Michel Briand est professeur de langue et littérature grecques à l’Université de Poitiers, EA 3816 FoReLL. Domaines de recherche et d’enseignement : poésie et fiction, rhétorique, histoire des représentations et du corps, dialogue des arts et danse, dans l’Antiquité grecque et dans les références modernes et contemporaines à l’Antiquité. Travaux notamment sur Homère, Pindare, la poésie alexandrine, Lucien de Samosate, le roman ancien, la relation texte/image, le genre, le regard, la danse… Dernière publication notable : M. Briand (dir.), La trame et le tableau. Poétiques et rhétoriques du récit et de la description dans l'Antiquité grecque et latine, La Licorne, Rennes, PUR, 2012.
Lire son article : Le bouclier d’Achille, encore : poétique de l’épos et kinesthésies ecphrastiques
Bénédicte Coste est professeur de littérature victorienne à l’Université de Bourgogne. Ses travaux portent principalement sur l’œuvre de Walter Pater (Walter Pater, critique littéraire, ELLUG, 2010 ; Walter Pater, esthétique, Houdiard, 2011). Elle travaille actuellement à la traduction de The Renaissance en français après celle de la majorité des essais de Pater en français (Pater, Textes esthétiques, 2003, Essais sur l’art grec et la mythologie, 2009, Essais anglais, 2011).
Lire son article : Walter Pater, de la transparence à l’opacité
Sandrine Dubel est professeur de littérature française du XVIe siècle à l’Université Paul-Valéry Montpellier III. Après plusieurs ouvrages sur les femmes dans la société française de la Renaissance, parmi lesquels Un corps, un destin. La femme dans la médecine de la Renaissance (H. Champion, 1993), elle a publié diverses études sur la littérature médicale en langue française, notamment sur les œuvres d’Ambroise Paré : Pratique et écriture de la science (H. Champion, 2003) ; Ambroise Paré. Une vive mémoire (De Boccard, 2012). Elle a réalisé l’exposition virtuelle Ambroise Paré 1510-1590 chirurgien et écrivain français présentée sur le site de la BIU santé.
Lire son article : Du bouclier d’Achille dans l’ecphrasis sophistique grecque (de Philostrate à Callistrate), entre théorie et pratique
Julie Fäcker est diplômée en langues et littératures françaises et romanes à l’Université Libre de Bruxelles. Dans le cadre de son mémoire de fin d’études, consacré à Félix Vallotton, elle s’est intéressée à la littérature fin de siècle et plus particulièrement à la question des artistes-écrivains. Ses recherches ont abouti à la mise au point (réalisée conjointement avec l’équipe de rédaction de la revue) du dossier du numéro 395 d’Indications : « L’art en toutes lettres », qui rend compte de l’étendue et de la diversité des écrits d’artistes, ainsi que d’un article consacré au peintre (« Félix Vallotton écrivain : des romans en noir et blanc », Indications, n°395, décembre 2012, pp. 33-36).
Lire son article : L’œuvre romanesque de Félix Vallotton : une fiction ekphrastique ?
Isabelle Gadoin est professeur à l’Université de Poitiers (Laboratoire FoReLL B1) où elle enseigne la littérature et les arts visuels. Depuis sa thèse, qui portait sur les structures spatiales dans l’œuvre romanesque de Thomas Hardy, et son DEA d’histoire de l’art, sur la constitution de collections d’objets d’art oriental dans l’Angleterre du XIXe siècle, elle travaille essentiellement dans le champ des études visuelles et des intermédialités. Elle est présidente de l’association SAIT (Société angliciste Image-Texte) et co-dirige le Master « Texte-Image » et sa spécialité « Littérature, Ecrans, Scène ». Elle a publié notamment Le Commentaire de document iconographique (Paris, éditions du Temps, 2001) et a co-dirigé récemment avec Catherine Lanone l’ouvrage Ruins in Twentieth-Century Art and Literature (Etudes britanniques contemporaines, vol. 43, nov. 2012).
Lire son article : L’étrange voyage des oiseaux des pôles : les migrations de l’ekphrasis dans Jane Eyre
Pierre Giuliani est docteur de l'Université Lyon III, il enseigne dans le secondaire, en classes préparatoires et à l'Université catholique de Lyon où il est Maître de conférences. Il a publié une quinzaine d'articles sur la littérature française du XVIIe siècle (Revue d'Histoire littéraire de la France, XVIIe Siècle, Papers on French Seventeenth Literature, L'Information littéraire…).
Lire son article : L’ekphrasis dans Les Amours de Psyché et Cupidon de La Fontaine : une gageure poétique
Benoît Hennaut est Doctorant en Langues et Lettres à l’Université Libre de Bruxelles (Département Langues et Lettres) et à l’EHESS à Paris (Centre de Recherches sur les Arts et le Langage, CRAL). Il a par ailleurs ancré sa vie professionnelle dans le management des structures culturelles consacrées aux arts de la scène contemporains.
