Blessures du livre
Index des auteurs
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René Audet est professeur au Département de littérature, théâtre et cinéma de l’Université Laval (Québec) et chercheur du Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la culture québécoises (CRILCQ). Spécialiste de littérature contemporaine française et québécoise, il s’intéresse aux pratiques narratives actuelles et à la culture numérique. Ses récents travaux portent sur le livre numérique (organisation du colloque ECRIDIL 2018), sur l’édition, la narrativité contemporaine et les enjeux numériques de la diffusion savante. Il a été directeur de la revue scientifique numérique temps zéro, dirige la collection Contemporanéités (Editions Nota bene) et l’éditeur numérique Codicille. Paraîtra sous peu le collectif (qu’il codirige avec Nicolas Xanthos) Ce que le personnage contemporain dit à la critique, aux Presses de la Sorbonne Nouvelle.
Lire son article  : L’objectification (visuelle, numérique) des romans, ou la narrativité à l’épreuve de l’expérience matérielle des œuvres

 

Livio Belloï est chercheur qualifié du Fonds national de la Recherche scientifique (Bruxelles) et maître de conférences à l’Université de Liège, où il préside également aux destinées du CIPA (Centre interdisciplinaire de Poétique appliquée), depuis peu intégré à l’UR Traverses. Ses travaux les plus récents portent essentiellement sur le cinéma expérimental contemporain (surtout le cinéma dit « de remploi » ou found footage) et sur la bande dessinée. Derniers ouvrages en date : Film ist. La pensée visuelle selon Gustav Deutsch (L’Age d’Homme, 2013) et Pierre La Police. Une esthétique de la malfaçon (Serious Publishing, 2019, en collaboration avec Fabrice Leroy).
Lire son article (en collaboration avec Michel Delville) : Les blessures de Mallock. Reprise, réduction et amputation dans A Humument de Tom Phillips

 

Mireille Calle-Gruber est professeure et écrivaine, directrice du Centre de Recherches en Etudes féminines et Genres à La Sorbonne Nouvelle, et directrice de la collection Archives aux Presses Sorbonne Nouvelle. Auteur d’une trentaine d’ouvrages, elle a édité les Œuvres complètes de Michel Butor (12 volumes, La Différence, 2006-2010), écrit une biographie de Claude Simon (Seuil, 2011), co-dirigé le Dictionnaire universel des Créatrices (Des Femmes, 2013 ; version électronique, 2018), ainsi que le Dictionnaire sauvage Pascal Quignard (Hermann, 2016). Parmi ses publications récentes : récit-scénario co-écrit avec Michel Butor, Le Chevalier morose (Hermann, 2017) ; Pascal Quignard ou Les leçons de ténèbres de la littérature (Galilée, 2018) ; co-direction de l’ouvrage collectif, Peter Handke. Analyse du temps (PSN, 2018). Elle vient d’éditer et postfacer Claude Simon, La Séparation, inédit (Le Chemin de fer, 2019). L’Equipe de recherche Poétique de l’Archive (POLAR) qu’elle dirige a publié (2018) sur HUMANUM l’édition numérique des manuscrits de Femmes (Claude Simon). Elle est membre de L’Académie des Arts et Lettres de la Société royale du Canada.
Lire son article : L’invention du livre. Au commencement était la blessure. A propos des brouillons illuminés de Michel Butor

 

Ancienne élève de l’Ecole normale supérieure, agrégée de Lettres modernes, docteure en Histoire et sémiologie du texte et de l’image (Université Paris Diderot-Paris 7), Hélène Campaignolle-Catel est chargée de recherche CNRS (UMR Thalim, Université Paris 3 Sorbonne nouvelle) depuis 2008, après avoir été professeure adjoint à l’université Sogang (Séoul, Corée du Sud). Ses travaux portent sur l’évolution des formes du livre, dans sa part typographique et iconique. Elle a récemment publié les actes du séminaire Livre / Poésie : une histoire en pratique(s) avec Sophie Lesiewicz et Gaëlle Théval (édition des Cendres, 2016) et dirigé le n°8 de la revue Textimage, avec Marianne Simon-Oikawa, « Poésie et image à la croisée des supports » (hiver 2017).  Elle est présidente du Centre d’Etude de l’Ecriture et de l’Image depuis 2016.
Lire son article : La fabrique de Femmes, un cas d’« illustration transgressive »

 

