Eric Pellet a quarante ans. Formé à l’université et en écoles d'art, il obtient une maîtrise de cinéma (1997), un DNSEP aux Beaux-arts de Lyon (1999), un DEA de cinéma à l’Université Lumière Lyon 2 (2002). Il est finalement diplômé du Fresnoy, Studio National des arts contemporains (2004). Il crée des formes expérimentales de documentaire, d’essai, de poème, en interaction avec la danse, la littérature et la poésie contemporaines, la création sonore, le cinéma, les arts plastiques, et situe son travail d’artiste à la charnière entre le cinéma de recherche et l’art contemporain. Il tourne, monte, sonorise et mixe une quinzaine de films de commande. Il réalise une vingtaine de films plus personnels. Le désastre ne figure pas dans l’image, Livre des morts, Admosh, Ce qui reste, Noir-écran, Le premier jour, Kaunas, Lituanie sont les titres de quelques-uns d’entre eux. Il est également impliqué dans l’enseignement (Ecole Normale Supérieure de Lyon, Centre Chorégraphique National de Rillieux-la-Pape, Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Lyon notamment) et la programmation (Centre Thomas More, Centre Culturel de Rencontre de la Tourette, les Inattendus). En 2011, il s’installe à Amplepuis, département du Rhône, dans les murs de l’usine Biolay, une ancienne fabrique textile de prêt-à-porter féminin. Il la transforme en un lieu de recherche pluridisciplinaire voire transdisciplinaire, de création matérielle ou immatérielle et de diffusion, dans la sphère des arts vivants, de l’image et du cinéma, de la philosophie et de la littérature. En 2014, il crée à cette fin l’association Usine Biolay, qui inclut dans son projet la médiation, la formation et la pédagogie relatives à ces champs d’action. L’association développera son activité et cette effervescence vitale et commune, principalement dans une partie réaménagée de l’ancienne usine mais, aussi, en rayonnant, au-delà, le plus largement possible.
Voir son cahier d'artiste : Hors la voix, agrégats pour un film à venir
Marion Poirson-Dechonne est maître de conférences HDR en études cinématographiques à l’Université Montpellier 3, membre de l’Institut Jean Vigo et du centre de recherche RIRRA 21, Marion Poirson-Dechonne est agrégée de lettres modernes et docteur en arts et sciences de l’art de l’Université Paris-Sorbonne. Elle a obtenu son habilitation à diriger des recherches en 2011. Elle a publié une soixantaine d’articles dans des actes de colloques et des revues, CinémAction, Les Cahiers de la Cinémathèque, Ekphrasis, Mouvements etc., deux ouvrages collectifs (CinémAction, « Portraits de famille », 2009, CinémAction, « Le cinéma russe, de la perestroïka à nos jours », 2013) et un ouvrage d’esthétique du cinéma, Le Cinéma est-il iconoclaste ? Editions Corlet-Cerf, 2011. Elle écrit également des romans pour adultes, Serial Vénus, éditions du Trabucaïre, 2009, Flics & Geeks, éditions du Trabucaïre, 2012, La Guerrière du Nouveau Monde, éditions Rouge Safran 2012.
Lire son article : Achib Kerib de Paradjanov ou la fonction poétique du langage cinématographique
Ioan Pop-Curşeu soutenu deux thèses de doctorat, une à l’Université de Genève en décembre 2007 (De l’homme hyperbolique au texte impossible : théâtralité, théâtre(s), ébauches de pièces chez Baudelaire, 628 pages), disponible en ligne, l’autre à l’UBB Cluj-Napoca, en septembre 2011 (Magie et sorcellerie dans la culture roumaine, publiée en 2013 aux Editions Polirom, 512 pages). Ioan Pop-Curşeu a accumulé une vaste expérience didactique aux Universités de Genève, 2002-2007, et Cluj-Napoca (« Babeş-Bolyai »), 2008-2013, où il enseigne au Département de Cinématographie et Médias. Jusqu’à présent, il a publié trois livres en roumain (2010 ; 2008 : Baudelaire, la plural – Baudelaire, au pluriel, 2004), ainsi que quelques dizaines d’études et articles sur divers thèmes et auteurs (Tarkovski, James Cameron, L.-F. Céline, Cl. Lévi-Strauss, Baudelaire, Flaubert, Gellu Naum, Geo Bogza, B. P. Hasdeu & Victor Hugo, Eliphas Lévi & Allan Kardec). Actuellement il est membre du comité de rédaction de la revue culturelle roumaine Steaua (à commencer par 2008) et de la revue académique Studia UBB. Series Dramatica. Il a traduit 11 livres du roumain vers le français ou du français vers le roumain. Ioan Pop-Curşeu a soutenu aussi plus de 20 conférences dans des colloques nationaux ou internationaux / journées d’études, organisés par les Universités de Genève, Fribourg, Paris, Bordeaux, Clermont Ferrand, Montpellier, Tartu, Tel-Aviv, Tunis, Bucarest, Cluj-Napoca, Alba Iulia, etc.