Ses travaux portent sur l’articulation entre la théorie générale de la littérature en matière de récit et de narration, et des pratiques théâtrales contemporaines, plus précisément sur la place et la forme qu’a prises le récit dans et autour des formes scéniques refusant explicitement la narration, au tournant des années 90 et 2000.
Publications récentes :
- « Narratologie et écritures théâtrales : quel dialogue possible ? », dans Cahiers de Narratologie, n°24, à paraître juillet 2013.
- « Building stories around contemporary performing arts. The case of Romeo Castelluci’s Tragedia Endogonidia », dans Beyond classical narration : unnatural and transmedial narrative and narratology, Berlin, de Gruyter, à paraître mars 2013.
- « Des images au texte : le rapport à la langue dans l’écriture scénique et performative de Jan Lauwers et Martine Wijckaert », dans Actes du Colloque « Théâtre et origines », Clermont-Ferrand, sous la direction de Gérard Thiériot 27-29 octobre 2010, à paraître 2013.
- « Martine Wijckaert. Dramaturgie de la parole », dans Alternatives Théâtrales, n°115, novembre 2012.
- « A corps ouvert (entretien avec Romeo Castellucci) », dans Scènes, n°32, 2011.
Lire son article : (D)écrire la représentation. Quand le spectacle postdramatique force à l’ekphrasis
Florence Huybrechts est doctorante en littérature comparée à l’Université Libre de Bruxelles et titulaire d’un mandat d’aspirant du FNRS. Ses recherches, menées sous la direction de Laurence Brogniez, au carrefour des approches sociales et discursives du littéraire, portent essentiellement sur la critique musicale des écrivains français et belges de l’entre-deux-guerres. Elle a fait publier « Mélomanie, musicographie, "composition " : le phénomène musical chez Henri Michaux », Textyles (Revue des lettres belges de langue française), n°40, 2011, pp. 113-132. Publications à paraître : « "Entre deux et beaucoup, il y a quatre". Symbolique et mimesis du quatuor dans l’imaginaire romanesque et dramatique contemporain », dans Quatuor et littérature, dirigé par Y. Landerouin ; « Quand poètes et cérébraux se disputent le morceau : la "Querelle du Jazz" dans la presse belge de langue française (1930-1942) », dans Jazz, pouvoir et subversion en Europe francophone, germanophone et russophone, dirigé par P. Cohen-Avenel ; « "Au pays de la critique musicale" : stratégies et poétique du discours musical dans l’Art Moderne (1881-1914) », dans Bruxelles ou la convergence des arts, dirigé par M. Haine et D. Laoureux Paris, Vrin ; en collaboration avec D. Huybrechts et M. Sladden, Voces Intimae. Le Quatuor à cordes au rendez-vous des arts et des lettres, Tournai, Wapica ; en collaboration avec V. Dufour, « Hommes de lettres and Music Criticism in Francophone Belgium », La Revue belge de musicologie.
Lire son article : Petit traité de "prothèse auriculaire" ou comment repenser l’ekphrasis musicale
Olivier Leplatre est professeur de littérature française du XVIIe siècle. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur La Fontaine et de nombreux articles sur la littérature classique. Son travail actuel porte sur les rapports de tension entre le texte et l’image manifestant les limites de la représentation: impasses de l’illustration, détournements de l’image, formes de son opacité et régimes de sa destruction. Page personnelle sur le site de l’Université Jean Moulin Lyon III.
Lire son article : L’ombre drapée de Phocion. Ekphrasis et dévoilement générique chez Fénelon
Liliane Louvel est professeur émérite de littérature britannique à l'Université de Poitiers. Son champ de recherche est la littérature britannique contemporaine et les rapports texte/image. Elle a publié cinq ouvrages sur les rapports entre texte et image : L’Œil du texte (Toulouse, PUM 1998) ; The Picture of Dorian Gray, Le double miroir de l'art (Ellipses, 2000) ; Texte/image, images à lire et textes à voir (Rennes, PUR 2002). Le Tiers pictural pour une critique intermédiale, PUR, 2010 ; Poetics of the Iconotext, Traduction de Laurence Petit, edited by Karen Jacobs, Ashgate, juillet 2011.
Elle également dirigé plusieurs numéros spéciaux sur le même sujet dans : Word/image, EJES, La Licorne (Like Painting). Aux PUR : Actes du colloque de Cerisy : Texte/image nouveaux problèmes avec Henri Scepi, 2005 ; Actes du colloque de Cerisy Littérature et photographie avec Jean Pierre Montier, Philippe Ortel et Danièle Méhaut, 2008 ; Intermedial Arts, en collaboration avec Leena Eilitta and Sabine Kim, Cambridge Scholars Press, 2012.
