partir de « mouvement » et « monument », de Francis Ponge par rapport aux arts plastiques. Elle poursuit ses recherches sur les relations entre poésie, image et espace, notamment dans l’art « abstrait ». Elle a récemment publié « L’éloge paradoxal dans L’Ecrit Beaubourg de Francis Ponge », dans le Bulletin d’études de langue et littérature françaises, n° 21, Société de Langue et Littérature Françaises du Kantô, 2012, pp. 139-152 ; « Francis Ponge et les arts plastiques : autour de "Pour Olivier Debré" », dans Etudes de langue et littérature françaises, n° 108, Société Japonaise de Langue et Littérature Françaises, 2015, pp. 55-72.
Lire son article : Francis Ponge et Eugène de Kermadec : autour du Verre d’eau
Jan Baetens est professeur d’études culturelles et littéraires à l’Université de Louvain (KU Leuven). Il s’intéresse beaucoup aux rapports narratifs entre textes et images, souvent dans des genres dits mineurs comme la bande dessinée, le roman-photo ou la novellisation. Il travaille aussi sur la poésie contemporaine, à laquelle il a consacré plusieurs essais, dont récemment A Voix haute. Poésie et lecture publique, Bruxelles, Les Impressions Nouvelles, 2016.
Lire son article : Les jeux typographiques d’un poète sonore : VUAZ (2013) de Vincent Tholomé
Melina Balcázar Moreno est docteur en littérature française de l’Université Paris 3-Sorbonne Nouvelle et chargée de cours à Sciences Po Paris. Elle est l’auteur de Travailler pour les morts. Politiques de la mémoire dans l’œuvre de Jean Genet aux Presses de la Sorbonne nouvelle (2010). Elle a également co-édité l’ouvrage Claude Simon. Les Vies de l’archive, (avec M. Calle-Gruber et S. Crevier Goulet, Presses universitaires de Dijon, 2014). Ses recherches portent sur le rapport de la littérature à la politique et à l’histoire (Jean Genet, Claude Simon, Pascal Quignard), ainsi que sur les relations du texte à l’image (André du Bouchet, Jacques Dupin, Marguerite Duras).
Lire son article (en collaboration avec Amelia Valtolina) : Entr’acte – Ecriture et dessin dans l’œuvre de Valerio Adami
Karine Bouchy est docteure en histoire et sémiologie du texte et de l’image (Université Paris Diderot-Paris 7) et en Etudes cinématographiques (Université de Montréal). Elle est membre du bureau du CEEI (Centre d’étude de l’écriture et de l’image) et chercheure associée au projet LivrEsC (UMR THALIM, équipe Ecritures de la modernité, Université Paris 3-Sorbonne Nouvelle).
Lire son article : « Gratter, racler, rater ». Conversations entre calligraphie et peinture
Ancienne élève de l’Ecole Normale Supérieure, agrégée de lettres modernes, docteur en histoire et sémiologie du texte et de l’image (Université Paris Diderot-Paris 7), Hélène Campaignolle-Catel est chargée de recherche CNRS (UMR THALIM, Université Paris 3-Sorbonne nouvelle) depuis 2008, après avoir été professeur adjoint à l’université Sogang (Séoul, Corée du Sud). Pour le programme ANR LEC (2010-2014), elle a conçu en collaboration avec la Bibliothèque littéraire Jacques Doucet la base de données LivrEsC. Ses travaux sur ce domaine d’activité concernent l’évolution du livre de création, en particulier dans sa part typographique. Elle a récemment publié les actes du séminaire Livre / Poésie : une histoire en pratique(s) avec Sophie Lesiewicz et Gaëlle Théval (Cendres, 2016). Elle est présidente de l’association Centre d’Etude de l’Ecriture et de l’Image.
Lire son article : Heur(t)s et métamorphoses d’un phénix : le livre de création dans LivrEsC
Chiba Fumio est professeur d’esthétique et de littérature française contemporaine à l’Université Waseda (Tokyo). Son essai Fantômas le fantôme (Fantomasu gensô : sanjûnendai Pari no media to geijutsukatachi, Seidosha, 1998) est une étude sur la célèbre émission radiophonique « La grande complainte de Fantômas » de 1933. Il a traduit en japonais des ouvrages de Michel Leiris, Pierre Klossowski, Michel Schneider, Gérard Macé ou encore Florence Delay, et s’intéresse en particulier au rapport entre texte et image.
