Co-fondatrice de la revue Textimage, Aurélie Barre est maître de conférences de langue et de littérature médiévales à l’Université Jean Moulin Lyon 3. Ses travaux portent sur l’univers renardien et sur les rapports texte-images dans l’ensemble de la littérature médiévale.

Lire son article : Images persistantes, images en attente. Sur les traces, vestiges et empreintes dans les récits tristaniens et le Lancelot de Chrétien de Troyes

 

Agrégée et docteure en philosophie, Elisabeth Boncour enseigne dans le secondaire et à l'ICP. Elle a notamment publié Maître Eckhart, lecteur d'Origène en 2019 aux éditions Vrin et un Que-sais-je ? sur Maître Eckhart en 2021.

Lire son article : Image et image(s) chez Maître Eckhart

 

Olivier Boulnois, directeur d’études à l’Ecole Pratique des Hautes Etudes (« Philosophie médiévale et métaphysique »), une dizaine de livres et environ 200 articles publiés. Sur le même thème : Au-delà de l’image, Une archéologie du visuel en Occident (d’Augustin au Concile de Trente), Paris, Seuil, « Des travaux », 2008. Dernières publications : Généalogie de la liberté, Paris, Seuil, « L’ordre philosophique », 2021 ; Saint Paul et la philosophie, Paris, Presses universitaires de France, 2022 ; Le Désir de verité, Paris, Presses universitaires de France, 2022.

Lire son article : Les usages de l’image : lire, méditer, vénérer

 

Marie-Céline Isaïa est maîtresse de conférences en histoire du Moyen Age et membre junior de l’IUF. Elle enseigne à l’Université Jean Moulin Lyon 3. Au sein du laboratoire CIHAM UMR 5648, elle coordonne avec Marie-Pascale Halary et Bruno Paoli les recherches en histoire intellectuelle, histoire des textes et des idées. Elle dirige actuellement avec Rémy Gareil le projet Faire école. Maîtres et élèves d’Orient et d’Occident. Elle a récemment publié avec Makram Abbès, Liberté de parole. Les élites savantes et la critique des pouvoirs, Orient et Occident (VIII^e-XIII^e siècle), Turnhout, 2022 ; avec Nicole Bériou et Michel Sot, Sainte Geneviève (420-2020). Histoire et mémoire, Paris, « Actes de colloques de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres », 2022. Son mémoire inédit d’habilitation est en cours de publication sous le titre Une autre histoire. Histoire, temps et passé dans les Vies et Passions latines (IV^e-XI^e siècle), à paraître en 2023 dans la Bibliothèque d’Histoire des Textes de l’IRHT.

Lire son article : La fenêtre dans l’hagiographie latine (V^e-XII^e siècles)

 

Thomas Le Gouge est docteur en philosophie et en histoire de l’art. Il est chargé de cours à Paris 1 et enseigne la philosophie au lycée. Il prépare la publication de sa thèse consacrée aux schémas de cosmologie et à la géométrie de l’image à la fin du Moyen Age, sujet auquel il a consacré plusieurs articles (Gossuin de Metz, Albert le Grand, Charles de Bovelles).

Lire son article : L’image de l’horizon dans la Sfera de Gregorio Dati

 

Olivier Leplatre est professeur de Littérature française à l’Université Jean-Moulin-Lyon 3 où il enseigne la littérature du XVII^e siècle. Il a publié plusieurs travaux sur cette période, notamment Le Pouvoir et la Parole, PuL, 2002 (réédition augmentée : Hermann 2021) et Fénelon ou l’inquiétude du politique, Hermann, 2016. Il s’intéresse également aux questions esthétiques (Le Lait des images, Inha ; Un goût à la voir nonpareil. Manger les images, essai d’iconophagie, Paris, Kimé, 2018) et, en particulier au dialogue entre les textes et les images. Il est cofondateur de la revue en ligne Textimage.