Lire son article : Disputes intermédiales : le cas de l’ekphrasis. Controverses
Frédérique Martin-Scherrer est docteur ès Lettres et spécialiste de Jean Tardieu. A participé à des travaux de recherche sur la littérature contemporaine à l’Université Lumière Lyon 2 depuis les années 80. Auteur de nombreux articles sur les poètes du XXe siècle, elle s’est particulièrement intéressée aux rapports entre poésie et peinture et aux écrits d’artistes, thèmes sur lesquels elle a organisé des expositions. Bibliographie : Lire Reverzy, textes présentés et réunis par Fr. Martin-Scherrer, P.U.L., 1996. Lire la peinture, voir la poésie. Jean Tardieu et les arts, Fr. Martin-Scherrer, Paris, IMEC, 2004. Borges, Herel, Tardieu. Histoire d’un « Livre imaginaire », Fr. Martin-Scherrer, TRD n°4, 2004. 40 poètes pour Tardieu, textes réunis et présentés par Fr. Martin-Scherrer, Cahiers Jean Tardieu n°1, Clamart, éditions Calliopées, 2009. Préface pour Séquelle, « Lettre à un graveur visionnaire » de Jean Tardieu avec 10 gravures en taille-douce de Petr Herel, Paris, Librairie Nicaise, 2009. Jean Tardieu & Jean Cortot, F. Martin-Scherrer, Cahiers Jean Tardieu n°4, Clamart, éditions Calliopées, 2013.
Lire son article : Les poèmes traduits de Jean Tardieu
Claudine Nédelec est spécialiste du XVIIe siècle, et notamment des questions d’esthétique. Plusieurs de ses travaux portent sur le burlesque (Les Etats et empires du burlesque, Champion, 2004) et sur la galanterie (collaboration à L’Esthétique galante, Toulouse, Société de littératures classiques, 1989 ; co-direction du numéro 77 de Littératures classiques, « La galanterie des anciens », 2012). Elle est aussi le co-auteur de Ballets burlesques pour Louis XIII (Toulouse, Société de littératures classiques, 2012), et a écrit plusieurs articles sur les rapports entre littérature et représentations figurées (« Les "proverbes" en images », Cahiers Diderot, PUR, n°13, 2004, édition accompagnée d’un CD-Rom ; « Dassoucy et ses "figures burlesques" », dans Avez-vous lu Dassoucy ?, Clermont-Ferrand, Presses universitaires Blaise Pascal, 2005 ; « Voir en imagination : Cyrano explorateur et ses illustrateurs », dans Cyrano de Bergerac, Cyrano de Sannois, Turnhout, Brepols, 2008).
Lire son article : Bien décrire le laid : de quelques formes burlesques et grotesques de l’ekphrasis au XVIIe siècle
Elise Pavy est Maître de conférences en langue et littérature du XVIIIe siècle à l’université de Bordeaux 3. Ses recherches portent sur Diderot, l’esthétique et la philosophie du langage des Lumières, ainsi que les liens entre littérature et arts.
Lire son artcile : L’ekphrasis et l’appel de la théorie au XVIIIe siècle
Bernard Teyssandier est Maître de conférences à l’université de Reims, enseigne l’histoire du livre et des bibliothèques. Depuis la parution de sa thèse, ses travaux l’ont notamment conduit à interroger les rapports du texte et de l’image dans la perspective de l’éducation du prince et de ses représentations.
Bibliographie sélective :
- Jean Héroard, De l’institution du prince (1609), édition annotée et établie par B. Teyssandier, Paris, Hermann, 2013
- Le Roi hors de page et autres textes. Une anthologie, édition critique établie sous la direction de B. Teyssandier, Reims, Epure, 2012
- Jean Ballesdens, Les Fables d’Esope Phrygien (1645), édition établie sous la direction de B. Teyssandier, Reims, Epure, 2011
- Marin de Gomberville, La Doctrine des mœurs (1646), édition établie par B. Teyssandier, Paris, Klincksieck, 2010
- Gabriel Naudé, Avis pour dresser une bibliothèque, édition annotée et établie par B. Teyssandier, Paris, Klincksieck, 2008
- La Morale par l’image. La Doctrine des mœurs dans la vie et l’œuvre de Gomberville, Paris, H. Champion, 2008
- « L’idée des bibliothèques à l’âge classique », numéro spécial dirigé par J.-M. Chatelain et B. Teyssandier, Littératures classiques, n°66, 2008
- « Les Fables pédagogiques : périégèse éducative et déambulation poétique », dans C. Bohnert, St. Macé et B. Teyssandier, Jean de La Fontaine. Le laboratoire des fables. Fables, livres I à VI, Paris, PUF, 2011, pp. 70-101
Lire son article : Pratiques éditoriales de l’éclat. L’héroïsme royal et ses vives représentations : du livre d’apparat au libelle diffamatoire (XVIe-XVIIe siècles)