Lire son article : Michel Leiris au miroir de Picasso
Marie Laureillard est maître de conférences de langue et civilisation chinoises à l’Université Lumière-Lyon 2 et membre de l’Institut d’Asie Orientale, docteur en histoire de l’art de l’Université Paris IV-Sorbonne et diplômée de l’Institut National des Langues Orientales. Traductrice littéraire, elle mène des recherches sur la sémiotique de l’écriture et de l’image, l’esthétique et l’histoire culturelle moderne de la Chine et de Taiwan. Parmi ses publications, on compte Couleur de nuage (texte et images de Feng Zikai ; préface et traduction de M. Laureillard), Gallimard, 2010 ; Fantômes dans l’Extrême-Orient d’hier et d’aujourd’hui, co-dirigé avec Vincent Durand-Dastès, Presses de l’Inalco, 2017 ; Au fil du pinceau : Feng Zikai, un caricaturiste lyrique, L’Harmattan, 2017, ainsi que divers articles dans des revues comme Oriens Extremus (2014), Asie (2015) et Journal of Contemporary Chinese Art (2016). Elle est vice-présidente de l’association Centre d’Etude de l’Ecriture et de l’Image et directrice de la collection de poésie taïwanaise aux éditions Circé.
Lire son article : La poésie visuelle en France et à Taiwan : de Jean-François Bory et Michèle Métail à Chen Li et Hsia Yu
Armelle Leclercq est membre du CRPHLL (Centre de Recherche en Poétique, Histoire Littéraire et Linguistique) et enseigne le français aux étudiants étrangers à l’Université de Pau. Elle a publié des recherches sur la littérature médiévale (Portraits croisés, Honoré Champion, 2014), divers articles sur la poésie contemporaine ainsi que cinq ouvrages de poésie, dont récemment Les Equinoxiales (Le Corridor bleu, 2014), sur le Japon.
Lire son article : Les dispositifs visuels dans la poésie de Christophe Lamiot Enos
Sophie Lesiewicz est conservateur à la Bibliothèque littéraire Jacques Doucet (Paris) et chercheur associé à l’UMR THALIM, équipe Ecritures de la modernité. Pour le programme ANR LEC (2010-2014), elle a conçu en collaboration avec l’Université Paris 3-Sorbonne nouvelle, la base de données LivrEsC. Ses recherches portent sur le « livre graphique » et le « livre d’artiste », la typographie et l’histoire de l’édition (XIXe-XXIe siècle), le texte spatialisé et la poésie visuelle (XIXe-XXIe siècle) ainsi que sur les rapports entre poésie et arts plastiques. Elle a récemment publié les actes du séminaire Livre /Poésie : une histoire en pratique(s) avec Hélène Campaignolle-Catel et Gaëlle Théval (Cendres, 2016). Elle est membre et trésorière du Centre d’étude de l’écriture et de l’image.
Lire son article : Pierre Bettencourt éditeur de livres graphiques
Docteur ès Lettres et spécialiste de Jean Tardieu, Frédérique Martin-Scherrer s’intéresse particulièrement aux rapports entre poésie et peinture ainsi qu’aux écrits d’artistes. Elle a écrit des articles sur la poésie au XXe siècle et organisé des expositions. Elle est l’auteur d’un essai : Lire la peinture, voir la poésie. Jean Tardieu et les arts, Paris, IMEC éd., 2004. Dernière publication : Jean Tardieu à 360°, Poezibao, « Feuilleton », printemps 2015. Membre associé à l’UMR THALIM, équipe Ecritures de la modernité, elle participe aux travaux de recherche de LivrEsC (Paris 3 / Bibliothèque littéraire Jacques Doucet). En préparation : un essai sur les écrits du sculpteur Pol Bury, avec une bibliographie inédite complète.