Lire son article : Portrait du poète en tant que précurseur du cinéma : Baudelaire et les images en mouvement
Paul Louis Rossi est né à Nantes d’une mère bretonne et d’un père italien. Il a collaboré à la NRF, aux Lettres françaises, Action poétique, à la revue Change, à Jazz Magazine, Art Absolument, Place publique. Nombreuses émissions de radio pour France Culture. Et un film consacré à la Loire et Turner. Il est l’auteur de poésies, de récits et de romans. On peut citer : Le Voyage de sainte Ursule (Gallimard). Le Potlatch (P.O.L). Le Fauteuil rouge (Julliard). Un Vocabulaire de la Modernité Littéraire (Minerve). Faïences, prix Mallarmé 1995, (Flammarion). La Vie secrète de Fra Angelico (Bayard, 1997). Une anthologie : Quand Anna murmurait (Flammarion, 1999). Un récit La Voyageuse immortelle (Le Temps qu’il fait, 2001). Un roman, La Villa des Chimères (Flammarion, 2002). On peut encore signaler le Visage des Nuits (Flammarion, 2005). Albrecht Altdorfer (Bayard, 2009). La Porteuse d’eau de Laguna (Le Temps qu’il fait, 2008). Les Chemins de Radegonde (Tarabuste, 2011). Les Variations légendaires (Flammarion, 2012). Le Pont suspendu avec le peintre Jean-Michel Meurice (Virgile, 2012). Démons de l’Analogie (joca seria, 2012). Enfin il vient d’organiser une exposition à Nantes : Un Monde Analogique, Catalogue aux éditions joca seria. Ainsi qu’un ouvrage sur le manuscrit d’une Route du sel, avec la collaboration de Jean-Michel Meurice et des photographies de Nabil Boutros aux éditions Herscher.
Lire son texte : Les Mystères de la Chambre obscure
Olivier Salazar-Ferrer enseigne à l’Université de Glasgow en Ecosse. Il est spécialiste de la littérature existentielle des années trente (Benjamin Fondane, Rachel Bespaloff, Albert Camus, Jean Grenier) et du surréalisme. De formation philosophique, il s’intéresse particulièrement aux relations entre philosophie, littérature et autres formes d'expression (peinture, photographie, arts plastiques). Il est auteur de nombreux articles et ouvrages critiques parmi lesquels Benjamin Fondane (Oxus, 2004), Benjamin Fondane et la révolte existentielle (De Corlevour, 2007). Auteur de fictions et poète, il a fait paraître récemment La haute Provence de l’esprit (Editions In Limine 2013), Les Possessions transparentes (De Corlevour, 2014).
Lire son article : Le poème cinématographique comme catastrophe
Sylvano Santini est professeur régulier au département d’études littéraires et directeur du programme de doctorat en sémiologie de l’Université du Québec à Montréal. Il y enseigne la sémiologie tardive, les théories du rapport entre le texte et l’image et les avant-gardes. Ses recherches portent présentement sur la « cinéfiction », concept qu’il a créé pour définir le rapport performatif de la littérature au cinéma. Chercheur régulier au centre de recherche sur le texte et l’imaginaire (Figura) à l’UQAM, il organise et anime plusieurs activités du centre, dont celles liées au projet-équipe « Radical » (Repères pour une articulation des dimensions culturelles, artistiques et littéraires de l’imaginaire contemporain). Il est aussi directeur du magazine Spirale et responsable de l’émission en ligne « Mondes Contemporains » de Radio-Spirale pour laquelle il réalise des entrevues et des documentaires audio. Il a dirigé récemment deux publications collectives : Claude Lévesque. Tendresse envers l’étrangeté en collaboration avec Patrick Poirier, Nota Bene, 2012 et Epopée. Groupe d’action cinéma en collaboration avec Erik Bordeleau et André Habib, Hors-Série Spirale-Nota Bene, 2013. Il publiera en 2015, avec Caroline Proulx, le collectif Le cinéma de Marguerite Duras. L’autre scène du littéraire ? dans la collection « Marguerite Duras » de Peter Lang et un dossier « Cinéma et philosophie » avec Pierre-Alexandre Fradet pour la revue en ligne Nouvelles vues.
