La Porte de L’Orient
- Christian Gabriel/le Guez Ricord
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J’inquiète la mort dévastée. J’ai encore à tisser quelques-unes de ces images, et sur notre tombe gardée, mon amour, la terre sera semée pour rien dès lors que la gloire est un corps que dès maintenant nous aurons paré comme les noms de notre destination.

Ma créance ne m’autorise pas encore à décider moi-même de ce qui sera l’orient éternel de mes pérégrinations. J’en appelle à la vérité quant à la réalisation, d’un site avec ce que je fus. J’ai vu la demeure de mon éternité et j’en serai l’architecte par la grâce qui fait que Dieu en acceptera d’être l’ouvrier.

Elle écrivait l’archéologie d’un ciel mort sur de petits cahiers, bientôt elle débaptiserait certains lieux dits pour leur donner des noms d’étoiles. Elle se dédoublait par amour. Elle avait ramassé une pierre mauve.

Dans les caves de La Maison de La Lune la salle longtemps murée conformément aux vœux de La Vierge lors de Sa Mise au Tombeau a des témoins dont le séjour est invisible comme celui des passants de la roze [sic !]. Mon épouse fouille le sol chaque nuit à la lumière d’une torche. Ce qu’elle cherche est un signe qui lui aurait été fait avant qu’elle accepte d’être l’otage d’une lettre qui s’adresserait comme récurrence absolue.

Le décret où l’on peut affranchir ses paroles revient à L’Ange lorsqu’il utilise un quelconque miroir.

Quelques commanderies templières restent cachées et Le Chemin de Saint Jacques a son avenir dans un psaume récemment exhumé.

Le bestiaire de La Terre de Vaucluse est un bestiaire naufragé, et ceux qui dénombrent la nuit les étoiles chues jouent leur vie sur des questions irrecevables.

Des traces de feu ont été récemment découvertes sur le bois noir de la statue de La Vierge qui se trouve dans La Chambre de La Tour, celle qui n’est pas encore de ce monde comme la mosquée où repose le sceau de la thorah.