Lire son article : Thierry Bouchard et Petr Herel : une création partagée
Matsui Hiromi a soutenu une thèse de doctorat en histoire de l’art en mars 2015 à l’Université Paris Ouest-Nanterre-La Défense intitulée « L’architectonique cubiste du corps : les schémas anatomiques chez Picasso et Raymond Duchamp-Villon, 1907-1918 », sous la direction de Claire Barbillon. Elle enseigne actuellement l’histoire de l’art à l’Université de Nagoya au Japon. A la croisée de l’histoire de l’art, de l’épistémologie et de l’esthétique, sa recherche porte aujourd’hui sur la question du réalisme, du classicisme et de la notion d’objectivité dans les œuvres d’avant-garde ainsi que dans les discours de la critique d’art et de l’histoire de l’art de la première moitié du XXe siècle. Elle s’intéresse également à la relation entre l’art et la guerre, qu’elle aborde notamment par le biais des revues et des livres illustrés publiés pendant les Première et Seconde Guerres mondiales en France et en Angleterre.
Publications récentes : Hiromi Matsui, "Organization of Cubist Anatomy: Pablo Picasso’s Knowledge of Artistic Anatomy and his Proto-cubist Works", dans Picasso, Transfigurations 1895-1972, cat. exp., Museum of Fine Arts, Hungarian National Gallery, Budapest, 2016, p. 36-45 ; « Entre construction et observation : modèle et modélisation de la figure humaine chez David Ramsay Hay et Carl Heinrich Stratz », dans Claude Blanckaert, Jacqueline Léon, Didier Samain (dir.), Modélisations et sciences humaines. Figurer, interpréter, simuler, Paris, L’Harmattan, « Histoire des sciences humaines », 2016, p. 165-180 ; Hiromi Matsui, Ken Daimaru, Delphine Mulard (dir.), Construction et définition du corps, Paris, Les éditions du net ; Centre d’études multiculturelles de la Maison du Japon, 2015 (« Du nu anatomique au nu analytique chez Pablo Picasso à la naissance du cubisme », p. 103-116).
Lire son article : Cubisme et poésie – « L’esprit cubiste » et les livres illustrés dans les années 1910
Yves Peyré. Né en 1952. Vit à Paris et réside en alternance en Beaujolais. Écrivain (poète et essayiste), historien de l’art, directeur honoraire de la Bibliothèque littéraire Jacques Doucet et de la Bibliothèque Sainte-Geneviève. Auteur de 45 livres : des recueils de poèmes et des récits poétiques (Récit d’une simple saison ; Chronique de la neige ; L’Horizon du monde) et des essais (Fautrier ou les outrages de l’impossible ; Henri Michaux, permanence de l’ailleurs ; A hauteur d’oubli, André du Bouchet ; et Peinture et poésie, le dialogue par le livre, 1874-2000). Il est l’auteur d’En appel de visages, livre sur des dessins de Michaux et conçu avec ce dernier. Il a également réalisé un grand nombre de volumes avec des artistes. Il figure dans l’Anthologie de la poésie française du XVIIe au XXe siècle (« Bibliothèque de la Pléiade », 2000) ainsi que dans le Dictionnaire de poésie de Baudelaire à nos jours (PUF, 2001). Il a créé et dirigé la revue L’Ire des Vents (1978-1987).
Lire son artcile : Henri Michaux entre écriture et peinture
Docteur en littérature française (Paris-Sorbonne, 2011), Anne Reverseau est chercheuse post-doctorale à l’université belge de Louvain (KU Leuven) depuis 2011. Elle travaille sur la poésie moderne (modernisme et surréalisme), les liens entre écrivains et photographie et l’esthétique documentaire dans la littérature française de 1900 à 1950. Parmi ses publications, Le Sens de la vue. Le Regard photographique dans la poésie moderne française (PUPS, 2016), et, en co-direction : Petit musée d’histoire littéraire (1900-1950) (Impressions nouvelles, 2015), le n° 109 de La Licorne sur « Littérature et document autour de 1930 » (PUR, 2014), et Poésie et médias, XXe-XXIe siècle (Nouveau Monde, 2012). Elle a récemment dirigé un colloque de Cerisy, L’Ecrivain vu par la photographie (juin 2014), et deux collectifs sur les portraits de villes et de pays illustrés par la photographie (à paraître en 2016 respectivement en français et en anglais chez Garnier et Leuven University Press). Voir ses Publications.