Lire son article : La vie sainte performée : Catherine de Sienne revue par Ernest Pignon-Ernest, Bill Viola et Marina Abramovic

 

Lydie Louison est maîtresse de conférences en langue et littérature médiévales à l’Université Jean Moulin-Lyon 3. Ses recherches portent essentiellement sur les œuvres romanesques des XII^e et XIII^e siècles. Après avoir étudié les romans de style gothique du XIII^e siècle, elle se consacre à l’édition, traduction et étude littéraire de Cristal et Clarie, ainsi qu’à l’analyse des enjeux des différentes formes de citation, remploi, récriture à l’œuvre en particulier dans ce roman. Elle a participé à l’édition de Renart le Contrefait, mss. BnF 1630, éd. dir. C. Pierreville, Paris, Honoré Champion, 2020. Ses dernières publications : « De l’épervier d’Enide à celui de Margerie, une question de justice », Du temps que les bestes parloient, éd. A. Barre et V. Méot-Bourquin, Paris, Garnier, 2018 ; « Atant li cevaliers s’en part. Figures du depart dans Cristal et Clarie », Atant m’en vois, Figures du départ au Moyen Age, études recueillies par N. Labère et L. Pierdominici, Fano, Aras Edizioni, “Piccola Biblioteca di Studi medievali e rinascimentali”, 2020.

Lire son article : La lettre et l’image : (dé)faire image dans Cristal et Clarie

 

Philippe Maupeu est maitre de conférences en langue et littérature médiévales à l’Université Toulouse Jean Jaurès, habilité à diriger des recherches. Ses travaux portent principalement sur la représentation du sujet dans la littérature médiévale tardive, et sur une approche rhétorique des rapports entre texte et image dans les manuscrits et les incunables. Il a publié récemment L’intention et l’empreinte. Rhétorique du manuscrit d’auteur à la fin du Moyen Age, Champion, « Bibliothèque du XV^e siècle », 2022.

Lire son article : « Au trou mist l’ueil, dedens regarde : la question du voyeurisme médiéval (XII^e-XV^e siècles)

 

Fabienne Pomel, ancienne élève de l’ENS (Fontenay/Saint-Cloud), est professeure à l’Université Rennes 2, rattachée au CELLAM (CETM). Elle travaille principalement sur la fiction allégorique (les Pèlerinages de Guillaume de Digulleville, le Roman de la Rose et ses réécritures, les œuvres de Christine de Pizan, les récits de voyages dans l’au-delà), sur le songe et les figures de l’auteur et du lecteur. Elle a également orienté ses recherches sur les questions de genre (au-delà de la binarité masculin/féminin) ou les réécritures de textes arthuriens médiévaux au XX^e siècle (Cocteau, Apollinaire, Rio). Elle a dirigé plusieurs volumes collectifs aux PUR dont Lectures du Roman de la Rose de Guillaume de Lorris (2012) et Lire les objets médiévaux. Quand les choses font signe et sens (2017). HDR à paraître : Le Songe-cadre, un ouvroir de la fiction allégorique médiévale.

Lire son article : Voir en esprit ou par fiction : scène mentale et points de vue dans trois songes allégoriques (Li Regret Guillaume, Le Dit de la fleur de lys et La Déprécation pour Pierre de Brezé)

 

Brigitte Roux est docteure en histoire de l’art du Moyen Age. Elle est spécialiste du manuscrit enluminé et a publié de nombreux articles, notices de catalogue et deux monographies sur le sujet, Les Dialogues de Salmon et de Charles VI : images du pouvoir et enjeux politiques (Droz, 1998) et Images du monde. L’Iconographie du Livre du Trésor de Brunetto Latini (Droz, 2009). Parallèlement à ces travaux, elle s’intéresse aux reliquaires médiévaux, notamment à ceux du lait de la Vierge (« La relique du lait de la Vierge : la lente invention d’une dévotion médiévale » et « La Vierge à la bouteille » – à paraître dans Allaiter. Histoire(s) et cultures d’une pratique, Brepols 2023), et aux questions de l’exposition de ces reliquaires au Moyen Age (projet FNS à l’Université de Neuchâtel, « Archéologie du display (1200-1500) »).

