Résumé

Français : Inscrites dans le réel, dans l’idée de réduire la démarcation entre l’art et la vie, les œuvres I-Box et OPALKA 1965/1 - ∞ intègrent les autoportraits de leurs auteurs en des dispositifs scripturaux, temporels voire chronométriques. L’article vise à saisir en quoi l’une et l’autre de ces œuvres examinent la solubilité de l’individu dans le nombre (des photographies, des chiffres) ou dans le signe conventionnel (d’un pronom personnel). En contrepoint, il questionne la résistance du « sujet » singulier, référent néanmoins mouvant, dans la « double position conjointe : de réalité et de passé » (R. Barthes) portée par l’image photographique.
Mots-clés : autoportrait, photographie, temps, mémoire, peinture

 

English: Anchored in real life, in the idea of reducing the demarcation line between art and life, the works of art I-Box and OPALKA 1965/1 - ∞ integrate the photographics self-portraits in scriptural, temporal and chronometric devices. The article attend to capt in these works the part of the solubility of the individual in the number (of photographies, of digits) or in the symbol (of a personal pronoun). As a counterpoint, it questions about the resistance of the singular subject, referent nevertheless moving, in the “double joint position: of reality and of past” (R. Barthes), carried by the photographic image.
Keywords: photography, self-portrait, time, memory, painting

 

fermer cette fenêtre