Michel Delville enseigne la littérature anglaise et la littérature comparée à l’Université de Liège, où il dirige le Centre interdisciplinaire de Poétique Appliquée. Il est l’auteur ou le co-auteur d’une centaine d’articles scientifiques et d’une trentaine d’ouvrages portant principalement sur les relations entre la littérature, la musique et les arts visuels. Parmi ses publications les plus récentes, on peut citer The American Prose Poem (University Press of Florida, 1998), J.G. Ballard (Northcote House, 1998), Hamlet & Co (Presses universitaires de Liège, 2003 – avec Pierre Michel), Frank Zappa, Captain Beefheart, and the Secret History of Maximalism (Salt Publishing, 2005 – avec Andrew Norris), Food, Poetics and Aesthetics of Consumption: Eating the Avant-Garde (Routledge, 2008), Crossroads Poetics: Text, Image, Music, Film, & Beyond (LitterariaPragensia, 2013), Radiohead: OK Computer (Densité, 2015), Undoing Art (Quodlibet, 2016 – avec Mary Ann Caws) et The Political Aesthetics of Hunger and Disgust (Routledge, 2017 – avec Andrew Norris).
Lire son article (en collaboration avec Livio Belloï) : Les blessures de Mallock. Reprise, réduction et amputation dans A Humument de Tom Phillips

 

Sofiane Laghouati est chercheur qualifié et conservateur au Musée royal de Mariemont (Belgique), de la Réserve précieuse d'œuvres graphiques et de livres. Professeur invité à l’Université de Louvain-La-Neuve (Belgique), il y enseigne la littérature ainsi que l’histoire du graphisme appliquée au livre, et les rapports texte/image/support. Il est également responsable de la plateforme www.litteraturesmodesdemploi.org, avec Myriam Watthee (UCL) et David Martens (KU Leuven) ainsi que des RIMELL (Recherches interdisciplinaires sur la Muséographie et l’Exposition de la Littérature et du Livre). Auteur de travaux et ouvrages en rapport avec les archives littéraires (Michel Butor et Henry Bauchau), il s’intéresse également aux œuvres d’écrivains francophones (Abdelkebir, Khatibi, Claude Ollier ou Assia Djebar, Aimé Césaire…) qui interrogent, à partir de questions de langues et d’écritures, la formalisation d’enjeux esthétiques, culturels et politiques. Parmi ses publications on soulignera :  Henry Bauchau, l’épreuve du temps (1913-2012), (e-publication, 2018) ; L’Ombilic du rêve : Rops, Klinger, Kubin & Simon, Bruxelles, La lettre volée / Musée royal de Mariemont, 2015 (2014).

Lire l’introduction (en collaboration avec Andrea Oberhuber) : Emploi et contremploi du Livre

 

Andrea Oberhuber est professeure au Département des littératures de langue française de l’Université de Montréal où elle enseigne les littératures française et québécoise, notamment l’écriture des femmes (XIXe-XXIe siècles), les avant-gardes historiques et la photolittérature. Elle a dirigé ou codirigé plusieurs collectifs (Claude Cahun ; L’ère électrique ; Fictions modernistes du masculin-féminin ; Héritages partagés de Claude Cahun et Marcel Moore), ainsi que des dossiers thématiques pour les revues Etudes françaises, Dalhousie French Studies, Mélusine, Tangence et MuseMedusa. Son essai hybride Corps de papier. Résonances est paru en 2012 chez Nota bene. Avec Catherine Mavrikakis, elle codirige depuis 2012 la revue numérique MuseMedusa. Ses recherches portent actuellement sur « Le Livre surréaliste au féminin : faire œuvre à deux » (projet subventionné par le CRSH). Au printemps 2018, elle a organisé à la Bibliothèque des lettres et sciences humaines (Université de Montréal), une exposition consacrée à la démarche collaborative au sein du Livre surréaliste au féminin. La même année, elle a été l’une des trois commissaires de l’exposition Ergy Landau à livres ouverts.
Lire l’introduction (en collaboration avec Sofiane Laghouati) : Emploi et contremploi du Livre

 

Magali Nachtergael est maîtresse de conférence en littérature, culture et arts contemporains à l’Université Paris 13. Spécialiste des liens entre littérature, photographie et art contemporain, elle a publié Les Mythologies individuelles, récit de soi et photographie au 20e siècle (2012) ainsi qu’un catalogue-essai, Roland Barthes contemporain (2015). Elle dirige depuis 2012 la revue Itinéraires. Littérature, textes, cultures.
Lire son article : Pilon, clou et bleu de méthylène. Destructions du livre chez Elisabetta Benassi, Tania Mouraud et Thu Van Tran