Lire son article : La photographie, face à main de la poésie – Quand Brassaï illustre « Pigeondre », poème en prose de Léon-Paul Fargue
Anne-Christine Royère est maître de conférences à l’Université de Reims Champagne-Ardenne et membre du Centre de Recherche Interdisciplinaire sur les Modèles Esthétiques et Littéraires (CRIMEL). Ses recherches portent sur la poésie des XXe et XXIe siècles (poétique de la voix, relations entre le verbal et le visuel, pratiques et esthétiques du livre de poésie) et sur ses médiations hors du livre (poésie sonore, poésie performance, poésie exposée).
Elle a codirigé avec Julien Schuh L’Illustration en débat : techniques et valeurs (1870-1930) (Reims, Epure, 2015). Ses derniers articles publiés ou à paraître portent sur le livre de création en poésie (« Pierre Lecuire : penser le Livre dans et hors le livre », dans I. Chol, J. Khalfa (dir.), Les Espaces du livre : Supports et acteurs de la création texte/image XXe–XXIe siècles, Ed. Peter Lang, 2015) ; la poésie exposée (« Les expositions rétrospectives de poésie au musée XXe-XXIe siècles. De la “muséalie” à l’“expoésie” », Interférences littéraires n° 16, M.-C. Régnier (dir.), sept. 2015 ; « L’espace du poème : du livre à l’exposition », dans I. Chol, S. Linarès, B. Mathios (dir.), LiVres de pOésie Jeux d’eSpace, Paris, Honoré Champion, « Poétiques et esthétiques XXe-XXIe siècle », pp. 360-379), et la poésie sonore (« Michèle Métail : poésie publique », à paraître dans la Revue des Sciences Humaines, « Poésie & Performance », O. Penot-Lacassagne et G. Théval (dir.) ; « “Des chemins parallèles n’excluent pas flirts, tendresses, violences et passions” : poésie sonore et musique électro-acoustique », en collaboration avec G. Théval, à paraître dans la Revue des Sciences Humaines, « Poésie & Musique », D. Christoffel (dir.).
Lire son article : Poésie, « matière d’images » : les Gigantextes de Michèle Métail
Marianne Simon-Oikawa est ancienne élève de l’Ecole Normale Supérieure, agrégée de Lettres modernes, et professeur adjoint habilité à diriger des recherches au Département de langue et littérature françaises de l’Université de Tokyo (Institut des sciences humaines et sociales). Elle est également chercheur associé à l’UMR THALIM, équipe Ecritures de la modernité, et à la Maison franco-japonaise (Tokyo). Ses travaux portent sur les relations entre le texte et l’image en France et au Japon, notamment la poésie visuelle et la notion d’idéogramme dans la poésie française. Elle a publié plusieurs articles sur Guillaume Apollinaire, Pierre Albert-Birot, ou Jean Tardieu, ainsi que sur des poètes japonais comme Niikuni Seiichi, Fujitomi Yasuo ou Yoshizawa Shôji. Depuis plusieurs années, elle se consacre plus particulièrement à l’œuvre de Pierre Garnier. Derniers ouvrages publiés : Poésie vivante – Hommage offert à Arlette Albert-Birot (co-direction, avec Carole Aurouet), coll. « Poétiques et esthétiques XXe-XXIe siècle », Champion, 2012, 384 p., et Pierre et Ilse Garnier, Japon, textes choisis, établis et présentés par Marianne Simon-Oikawa, L’herbe qui tremble, 2016.
Lire son article : L’image écrite dans les livres de poèmes de Pierre Albert-Birot
Professeur à l’Université Waseda (Tokyo), Suzuki Masao a soutenu une thèse de doctorat consacrée à la question du hasard objectif dans l’œuvre d’André Breton à l’Université Paris Diderot-Paris 7. Il a publié des articles sur le surréalisme dans plusieurs revues (en France notamment dans Pleine Marge). Principaux livres publiés au Japon : Shururearijumu, aruiwa keiren suru fukusûsei [Le Surréalisme, une pluralité convulsive], Tokyo, Heibonsha, 2007, et Gerashimu Ruka – non oideipusu no senryaku [Gherasim Luca, stratégie de Non-Œdipe], Tokyo, Suiseisha, 2009.
Lire son article : L’image bégaie, elle aussi – Lisible et visible dans l’œuvre de Gherasim Luca
Taniguchi Madoka est docteur ès lettres à l’Université Paris IV-Sorbonne (2012). Ses recherches portent sur l’aspect pictural de la poésie d’Arthur Rimbaud et la relation entre la poésie de Rimbaud et l’art moderne.