Lire son article : Le tableau-reliquaire, un dispositif à transformations

 

Elisabeth Ruchaud est diplômée du premier et second cycle de l’Ecole du Louvre et a soutenu en juillet 2010 sa thèse de doctorat en histoire et histoire de l’art à Berlin (EHESS – Humboldt Universität) sur le thème des représentations du Saint-Sépulcre aux X^e et XII^e siècles. Elle a été post-doctorante au sein du collège doctoral « Matérialité et Production » à l’université de Düsseldorf où elle a travaillé sur les notions de matérialité et d’immatérialité des lieux saints et de leurs représentations dans l’occident médiéval. Elle a aussi été membre du groupe de recherche « FranceMed. La France et la Méditerranée, espaces de transferts culturels » à l’Institut historique allemand (2008-2010) où elle a travaillé sur les notions de « transfert culturel » en Méditerranée médiévale. Depuis septembre 2014 elle est chargée de cours à l’Institut catholique de Paris (département d’histoire de l’art) et depuis septembre 2015 enseigne à l’Ecole du Louvre. Ses recherches sont centrées sur les problématiques de la « mémoire » des lieux saints et de leurs représentations aussi bien artistiques que liturgiques et exégétiques au haut Moyen Age et à l’époque romane. Elle est l'auteure des articles : « Liturgie pascale et drame liturgique en mouvement dans l’espace ecclésial monastique (abbayes ottoniennes de Gernrode et Essen) » dans Monachisme au féminin, Les rendez-vous d’automne de Paray-le-Monial, Hypothèses - Carnets parodien d’histoire de l’art et d’archéologie (en ligne. Consulté le 2 janvier 2023) ; « Iconographie liturgique et dramatisation de l’espace », dans D. Hétier, V. Vassal (éd.) La Pensée du sensible. Approches esthétiques, théologiques et historiques, actes du colloque, ICP (FDL-ISTA), Cerf, Paris 2022 ; « Mimesis ou imago, « l’image synthèse romane », dans E. Iezzoni, E. Ruchaud (éd.), Art et philosophie, de la mimesis à l’imago, actes de la journée d’études ICP Faculté des lettres département d’histoire de l’art et Faculté de philosophie (à paraitre 2023). Thèse publiée : E. Ruchaud, La Représentation du Saint-Sépulcre. Recherche sur sa représentation dans l’architecture, les images, les textes et la liturgie (9^e-12^e siècles), Düsseldorf University Press, 2017.
Lire son article : Faire image : architecture et construction de l’imago

 

Mireille Séguy est professeure de littérature du Moyen Age à l’Université Sorbonne nouvelle-Paris 3. Elle a publié de nombreux travaux sur les voies de l’invention littéraire dans les fictions arthuriennes des XII^e et XIII^e siècles ainsi que sur les relectures des formes et des images médiévales dans la création et la critique contemporaines, faisant surtout porter son intérêt sur le temps et la mémoire des œuvres. Derniers ouvrages parus : Le Livre-monde. L’Estoire del saint Graal et le cycle du Lancelot-Graal, Paris, Champion, 2017 ; Trois gouttes de sang sur la neige. Sur notre mémoire littéraire (Chrétien de Troyes, Giono, Bonnefoy, Quignard, Roubaud), Paris, Champion, 2021 et Le Passé est un événement. Correspondances de l’archéologie et de la littérature (avec Laurent Olivier), Paris, Macula, 2022.
Lire son article : Ce que montre l’image. Trois dispositifs optiques métapoétiques (Le Laüstic, Emaré, Le Conte du Franklin)

 