 

Ecrivain et poète, Yves Peyré est directeur honoraire de la Bibliothèque littéraire Jacques-Doucet ainsi que de la Bibliothèque Sainte-Geneviève. Il a fondé et animé la revue L’Ire des Vents (1978-1987). Il a publié une quarantaine d’ouvrages (recueils de poèmes, récits et essais), dont plusieurs sur ou en collaboration avec des artistes. Parmi ses essais, on signalera en particulier Peinture et poésie, le dialogue par le livre (Gallimard, 2001) et Histoire de la reliure de création (Editions Faton, 2015), ainsi que Le Cabinet de curiosités : une tentation permanente (Pagine Arte, 2018).
Lire son article : Le passage à l’art

 

Evanghelia Stead, membre senior de l’Institut universitaire de France, est professeure polyglotte de Littérature comparée à l’Université de Versailles-Saint-Quentin, directrice du séminaire inter-universitaire du TIGRE à l’Ecole normale supérieure (Paris, Ulm), et traductrice littéraire. Elle a largement publié sur la culture et la poétique fin-de-siècle, les mythes gréco-latins dans la littérature moderne, l’iconographie, les livres comme objets culturels, les périodiques, et la tradition littéraire de « La Mille et Deuxième Nuit ». Parmi ses ouvrages, La Chair du livre : matérialité, imaginaire et poétique du livre fin-de-siècle (Paris, PUPS, 2012, réimpr. 2013) et le collectif Reading Books and Prints as Cultural Objects (Palgrave/Macmillan, « New Directions in Book History », 2018).
Lire son article : Blessures de Goethe. Un Faust parodique par Alfred Crowquill (1834) et sa version allemande par Anselmus Lachgern (1841)

 

Alexander Streitberger est professeur en histoire de l’art à l’université catholique de Louvain – UCL, et directeur du Lieven Gevaert Research Center for Photography. Il coédite la Lieven Gevaert Series, une collection de livres consacrée à l’histoire et à la théorie de la photographie. Ses intérêts de recherche portent sur la relation entre l’image et le langage dans l’art, sur la place de la photographie dans l’art et la culture visuelle contemporains, et sur le panorama à l’ère du numérique. Parmi ses publications figurent : Ausdruck – Modell – Diskurs. Sprachreflexion in der Kunst des 20. Jahrhunderts (Berlin, Reimer, 2004) et Shifting Places: Peter Downsbrough, the Photographs (Louvain, Leuven University Press, 2011). Il a également dirigé : Situational Aesthetics. Selected writings by Victor Burgin (Louvain, Leuven University Press, 2009) ; De l’autoportrait à l’autobiographie (Caen, Minard, 2011) ; Heterogeneous Objects: Intermedia and Photography after Modernism (Louvain, Leuven University Press, 2013) et The Photofilmic. Entangled Images in Contemporary Art and Visual Culture (Louvain : Leuven University Press, 2016).
Lire son article : La porosité du livre. Some Cities de Victor Burgin comme lieu de compénétration psycho-topologique

 

 

Cahier d’artiste

Lydia Flem est psychanalyste, écrivaine et photographe.
Membre de l’Académie royale de Belgique, elle est l’auteure de livres traduits dans une vingtaine de langues, parmi lesquels Comment j’ai vidé la maison de mes parents (2004) et La Reine Alice (2011). La Vie quotidienne de Freud et de ses patients vient de reparaître au Seuil (2018) dans « La Librairie du XXIe siècle ». Ses photographies ont été exposées à l’Imec (Caen, 2011), Contretype (Bruxelles, 2012), à la Biennale européenne de la photographie (Berlin, 2014), ainsi qu’à la Maison européenne de la photographie (Paris, 2015). La galerie Françoise Paviot expose son œuvre depuis 2015 à la Fiac, ParisPhoto et Art Paris. Après s’être intéressée à l’intime et à l’archive (Journal implicite, 2013, éd. Mep/La Martinière), elle travaille sur Ecriture et photographie et depuis 2016, sur la violence faite aux femmes dans sa série en cours : Féminicide.
Voir : Photo-écriture - Comment naissent mes images

 

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