Elle a publié un article intitulé « Le pictural dans la poétique de Rimbaud », Etudes de Langue et Littérature Françaises, Société Japonaise de Langue et Littérature Françaises, n° 104, 2014, p. 69-85.
Lire son article : Les illustrations des Illuminations d’Arthur Rimbaud par Roger de La Fresnaye
Ancienne élève de l’Ecole Normale Supérieure de Lyon, professeur agrégé de lettres modernes, Gaëlle Théval est actuellement chercheur associé à l’UMR THALIM, équipe Ecritures de la modernité (Université Paris 3-Sorbonne Nouvelle). Centrées sur la poésie des XXe et XXIe siècles (avant-gardes, poésies expérimentales, poésie contemporaine), ses recherches portent plus particulièrement sur l’intermédialité et les échanges entre les arts, ainsi sur que les matérialités du poème, dans le livre et hors du livre. Principales publications : Poésies ready-made, XXe-XXIe siècles, Paris, L’Harmattan, 2015 ; avec H. Campaignolle, S. Lesiewicz : Livre/Poésie : une histoire en pratique(s), actes du séminaire de la Sorbonne Nouvelle, Paris, Editions des Cendres, 2016 ; « Une revue pour sortir du livre : OU-Cinquième saison », La Revue des revues, n° 52, 2014, p.12-23 ; « L’écriture intersémiotique de Julien Blaine », dans Gilles Suzanne (dir.), Julien Blaine : la poésie à outrance, Dijon, Les Presses du réel, 2014 ; « Les matérialités à l’œuvre dans la poésie élémentaire de Julien Blaine », dans The Aesthetics of Matter: Modernism, the Avant-Garde and Material Exchange, ed. by David Ayers, Sascha Bru, Benedikt Hjartarson et al., Berlin: De Gruyter/Mouton, « European Avant-Garde and Modernism Studies », 2013, p. 302-318.
Lire son article : Collage typographique & readymade livresque dans la poésie visuelle de Jean-François Bory
Tsukamoto Masanori est professeur au Département de langue et littérature françaises de l’Université de Tokyo (Institut des sciences humaines et sociales). Il est spécialiste de Paul Valéry, et des rapports entre littérature et photographie. En français, il a publié, entre autres : « Littérature et langage indirect chez Valéry », dans William Marx (dir.), Valéry et l’idée de littérature, en ligne sur le site Fabula : la recherche en littérature, « Colloques en ligne », 2011 ; « "La bêtise n’est pas mon fort" – la notion de bêtise chez Valéry et chez Flaubert », Bulletin de la section française, Faculté des Lettres, Université Rikkyô, n° 40, 2011, p.67-79 ; « La conscience comme événement – une relecture de L’Ange », Forschungen zu Paul Valéry, n° 24, 2011 p.53-70.
Lire son article : La photographie dans l’œuvre critique de Valéry
Amelia Valtolina enseigne la littérature allemande à l’Università degli Studi di Bergamo. Spécialiste de la poésie allemande du XXe siècle, elle a édité en italien les œuvres d’Ilse Aichinger, Gottfried Benn, Theodor Fontane, Rainer M. Rilke, Lou Andrea Salomé. Parmi ses livres : Bleu. Métamorphoses d’une couleur dans la poésie moderne allemande (Galilée, Paris, 2006; Bruno Mondadori, Milano, 2002 pour l’édition italienne), Parole con figura (Le Lettere, Firenze, 2010), Il sogno della forma. Un’idea tedesca nel Novecento di Gottfried Benn (Quodlibet, 2016). Elle vient d’éditer chez Skira Valerio Adami 1956-1963. Gli anni a Milano, et Valerio Adami 1964-1999. Gli anni di Londra, Parigi, New York, Città del Messico… Elle est également éditeur des Annali della Fondazione Europea del Disegno, créées par Valerio Adami en 1997. Avec l’artiste, elle a été commissaire de l’exposition De forma cerrada. Una biografía del dibujo au musée IVAM de Valencia (2003).
Lire son article (en collaboration avec Melina Balcázar Moreno) : Entr’acte – Ecriture et dessin dans l’œuvre de Valerio Adami