Genèse & Génétique éditoriale des textes imagés
Index des auteurs
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Jan Baetens, professeur d'études culturelles à l'Université de Louvain, a une double activité : chercheur mais aussi poète et romancier. Comme critique, il a publié à la fois des études sur la poésie et de très nombreux travaux universitaires sur les rapports entre textes et images, surtout dans les genres dits mineurs comme la novélisation, le roman-photo ou le ciné-roman-photo : The Film Photonovel. A Cultural History of Forgotten Adaptations, Austin, Texas University Press, 2019 ; Rebuilding Storyworlds. On The Oscure Cities by Schuiten and Peeters, New Brunswick, Rutgers University Press, 2020. Cofondateur de la maison d'édition « Les Impressions Nouvelles », il participe également à la création et à l'animation de revues : Conséquences (1984-1993), Formules (1995-...) et Formes Poétiques contemporaines (2002-...). La collaboration avec les créateurs dans le domaine des arts visuels s’exerce dans le champ de la production poétique, comme dans celui du roman avec Faire sécession. Daguerréographies (avec des gravures de Frédéric Coché), Paris, L’herbe qui tremble, coll. « D'autre part », 2017.

Lire son article : L’illustration comme dispositif

 

Maxime Leroy est maître de conférences (HDR) en études anglophones à l’Université de Haute-Alsace. Ses travaux portent sur les préfaces, les illustrations et les rapports texte-image dans la littérature et la presse britanniques de l’époque victorienne à nos jours. Il est l’auteur de A Study of Authorial Illustration: The Magic Window, paru chez Cambridge Scholars Publishing en 2019.

Lire son article : « Quelque chose d’inédit en ce monde » : illustrations et péritexte auctorial du Maître de Ballantrae

 

Guylaine Locatelli est professeure agrégée de lettres modernes en exercice dans le secondaire, et prépare un doctorat en littérature sous la direction de Dominique Massonnaud. Après un Master Recherche sur la dynamique des espaces dans Le Paysan de Paris et Aurélien de Louis Aragon, elle s’intéresse actuellement aux liens tissés entre le texte et l’image dans les productions de l’auteur.

Lire son article : Les images du Paysan de Paris. Pour une poétique de l’intermédialité

 

Philippe Maupeu est maître de conférences (HDR) en langue et littérature médiévales, à l’Université Toulouse – Jean Jaurès. Ses travaux portent sur l’allégorie, la construction du sujet éthique et une approche rhétorique des rapports entre textes et images dans la littérature de la fin du Moyen Age, manuscrits et incunables.

Lire son article : Images prescrites. Ecrivains iconographes du Moyen Age tardif

 

Hélène Martinelli est maîtresse de conférences en littératures comparées à l’ENS de Lyon depuis septembre 2015. Elle a soutenu en 2014 une thèse de doctorat en littérature comparée, intitulée Pratique, imaginaire et poétique de l’auto-illustration en Europe centrale (1909-1939) : Alfred Kubin, Josef Váchal et Bruno Schulz et préparée sous la direction de Fridrun Rinner (Aix-Marseille) et de Xavier Galmiche (Paris IV Sorbonne). Ses recherches portent sur les littératures européennes et centre-européennes des XIXe et XXe siècles et traitent essentiellement de l’histoire du livre, de l’illustration et des rapports entre le texte et l’image. En 2020, elle a co-dirigé un numéro collectif de la revue COnTEXTES sur les Logiques de la commande (XXe-XXIe siècles).

Lire son article : Genèses éditoriales de l’auto-illustration : quand la commande promeut l’amateurisme

 

Magali Nachtergael est professeure en littérature française, théorie critique et arts visuels à l’Université Bordeaux Montaigne. Spécialiste des interactions entre littérature, médias et arts contemporains, elle a notamment publié Les Mythologies individuelles, récit de soi et photographie au XXe siècle (Amsterdam-New York, Faux Titre, Rodopi, 2012), Roland Barthes contemporain (Paris, Max Milo, 2015) et co-édité deux volumes de la Revue Roland Barthes (avec J. Guittard, « Roland Barthes en revues », 2017, avec R. Fontanari, « Roland Barthes et les photographes », 2021).