Chevalier des Arts et Lettres, Christian Trottmann est agrégé docteur et habilité en philosophie, docteur en théologie catholique. Ancien membre de l’Ecole française de Rome, il a consacré sa thèse de philosophie à la vision béatifique (BEFAR 289, Rome 1995) et sa thèse de théologie à Bernard de Clairvaux et la philosophie des cisterciens du XII^e siècle (Nutrix 12, Brepols, Turnhout 2021). Directeur de recherche au CNRS, rattaché au Centre d’Etudes supérieures de la Renaissance de Tours, il a enseigné à l’Université de Bourgogne. Il a publié une douzaine de livres et autant d'ouvrages collectifs, parmi lesquels Vie active et vie contemplative au Moyen Age et au seuil de la Renaissance, Ecole française de Rome, 2009 ; Bernard de Clairvaux et la pensée des Cisterciens, Actes du Colloque de Troyes, Revue Cîteaux, numéro spécial 2012. Il a écrit plus de cent cinquante articles concernant principalement l’histoire de la philosophie et de la théologie médiévale et renaissante.
Lire son article : ”<Anima> statim se videt in sui corporis imagine, in qua mox a spiritibus ad hoc ordinatis suscipitur, vel consolanda, vel purganda, vel torquenda”. La vie en images de l’âme, dans le rêve et après la mort selon le Dialogue sur l’âme d’Aelred de Rievaulx

 

Marion Uhlig est professeure de langue et littérature françaises du Moyen Age à l’Université de Fribourg. Elle a enseigné aux universités de Genève, du Wisconsin-Madison, de Lausanne, de Neuchâtel et de Bâle. Ses travaux portent sur la poésie lettriste, la narratologie, la légende de Barlaam et Josaphat, les représentations littéraires de l’altérité et le roman idyllique. Elle est l’auteure du Couple en herbe. Galeran de Bretagne et l’Escoufle à la lumière du roman idyllique médiéval (Genève, Droz, 2009) et du Prince des clercs. Barlaam et Josaphat ou l’art du recueil (Genève, Droz, 2018). Ses travaux les plus récents s’inscrivent dans le cadre de son projet de recherche « Jeux de lettres et d’esprit dans la poésie manuscrite en français » financé par le Fonds national suisse de la recherche (2019-2022) : Le Don des lettres. Alphabet et poésie au Moyen Age, avec Thibaut Radomme et Brigitte Roux (Paris, Les Belles-Lettres, à paraître) et l’anthologie réalisée en équipe des Poèmes abécédaires français (XIII^e-XIV^e siècles) (Paris, Champion, à paraître).
Lire son article : « Anch’io son’ pittore ! » : voir et lyre dans les vies de saintes de Destrées

 

Cécile Voyer est professeure d’histoire de l’art médiéval à l’Université de Poitiers et, depuis 2022, directrice du CESCM-UMR 7302. Elle est spécialisée dans les images du premier Moyen Age. Son premier champ de recherche concerne les images hagiographiques et la mise en scène du culte des saints dans l’espace sacré (XI^e-XII^e siècles). Elle étudie également les images des manuscrits et plus particulièrement celles du X^e siècle afin d’observer à la fois les processus de création et la pensée exégétique à l’œuvre après la période carolingienne. Elle a écrit deux livres (Faire le Ciel sur la Terre. Les images hagiographiques et le décor peint de Saint-Eutrope aux Salles-Lavauguyon (XII^e siècle), Turnhout, Brepols, 2008 ; Orner la parole de Dieu. Le livre d’Evangiles et son décor (800-1030), Paris, Arsenal, ms. 592, Paris, Classiques Garnier, 2018) et une quarantaine d’articles portant sur l’historiographie, sur l’image et la liturgie ou sur l’exégèse visuelle. Le dernier livre qu’elle a dirigé avec Vinni Lucherini est consacré à l’usage politique du livre : Le livre enluminé médiéval instrument politique, Quaderni napoletani di storia dell’arte medievale, 6, Rome, Viella, 2021.
Lire son article : L’acte d’image ou le regard de l’image (XI^e-XII^e siècles) : réflexions à partir du Christ sculpté du tympan de l’abbatiale Sainte-Foy de Conques