Peut-on parler, dans mes créations, de montage ? « Journaux récupérés, photos trouvées, fragments, qui par leur apparition rayonnante, érigent le banal en icône et nous font prendre, par là, conscience de notre propre langage, de la manière unique dont chacun de nous découpe l’espace, le temps et l’afflux d’images qui, à chaque instant, s’offre à notre regard. »
Trois éléments mis en rapport :
Annick Blavier, installation de trois tirages sur papier (1,20 m x 1,60 m), Bruxelles, place Flagey, 2004. © Annick Blavier
En 2013, s’impose à moi, la nécessité de juxtaposer plusieurs collages sur un même mur. Proposer, en les associant, des affinités ou des heurts entre certains collages, penser la relation entre ceux-ci et créer un rythme de formes et de couleurs plus dynamique, entrainent forcément la production d’un autre sens, que chacun de ces quatre ou six collages, pris isolément, ne peut provoquer. Ils sont donc susceptibles, par leur association, de poser de nouvelles questions au spectateur. Nostalgie de la narration ? Who knows? Une amie, à qui j’ai envoyé ma dernière série de cartes postales, m’écrit : Annick Blavier
Annick Blavier, projet d’installation pour la gare de Luxembourg à Bruxelles, 2009. © Annick Blavier
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