Lire son article : La Chambre claire : genèse iconographique d’un album. Du romanesque au politique

 

Andrea Possmayer, titulaire d’un master en lettres modernes, spécialité « De la Renaissance aux Lumières » (co-habilité Paris Sorbonne Université / Ecole normale supérieure / Paris 3 Sorbonne Nouvelle, 2017-2019) est actuellement en master d’Etudes anglaises et françaises à l’Université catholique d’Eichstätt-Ingolstadt en Allemagne et prépare le Staatsexamen d’anglais et de français. Elle a suivi une licence en « LEMA – Lettres, Edition, Médias, Audiovisuel » à Paris Sorbonne Université et a travaillé sur l’adaptation cinématographique et la figure de l’artiste dans le roman. Ses centres d’intérêt sont l’intermédialité dans le roman illustré du XVIIIe et du XIXe siècle, l’espace dans les romans du XIXe siècle, ainsi que la question des ruines dans les domaines de la littérature et des arts.

Lire son article : L’image illustrative comme élément de la narration dans l’Entwicklungsroman Paul et Virginie, 1789-1899

 

Anne Reverseau est professeure de littérature française à l’Université de Louvain-la-Neuve et chercheuse qualifiée au FNRS (Fonds national pour la Recherche scientifique). Spécialiste des modernités poétiques et des rapports entre littérature et photographie, elle est l’auteure de Le Sens de la vue. Le regard photographique de la poésie moderne (SUP, 2018). Elle a aussi coordonné de nombreux ouvrages collectifs portant sur le portrait photographique d’écrivain ou les livres illustrés, et a dirigé, avec Nadja Cohen, Petit musée d’histoire littéraire (2015) et le numéro de Fabula LHT « un je-ne-sais-quoi de poétique » (2017). Lauréate d’une bourse ERC en 2018, elle dirige aujourd’hui le programme de recherche HANDLING sur la manipulation des images par les écrivains à l’UCLouvain en Belgique.

Lire son article : La genèse imagée comme mode énonciatif. Lorsque la collection « Musées secrets » (éditions Flohic) fait écrire à partir d’images

 

Hélène Védrine est maîtresse de conférences de littérature française à la Faculté des Lettres de Sorbonne Université et membre du CELLF 16-21 (UMR 8599). Elle est l’auteur d’une thèse sur la littérature fin-de-siècle et Félicien Rops (De l’encre dans l’acide, L’œuvre gravé de Félicien Rops et la littérature de Décadence, 2002), artiste sur lequel elle a rédigé de nombreux articles et catalogues d’exposition. Dédiées au livre et à la revue illustrés au tournant des xixe-xxe siècles, ses recherches portent sur la question de l’illustration comme stratégie éditoriale et herméneutique (Le Livre illustré européen au tournant des XIXe-XXe siècles, 2005 ; L’Europe des revues (1880-1920). I. Estampes, illustrations, photographies, 2008 et L’Europe des revues (1860-1930) II. Réseaux et circulations des modèles, 2018, en collaboration avec E. Stead ; Se relire par l’image, 2012, en collaboration avec Mireille Hilsum ; Dictionnaire encyclopédique du livre illustré, en collaboration avec Philippe Kaenel et Editions illustrées des Fleurs du mal, en préparation).

Lire son article : Fabrique du livre et herméneutique : le rôle des images dans Minutes de Sable Mémorial (1894) et César-Antechrist (1895) d’Alfred Jarry

 

Cahier d’artiste

Graveur, dessinateur, Olivier Deprez est né en 1966 à Binche en Belgique et vit maintenant dans le sud de la France. Membre fondateur du collectif Frigoproduction, des éditions Fréon et FRMK, il est écrivain, théoricien, peintre. Il a enseigné dans plusieurs écoles supérieures d’arts graphiques. Grand lecteur de Proust, Dante ou Joyce, il travaille aussi autour de l’oeuvre du poète américain A. R. Ammons. En 2006, il participe au projet théâtral The Attendants gallery. C’est à cette occasion qu’il rencontre le comédien Miles O’Shea et crée avec lui la RollingTowerTable. Cette machine à imprimer et colporter des gravures est au centre de BlackBookBlack, un projet dédié à la gravure et au livre.

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