Lire son article : Actes de visibilité cinématographiques dans un poème de Paul-Marie Lapointe
Maxime Scheinfeigel est professeur d’études cinématographiques à l’Université de Montpellier 3. Elle a publié une centaine d’articles.
Sa bibliographie comporte en outre cinq directions d’ouvrages : Le génie documentaire, Admiranda, Cahiers de l'Analyse du Film et de l’Image, ed. Institut de l’Image, Aix-en-Provence, 1995. Visions de nuits, Cinergon, n° 8/9, 2000. Où va le cinéma ?, Cinergon, n° 15, 2003. Ecouter : voir, Cinergon, n° 13/14, actes du colloque « Analyse et réception sonore au cinéma, université d’Aix-en-Pce, 2004. Paroles croisées – Aperçus théoriques sur les arts, Musique-Cinéma-Théâtre, PULM, 2006. Et cinq ouvrages : Les Ages du cinéma. Trois parcours dans l’évolution des représentations filmiques, L'Harmattan, « Champs Visuels », 2002. Jean Rouch, CNRS Editions, « Cinéma & Audiovisuel ». Préface de Michel Marie, 2008. Cinéma et magie, Armand Colin, « Cinéma ». Rêves et cauchemars au cinéma, Armand Colin, « Cinéma / Arts visuels », 2012. En cours : Au cinéma, dans le miroir des images (2015).
Lire son article : Anthropologie et écriture poétique. Le cinéma de Robert Gardner
Frank Smith est écrivain/poète, vidéaste et producteur à France Culture où il a co-dirigé « L’Atelier de création radiophonique », de 2001 à 2011, et produit « La poésie n’est pas une solution » en 2012. Il est aussi éditeur, directeur de la collection de livres/CDs « ZagZig » qu’il a fondée aux éditions Dis Voir (ɶuvres inédites de Laurie Anderson, Jonas Mekas, Loris Gréaud, etc.).
En résidence en Seine-Saint-Denis (espace Khiasma et Archives nationales), il mène actuellement l’écriture d'un poème dramatique pour voix, Chœurs politiques, et prépare les fondations d'un Bureau d’investigations poétiques.
Sont parus récemment : Guantanamo (Translated by Vanessa Place, Praise by Avital Ronell), Les Figues Press, Los Angeles, September 2014, et Surplis, Argol, octobre 2014. A paraître : Isle de Jean Charles (Louisiane), L’Attente, mars 2015. Le Film des questions sera présenté le 24 janvier 2015 au Centre Pompidou dans le cadre du Festival Hors Pistes.
Lire son texte : Le Film des questions ou L’Insurrection lyrique réduite. Chantier pour un film en cours
Cécile Sorin est maitre de conférences au département Cinéma de l'Université Paris 8 et membre de l'équipe de recherche ESTCA, Université Paris 8. Ses travaux portent sur la circulation des formes filmiques et plus particulièrement sur l'usage cinématographique des références. Elle est l'auteure d'un ouvrage intitulé Pratiques de la parodie et du pastiche au cinéma (Paris, L'Harmattan, 2010) ainsi que de nombreux articles sur les différentes formes d'emprunts filmiques et citations artistiques. Ses dernières contributions développent la question du pastiche pasolinien et de l'imitation dans les dialogues.
Lire son article : Le pasticciaccio pasolinien : de la présence du texte poétique dans les dialogues de films à leur analyse poétique
Catherine Soulier est maître de conférences en Littérature française à l’Université de Montpellier 3. Membre du centre RIRRA21. Sa recherche sur la poésie contemporaine, attachée de longue date à l’œuvre de Jean Tortel, à la question du vers et à celle de l’image, s’oriente depuis quelques années vers les relations que le texte poétique peut entretenir avec les arts visuels.
Elle a récemment coordonné Relire, relier Jean Tortel, Supplément Triages, décembre 2012 (actes du colloque de Montpellier, 19-20 avril 2011), ainsi que Gérard Titus-Carmel (peintre) & (poète), Textimage. Revue d’étude du dialogue texte-image, automne 2013. Elle a également publié Jean Tortel. Des livres aux Jardins, Champion, 2013.
Lire son article : Eluard et le cinéma, une rencontre manquée